ISLAM SELON LE CORAN ET LA SUNNA

ISLAM SELON LE CORAN ET LA SUNNA

la revelation a la conquete du savoir

Les sciences en générale ont connu un essor considérable, durant le XIXe et le XXèmesiècle. Les observations scientifiques ainsi que les travaux théoriques importants, tant appréciés pour leur valeur qualitative et quantitative, ont conduit les travaux des hommes de sciences, sur le terrain de grands débats philosophiques et métaphysiques.
Les références à la religion étaient devenues, souvent, incontournables pour les communautés savantes et la classe dirigeante des instances d’Ethiques nationales.
Un élan culturel, qui a donc conduit le savoir scientifique et la pensée religieuse vers des concours d’idées et des conceptions ; générant des débats abondant, fructueux et riche en information.
Ces débats avaient tendance à la généralisation et ont gagnée les assises des nations. L’intelligence qu’elle fructifiait et en tout azimut ne délocalisait pas les cultures ou toute civilisations des sérails de la polémique.
Une globalisation culturelle qui a conduit la réflexion ou le réfléchi de la spiritualité vers plus : de connaissance, de dialogue et de concertations réciproques.
Les hommes de science en Islam, ne sont pas restés inactifs ; ils ont contribué et ont porté leur concours à la réflexion générale ; pour que le savoir théologique développe des idées et va en concert avec la réconciliation, l’entente et avec l’approchement des sciences.
La théologie islamique trouvait, dans les thèmes scientifiques que proposait la révélation, un apport considérable pour les sciences d’observations et les sciences fondamentales.
Un apport qui se justifierait plus, par des vérités concordantes et des certificats d’authenticité. Des vérités circonstanciées, dit-on dans le jargon des hommes de sciences, auraient jalonné la pensée scientifique vers une culture des véracités et des écritures révélées.
La science découvre : l’intégralité, l’authenticité des versets et la véracité des principes contenus, dans les écritures religieuses.
Des vérités qui, à juste titre, font affluer légitimement, les nouveaux adeptes à croire aux textes irréfutables, abordée par la religion et la démarche scientifique ; dès lors, que la matière déterminée, montre combien les preuves passées à la démonstration seraient de même nature ; identiques et développeraient des points communs pour les rendre complémentaires.
Le Coran, à lui seul, présente par bien des aspects de lecture des versets, pareils a des thématiques séduisantes qui ne sont pas dépourvues de scientificité, ni que ces versets soient en désaccords avec les données de la science d’aujourd'hui.
Une créance retrouvée qui ne voudrait pas être seulement, une comparaison de textes sacrés confrontés aux découvertes et aux résultats de la science. Cet aspect d’étude relève, plutôt, d’un amateurisme culturel, dont les développements scientifiques ont vite été comparés aux textes sacrés, si bien qu’une approche scientifico religieuse plutôt débutante a commencé à se dessiner et à s’implanter dans le paysage culturel. Ces derniers temps, nous avons assisté à un trop grand nombre d’intellectuels, de toute profession confondue, plus versé dans l’idéologie que dans les sciences, dont leur talent réclamait une meilleure cause et travaillait avec acharnement à anéantir le prestige de l’Islam. Nonobstant ceux-là, d’autres poussées par les influences néfastes et les fixations qu’ils arrêtent sur les digressions, les dérapages et les errata, des idéologues religieux, eurent l’audace insensée de vouloir éloigner le Créateur de ses oeuvres et faire passer la Toute-puissance dans une lecture tout éloignée de son enseignement. Ces ardeurs développent des tendances dangereuses qui placeraient nos convictions, hors du commun, dans des aventures multiples et des déprédations enthousiastes, en de vastes tournées, contre l’entente, la cordialité et la fraternité.
Jadis, le dogmatisme religieux a conduit les nations sur le chemin des Croisés. Naguère le dogmatisme scientifique a conduit le matérialisme idéologique dans les sciences humaines vers des luttes idéologiques et aux dictatures des prolétariats. Le dogmatisme religieux et le dogmatisme scientifique sont tous les deux, pédagogiquement parlants homogènes et ne concèdent nulle autre hétérogénéité, à l’imagination et au culturel. Le dogmatisme scientiste cherche toujours des armes moins postulées par les évidences pour s’attaquer, avec plus de matérialité, aux institutions scolastiques. Le dogmatisme religieux toujours véhément, va brandir son spectre de l’inquisition pour s’attaquer, avec plus d’austérité, les nouvelles idées, les pensées novatrices suspectées d’éréthisme et contraire au dogme.
Que n’a-t-on écrit aujourd’hui au sujet du droit, sur l’incrédulité des preuves irréfutables qui font passer l’interprétation des textes bien en deçà des limites, des techniques de preuves et de méthodes ? Soyons réalistes, même si nous n’adhérons pas aux plus hauts des critères, en matière de preuves de la vérité scientifique et religieuse, le bon sens de la raison est en mesure d’évaluer non tout le savoir scientifique qui remplit aujourd’hui des bibliothèques immenses. Mais une synthèse thématique solidement étayée par les évidences qui saura faire parler les faits, d’un côté et rendre la justice de l’autre.
Toutefois, de vigoureux efforts sont nécessaires pour distinguer le fait de la spéculation, la réalité de la supercherie, que ce soit dans les champs scientifique ou religieux.
Que ne voit-on, des hommes spécialisés à la tire, chercheurs de plus valus, venir débroussailler les vestiges des civilisations et exhumer des manuscrits ? Un reliquat d’ancienneté qui attirerait plus d’un faussaire.
C’est ainsi qu’en 2003, à la saison d’été, des faussaires de reliques religieuses ont contrefait un objet de provenance religieuse (une grenade en Ivoire censée provenir du Temple juif de Jérusalem, détruit en 70 après Jésus-Christ par les légions romaines) et ont réussi à duper les plus grands experts internationaux.
En 1908, un archéologue faussaire découvrit un fossile vulgarisé pour le principe de la science. Il fut enseigné par les maîtres et retrouvé dans les manuels scolaires jusqu’en 1958, date à laquelle on découvrit la supercherie. Il venait illustrer l’idée forte durant toute cette période que l’homme descendrait du singe. Ce fossile, connu sous le nom « d’homme de Piltdown » était composé d’un crâne d’homme moderne et d’une mâchoire d’orang-outang ! Or, il est maintenant prouvé que l’homme n’est qu’un cousin lointain des primates. Le chaînon qui réembranche l’homme sur la lignée des singes est toujours manquant.
Devant ces faussaires de haut vol et en de tels cas, nous avons l’assurance qu’un jour, dans l’éternité, une révélation beaucoup plus sublime et plus étendue rectifierait les erreurs de nos connaissances scientifiques et nos interprétations surannées. Elle en comblera les lacunes et donnera une intelligence plus profonde de nos questions et de nos attentes.
Les sciences et le progrès technique jouissent de nos jours, de la plus haute estime, aux yeux de tout le monde. La science fondamentale sert de parterre au progrès scientifique et au progrès technique. L’inverse est aussi vrai, le progrès scientifique sert les mentalités pour une modification des dogmes traditionnels. Les découvertes scientifiques font naître des conceptions nouvelles et enrichissent le monde réel et le monde de la pensée. Les conceptions enrichissent les débats et font naître des arguments nécessaires pour s'opposer aux prétentions idéologiques d’autrefois. Le dogmatisme scientifique et le dogmatisme religieux, sont les séquelles des certitudes anciennes et des schismes périmés. Des préjugés, qui descendent d’un monopolisme d’idées et d’un totalitarisme de pensées subjectives qui tirent leurs influences, non des concerts de la science, mais de l’absolutisme déconcertant des prétentions idéologiques rapportées à la science. Souvent, ces dernières triomphent sur le pavé de la spéculation culturelle. La vulgarisation n’est pas pour autant lésinée. Les idées ne s’élaborent plus sur l’essor cumulatif du savoir, mais s’en vont chercher du terrain déjà conquis pour le transformer en courant d’idées radicaux.
Ce n'est pas un hasard, si les pamphlets des radicaux, vinrent s'adjoindre une foule de livres populaires qui vulgarisaient les découvertes scientifiques modernes et fournissent, ainsi, des armes non négligeables pour arracher à la spiritualité, l’essentiel des sciences exactes. La découverte des lois qui régissent le monde physique et celui de la nature, a permis de franchir la pensée, sur certaines irrégularités de croyance. L'étude attentive des phénomènes naturels et physiques a permis d’en sortir des épistèmes nouveaux capables de révolutionner aussi bien le monde conceptuel de la physique que celui de la pensée générative.
C’est ainsi qu'au XVII° siècle, Galilée est marqué par l’histoire de la culture. Il est considéré comme le symbole, de la bataille livrée par les hommes de science, contre les autorités d’alors. La science plaidait, déjà, pour les libertés fondamentales de la recherche. Galilée, avec sa lunette, avait remis tout en question et avait découvert la loi de la chute des corps et le mouvement parabolique des projectiles. Les lois de Kepler, celle du mouvement des planètes, Huygens de son traité sur la réfraction de la lumière. De Boyle qui s’était attaqué à la philosophie d’Aristote, pour proposer un monde corpusculaire, composé de particules élémentaires fondamentales, capables de réorganiser la matière. Il s’est déterminé à en croire, à la nécessité d’une observation objective et des expérimentations, vérifiables en laboratoire. Une résolution qui l’a conduit à découvrir la loi physique des gaz parfaits. La théorie de la gravitation universelle, élaborée par Newton, a bouleversé les conceptions physiques et métaphysiques XVIII° et XlX° siècles. Pour Newton, la force qui fait tomber la pomme et retient la Lune autour du Soleil, est non seulement identique mais la même. Puis Einstein, au début de notre siècle, nous propose un modèle de l’Univers, fondé sur une nouvelle théorie de la relativité. Il considéra le temps comme une quatrième dimension et montre que la gravitation est en réalité une force fictive, provoquée par la courbure de l’espace-temps. Dès l’instant, où la théorie paraissait vérifiable, les autres lois devinrent approximatives. Pendant que la physique d’Einstein gagnait en exactitude, les lois des mouvements des corps célestes obéissaient à du relatif et permettaient aux savants d’établir des prévisions des phénomènes naturels avec une précision équivalente à celle des mesures qui permettraient de les observer. À la suite de ces découvertes, s’est développée, l’idée que les phénomènes naturels, étaient tous régis par des lois qui gouverneraient le monde. La causalité qui régnait en maître absolu dans la nature, s’était transformée, peu à peu, au fil des ans, en causalité de circonstance. Une causalité ponctuelle. L’habituel et le fondamental sont devenus des termes dialectiques. La chute des corps habituels rendait comptes des causes profondes de la pesanteur. La gravitation universelle était devenue la cause profonde de la courbure créée par l’espace temps. La cause de tout phénomène n’était que des effets entièrement déterminés par des antérieurs, sans lesquels les phénomènes eux-mêmes n’auraient pas eu lieu. La cohérence des énoncés scientifiques, s’annonçait vertueuse, parce qu’elle reconsidérait : les échelles du temps, la mobilité des événements, la simultanéité des actions diverses avec les probabilités du hasard ; la liberté des équations aux frontières des inconnues sans en feindre l’arbitraire quelconque, si ce n’est l’équation divine qui gouvernerait le monde. Une idée semble-t-il médité par Einstein, lui value une autorité dans la science pour avoir introduit une équation de la constante cosmologique qui gouvernerait le monde ? L’abbé Lemaître, lui-même célébra cette idée pour l’introduire dans son « atome originel » et la confina dans ses équations expansives de l’Univers. La philosophie de la nature, de l’univers, qui nous régis, déduite de l’observation ajustée et des expériences scientifiques, a montré, que la matière disparaissait, lors d'une combustion. L’émanation gazeuse prenait une forme de particule volatile invisible. La mesure des masses permit de constater que, dans ce processus, le poids total des composés, ne diminuait pas et que, par conséquent, aucun des composés n'était détruit. Cette découverte fut généralisée, en un principe nouveau. Certaines grandeurs mesurables devenaient constantes ; la matière ne pouvait se détruire, lors d’une réaction chimique. Seules changeaient les formes et les combinaisons. Lavoisier prescrivait cette loi dans les écritures des réactions de tous les éléments chimiques et permettait de prévoir la formulation des éléments constitutifs des nouvelles molécules. Ainsi, la science avec son principe de conservation de la matière rendait, plus qu’évidente, les écritures coraniques. Les principes qu’enseignait le sage Luqman, à son fils, sont devenus des axiomes fondamentaux de la physique.
« Ô mon fils ! Nul poids d’un corpuscule qu’il ne soit d’un sénevé ? Qu’il ne soit enfoui dans un rocher, dans le ciel ou dans la Terre ne s’éloigne ? Tout revient à Dieu ! »*.

---------------------------------------------------------------------*Sourate intitulée : « Luqman », au verset (15).
Par son enseignement Luqman, en sage conseiller, venait d’inscrire une loi de la conservation de la matière ou de la masse. Il venait en précurseur précéder Antoine de Lavoisier dans son expression qui dit : « Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme ».
Mais pour Luqman sa devise était : « Rien ne pouvait se perdre dans l’absolu, tout se recrée, se transforme et ressuscite dans la main de Dieu ». Pour Luqman, le mouvement perpétuel de la transformation, ne s’arrêtait pas au monde de la matérialité d’aujourd’hui ; il l’étendait jusqu’à la résurrection des formes initiales. Le savoir et la main de Dieu sont nantis pour ressusciter cet ensemble.
Plus importants encore furent les requêtes du Coran de nous inciter à faire des recherches scientifiques, de nous déplacer dans la nature. De s’enquérir de la création, de remonter le processus du temps, de revoir le lignage historique des espèces et comprendre l’entame de la création. Création après création, la Création devient en Islam, générative. Circulez sur Terre et voyez comment Dieu a entamé la création » écrit le Coran.
La question des origines devenait, dès lors, une question si chère à Darwin que la classification des espèces était devenue un périple à gagner et un principe de l’évolution. L’idée a sans doute dérangé les prétentions et les préjugés d’autrefois. Mais du moment où le monde vivant était devenu multiple et varié, la découverte du sexe, comme un principe procréateur et moteur de l’évolution. La création originale de l’homme a basculé comme un soubresaut de l’histoire et a casé l’homme sur un arbre commun de l’évolution.
Dieu a entamé la création de toute espèce dans l’eau. Parmi, il y a celles qui ont été accommodées au mode de locomotion reptatoire, certaines sont bipèdes et d’autres quadrupèdes »Quelle que pourrait être le degré des véracités qui mettraient en corrélation, la révélation coranique et les thèmes abordés par la science moderne. Ces évidences sont corrélées comme si la révélation et la science obéissaient à une même logique. La recherche de la vérité. Une genèse ombilicale coordonne ces deux membres d’une même famille en laissant entrevoir un degré de parenté et une prééminence culturelle certifiée de l’une sur le savoir cognitif et expérimental de l’autre. Une ascendance culturelle comme si les réflexions académiques de la recherche scientifique concouraient aux mêmes états d’esprit des accréditations des versets de la révélation coranique. Une loi héréditaire mendélienne semble être tracée entre les préceptes coraniques et les découvertes de la science d’aujourd’hui. Le lecteur attentif à la sélection des écritures retrouve des transmissions des caractères. Il retrouve aussi bien les caractères dominants et récessifs entre la culture des prophètes et celle des hommes de science. De génération en génération les hommes de science ont hérité des caractères et sont devenus que ne déplaisent aux autres ? À ceux d’une part, qui sous quelques pulsions idéologiques tentent de séparer la recherche des fondements de la Révélation coranique de la recherche de la science en générale. À ceux également, qui par quelques destins funestes de certains disciples de prophètes voudraient au nom des différends schismes se placer sur la descendance directe du Prophète. Or, les seuls véritables testamentaires du bien légué par les prophètes sont les hommes de sciences et nuls autres. Le Messager d’Allah n’avait-il affirmé dans un hadith cité par Ibn Daoud que : « Les savants sont les héritiers des prophètes dont le seul patrimoine légué au monde est précisément la science ! ». Un legs ancestral, transcendantal et bien plus, il émane de l’Universel ! Un Omniscient qui nous lègue quelques rudiments de son savoir pour nous franchir de nos ignorances et nous permettre de sonder un peu plus les lieux inconnus de la connaissance. L’Omniscient n’a-t-il précisé dans ses versets du Coran : « Que son Omniscience recouvrait l’ensemble des domaines des savoirs ». Il est cité par le Coran que : « Toute branche scientifique que nous développons relève de sa Connaissance ». C’est Lui qui dirige les savoirs humains. Il est l’Orienteur et le Directeur inapparent qui guide nos recherches et nos travaux théoriques ou expérimentaux. Il est le Maître qui préside sur chaque Science. Il est celui qui nous a recommandé jadis de lire, de sans cesse s’instruire, de constamment prendre conscience. N’a-t-il exalté notre pensée et encouragé notre curiosité observante, d’étudier ?-« Circulez sur Terre et voyez comment Dieu a entamé la création ! », dit un verset dans une sourate du Coran.
-Observez comment nous avons lité les surfaces de la Terre et voyez comment nous érigeons les montagnes ! Recommande un autre paragraphe. Que l’homme regarde par quoi, il fut créé ? Il fut créé d’un humanus hérudiné (embryon qui a nidé) ! Le ressourcement coranique appelle constamment à la collecte de la science. L’essence même de l’être est réajusté avec l’étude embryologique et renvoyée aux écritures génétiques du transcendant. Le Coran invite l’être humain à réfléchir et convie la réflexion à plus d’interrogation. La science du Coran oriente la pensée sur les choses de la matérialité et les valeurs spirituelles. Elle persiste sur les enseignements et le cumul des savoirs ! Lire et étudier sont les deux bifaces d’un même recueillement. Le Coran pousse l’individu à rechercher la science, fut-elle aux horizons lointains ! Le docteur Grenier en 1895 aimait à plaisir, citer une version du hadith du prophète sur la science : « Enseignez la science !
Qui l’enseigne, loue Dieu !
Qui la répand distribue l’aumône !
La science éclaire le chemin du Paradis.
Elle est notre compagne dans le voyage.
Notre confidente dans le désert.
Notre société dans la solitude.
C’est par elle que Dieu élève les hommes,
Qu’il a destiné à se prononcer sur ce qui est !
Vrai et sur ce qui est beau.
La science est un fanal solitaire,
Au milieu de la nuit de l’injustice.
La science éclaire et humanise les pervers. »

En ce sens, nous disons qu’en Islam, la science est tenue pour un lieu de sagesse et de connaissance. Elle instruit la conscience morale et inculque l’ignorance. Le positivisme religieux islamique n’est pas plus éloigné de la citation de Rabelais qui dit : « Science sans conscience n’est que ruine de l’âme ». La conquête du savoir en Islam renvoie aux degrés d’assimilation qu’ont les êtres pour accéder à la science de la reconnaissance. Ce que découvrent les êtres, en science ou en pensée cognitive, ne sont en fait que des paramètres diversifiés et des répertoires dont l’Omniscient lègue généreusement de son savoir aux hommes. Laurent Laforgue, est un mathématicien et il

est membre du Haut Conseil de l’Education (HCE), ne s’est empêché d’exprimer « ses engagements pour une école tout comme son amour des mathématiques qui prenaient leur source dans la foi » du transcendant. En tant qu’amoureux du vrai et du beau, il s’est laissé dire : « Depuis des décennies, les chrétiens ne parlent presque plus que de relations humaines et oublient la valeur spirituelle du Savoir et de la Créativité ».
C’est ce qui a également fait dire à Maurice Bucaille*, en 1971 en lisant pour la première fois le Coran : « il semblerait tout à fait insensé de rechercher des informations scientifiques dans un livre qui offre, avant tout, une orientation spirituelle et sociale, par le biais de la révélation. Pourtant, on retrouve dans le Coran de nombreux versets, contenant des descriptions du monde physiques qui sont remarquablement similaires à celles qu’offre la science moderne. Ces versets abordent un large spectre de sujets depuis les vastes mouvements de l’univers jusqu aux détails de la vie sur Terre ».
Dans certains cercles philosophes et scientifiques, nous dénotons des réflexions inédites qui gravitent autour des hypothèses approfondies de la science, qui redécouvrent les prédictions religieuses. Pour Maurice Bucaille ; chaque description du monde matériel qu’il lisait dans le Coran, correspondait à des faits scientifiques établis.
Il était pour lui, « parfaitement légitime, non seulement de considérer le Coran comme l’expression de la révélation mais aussi de lui accorder une place très spéciale sur base de la garantie d’authenticité qu’il offre

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*Dr Maurice Bucaille auteur du livre « la Bible, le Coran et la science » et le second « quel est l’origine de l’homme ? »
aujourd’hui, apparaissent comme un défi à l’explication humaine ».
Pour le professeur Ismaïl Farouki* « Etre musulman dit-il, vous savez signifie être scientifique, car vous ne pouvez pas être musulman si vous ne remplissez pas les termes du califat. Et les termes du califat disent que vous devriez (…)donc étudier la nature pour connaître ses lois, ses secrets telles qu’ils sont pour vous mesurer à elle et la transformer. Ainsi découvrir les règles de la nature, c’est découvrir les règles d’Allah et donc le glorifier ! »
Ce débat ne fait pas l’unanimité mais il en dénombre un public de plus en plus nombreux.
La problématique de ce livre est justement de soumettre à l’appréciation du public, une lecture apologétique du Coran et de la science comme des chemins qui requièrent des actes de foi.
Des actes, qui soient continuellement mises à l’épreuve par ce qu’ils peuvent être accompagnées d’idées superflues mises dans leur foi.
Dans la brève genèse de la science moderne, « beaucoup d’idées et de concepts ont été avancé pour être ensuite rejetés dès que les nouvelles épreuves établissent une vérité nouvelle. Cependant, il y a beaucoup de découvertes scientifiques que l’on peut considérés comme indiscutables »* *.
La problématique de ce livre voudrait être plus, un appel, à la concorde, à la bienveillance mutuelle, à l'entente amicale et fraternelle, entre les hommes de sciences et les hommes de la religion.
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*Ismaïl Farouki aujourd’hui décédé, était une autorité hautement respectée en matière d’études islamiques.
**Maurice Bucaille « Les signes de l’Univers »
Bien qu’il n’existe pas « une véritable contradiction entre la quête religieuse, de la sagesse et la recherche scientifique de la vérité », certains se réserveront dans le doute et se poseront ces questions de :
- Est-ce vrai, diront les partisans de la concorde Science et Religion ?
- Est-ce faux diront les séparateurs radicaux ?
Il existe, cependant, un constat de fait, celui d’un regain d’intérêt culturel, qui pousse l’idée, que les résultats des travaux de recherches scientifiques, mèneraient droit vers les préceptes postulés, par la religion !
Une approche scientifique aux frontières de la métaphysique n’a pas laissé indifférent le public musulman.
Il s’en est enquis par cette approche concordante surtout lorsqu’elle émanait des développements scientifiques. Cette tendance aux accréditations scientifiques de la religion sera étayée par les six thématiques, proposées par cet ouvrage.









10/11/2011
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