ISLAM SELON LE CORAN ET LA SUNNA

ISLAM SELON LE CORAN ET LA SUNNA

la bible face a la science moderne

LES ÉVANGILES ET LA SCIENCE MODERNE. LES GÉNÉALOGIES DE JÉSUS

 

Les Evangiles contiennent très peu de passages qui puissent conduire à une confrontation avec les données scientifiques modernes.

 

Tout d'abord, beaucoup de récits des Evangiles qui ont trait à des miracles ne se prêtent guère à un commentaire scientifique. Ces miracles intéressent aussi bien les personnes : guérison de malades (possédés, aveugles, paralytiques, lépreux, résurrection de Lazare), que des phénomènes purement matériels en marge des lois de la nature (marche de Jésus sur les eaux qui le supportent, changement de l'eau en vin). Parfois, ce peut être un phénomène naturel à aspect inhabituel en raison de sa réalisation en un temps extrêmement court comme

l'apaisement immédiat de la tempête, le dessèchement instantané du figuier, ou encore la pêche miraculeuse comme si tous les poissons du lac s'étaient rassemblés en un point précis où des filets étaient jetés.

 

Dans tous ces événements. Allah intervient par sa Toute-Puissance, on ne saurait s'étonner de ce qu'il soit capable de faire ce qui semble aux humains des prodiges, mais qui, pour Lui, n'en est pas. Ces considérations ne signifient nullement que le croyant n'a pas à se mêler de science. Croire au miracle divin et croire en la science sont parfaitement compatibles : l'un est à l'échelle divine et l'autre à l'échelle humaine.

 

Personnellement, je crois volontiers que Jésus ait pu guérir le lépreux, mais je ne peux pas accepter que l'on déclare authentique et inspiré par Allah un texte dans lequel je lis que vingt générations seulement ont existé entre le premier homme et Abraham, comme Luc, dans son Evangile (3, 23-28), nous le dit. On verra un peu plus loin les raisons qui établissent que le texte de Luc, comme celui de l'Ancien Testament sur le même sujet, est tout bonnement sorti de l'imagination humaine.

 

Les Evangiles (comme-le Coran) nous donnent sur les origines biologiques de Jésus le même récit. La croissance de Jésus dans l'utérus maternel s'est opérée en dehors des lois de la nature communes à tous les êtres humains. L'ovule pondu par l'ovaire de sa mère n'a pas eu besoin de rencontrer un spermatozoïde qui eût dû venir de son père pour former un embryon, puis un enfant viable. Le phénomène qui aboutit à la naissance d'un individu normal, sans intervention de l'élément fécondant mâle, est appelé parthénogenèse. Dans le règne animal,

la parthénogenèse peut être observée dans certaines conditions. C'est le cas de divers insectes, de certains invertébrés et, très exceptionnellement, celui d'une race sélectionnée d'oiseaux. Chez certains mammifères, on a pu, expérimentalement, chez les lapines par exemple, obtenir un début de développement de l'ovule sans intervention de spermatozoïde en un embryon au stade extrêmement rudimentaire, mais on n'a pas pu aller plus loin et l'on ne connaît chez eux aucun exemple de parthénogenèse achevée, ni expérimentale, ni naturelle. Jésus

en est un cas. Marie fut mère vierge. Elle conserva sa virginité et n'eut pas d'autre enfant que Jésus. Jésus est une exception biologique 1.

 

Les généalogies de Jésus

 

Les deux généalogies contenues dans les Evangiles de Matthieu et de Luc posent des problèmes de vraisemblance, de conformité avec les données scientifiques et, par là, d'authenticité. Ces problèmes sont extrêmement embarrassants pour les commentateurs chrétiens car ils refusent d'y voir ce qui est à l'évidence le produit de l'imagination humaine : celle-ci avait déjà inspiré les auteurs sacerdotaux de la Genèse au VIe siècle avant J.-C. pour leurs généalogies des premiers hommes. C'est encore elle qui inspire Matthieu et Luc pour ce

que ces deux auteurs n'ont pas puisé dans l'Ancien Testament.

 

Il faut remarquer d'emblée que ces généalogies masculines n'ont aucun sens pour Jésus. S'il fallait donner à Jésus, fils exclusif de Marie, sans père biologique, une généalogie, ce devrait être celle de Marie, sa mère.

 

En voici les textes selon la Traduction oecuménique de la Bible, Nouveau Testament :

 

La généalogie selon Matthieu est en tête de son Evangile :

 

1. Les Evangiles citent parfois des " frères " et des « soeurs » de Jésus (Matthieu 13, 46-50 et 54-58 ; Marc 6, 1-6

; Jean 7, 3 et 2, 12). Les termes grecs utilisés : adelphoi et adelphal signifient bien frères et soeurs au sens biologique ; il s'agit certainement de traductions défectueuses de mots d'origine sémitique qui ont le sens de familiers, sans plus ; il s'agissait peut-être ici de cousins.

 

LIVRE DES ORIGINES DE JÉSUS-CHRIST, FILS DE DAVID, FILS D'ABRAHAM

 

Isaac,Jacob,Juda et ses frères Phares et Zara, de Thamar Esrôm Aram,Aminabad,Naassôn,Saloeon,Booz de Rahad,Jobed de Ruth,Jessé

le roi David Salomon de la femme d'Urie,

oboam,Abia,Asa,Josaphat,Joram,Ozias,Joathan,Achaz,Ezéchias,Manassé,Amon,Josias,Jéchonias et ses frères Abraham,Jsaac,Jacob,Juda,Phares,EsrômAram,

engendraAminabad engendra,Naassôn engendra,Salmon engendra,Booz engendra,Jobed engendra,Jessé engendra;David engendra,Salomon engendra,Roboam engendra,Abia engendra,Asa engendra,Josaphat engendraJoram engendra,Ozias engendra,Joathan engendra,Achaz engendra,Ezéchias engendra;Manassé engendra,Amon engendra,Josias engendra

 Ce fut alors la déportation à Babylone. Après la déportation à Babylone :

 Elioud engendra Eléazar ,Eléazar engendra Mathan

Mathan engendra Jacob ,Jacob engendra Joseph, l'époux de Marie, de laquelle est né Jésus que l'on appelle Christ.

Le nombre total des générations est donc : quatorze d'Abraham à David, quatorze de David à la déportation de



14/10/2011
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