ISLAM SELON LE CORAN ET LA SUNNA

ISLAM SELON LE CORAN ET LA SUNNA

melons nous de ce qui nous regarde

Mêlons-nous de  ce qui nous regarde ! ...

D'après Abû Hurayrah - qu'Allâh l'agrée -, il dit : « Le Messager d'Allâh -sallâ-llâhu 'alayhi wa  sallam- a dit :

« .مِنْ حُسْنِ  إِسْلَامِ الْمَرْءِ تَرْكُهُ مَا لَا يَعْنِيهِ »

 

« min husni islâmi-lmar i tarkuhu mâ lâ ya'nîhi »

« Fais partie du bel Islâm d'une  personne que de délaisser ce qui ne la regarde pas. » [1]

 

L'explication (ach-charh) du noble Chaykh Muhammad Ibnu  Sâlih Al-'Uthaymîn -rahimahu-llâh- :

 

L'Islâm d'une personne [signifie] sa soumission  (istislâmihi) à Allâh 'azza wa djalla extérieure (zâhir) et intérieure  (bâtin).

 

Celle  intérieure, signifie la soumission du serviteur à son Seigneur par sa bonne  croyance ('aqidah) et par la réforme (islâh) de son coeur, cela, pour qu'il soit  un croyant avec tout ce que la Foi (îmân) impose (implique) d'après le hadîth de  Djibrîl [cité] précédemment.

 

La  soumission extérieure (istislâm zâhir) est la réforme (islâh) de ses actes  apparents, comme ses paroles avec sa langue (lisânih) ou ses actes avec ses  membres (djawârih) et en Islâm, les gens sont évidemment très différents [dans  leurs actions], de même qu'ils le sont dans leurs allures (ichkâl) et leurs  aspects (suwar) ; parmi eux, il y a le grand, le petit, le gros (corpulent) ou  autre que cela, ainsi que le laid et le beau ; ils sont visiblement très  différents.Et de la même façon, ils sont différents dans leur islâmité à Allâh  'azza wa djalla.

 

D'ailleurs, Allâh a dit dans Son Livre  :

 

"...On ne peut comparer cependant celui d'entre vous qui a  donné ses biens et combattu avant la conquête... ces derniers sont plus hauts en  hiérarchie que ceux qui ont dépensé et ont combattu après. Or, à chacun, Allâh a  promis la plus belle récompense,  ..." (Coran : 57 Le Fer /10)

 

Donc, si les gens sont différents dans leur Islâm, parmi  ce qui [aide] à accroître le bel Islâm d'une personne, c'est le délaissement de  ce qui ne la regarde et concerne pas dans sa religion et dans sa vie  d'ici-bas.

 

Ainsi, si la personne musulmane veut que son Islâm soit  excellent qu'elle délaisse donc ce qui ne la regarde pas.

 

Par exemple :  S'il y a un acte et que tu hésites à l'accomplir ou non, regardes s'il fait  partie de tes affaires religieuses et matérielles importantes (hâmmah).

[Si  cela s'avère important,] accomplis-le sinon délaisses-le, le salut (as-salâmah)  est plus sain (sauf /aslam).

 

De même, ne te mêles pas des affaires des  gens, si cela ne te concerne pas [car] c'est le contraire de ce que font  certaines personnes de nos jours afin d'être au courant de la réputation (a'râd)  des gens et de leurs situations (conditions /ahwâlihim).[Unetelle,] trouve deux  personnes qui parlent, elle essaye de s'approcher d'eux afin d'écouter ce qu'ils  disent.

 

[Egalement,] elle trouve une personne qui vient de quelque part,  tu la vois s'enquérir, voir, s'empresser [auprès] de la personne elle-même et  lui dire :« D'où viens-tu ? Que t'a dis untel ? Que lui as-tu répondu ? » ou  d'autres [propos] similaires au sujet d'affaires qui ne la concernent pas et ne  lui étant pas importantes.

 

[Par conséquent,] les affaires qui ne te  regardes pas, abandonnes-les car cela fait partie de ton bel Islâm et aussi  [dans ce délaissement,] se trouve un repos (râhah) pour l'homme.

 

Donc, le  fait que l'homme ne se préoccupe que de lui-même, signifie le repos mais quant à  [son] intéressement aux situations des gens, il s'accablera alors d'une extrême  fatigue, beaucoup de bien (khayr) lui échappera sans rien pouvoir profiter [de  cela].

 

Quant à toi, fais en sorte que ta persévérance (da- bak) et ta  préoccupation (hammak) soient celles de ta [propre] personne.

 

Examines  [plutôt] ce qui t'est profitable), fais-le et ce qui t'est inutile, délaisses-le  [car il] ne fais pas partie de ton bel Islâm (husn islâmik) que de rechercher  des choses qui ne te concernes pas.

 

En outre, si nous adoptons [cette  conduite] et que l'homme commence à s'occuper de lui-même en ne s'intéressant  pas à autrui, il obtiendra alors, beaucoup de bien (khayr).Et pour ce qui est de  certaines personnes, tu les trouves [entrain de] se tracasser (machghûl) par les  affaires (chu ûn) d'autrui dans lesquelles, il n'y a aucune utilité (fâ idah),  elles perdent alors leurs temps, tourmentent leur cœur, dispersent leurs pensées  et un énorme avantage (bien /masâlih) passera à leur actif.[Aussi,] tu trouves  un homme déterminé (da ûb) qui ne se soucie que de lui même et de ce qui le  regarde, tu constates [alors] qu'il y a [un bon] résultat [dû à ce comportement]  (yantadj), qu'il [en] tire bénéfice (yathmur), qu'il parvient [à cela] (yahsul)  et qu'il se trouve [dans un état] d'apaisement du cœur et du corps.Et c'est  pourquoi, ce hadîth est énuméré parmi les paroles concises (djawâmi') du  Prophète -sallâ-llâhu 'alayhi wa sallam-.Si tu veux accomplir un acte ou le  délaisser, regardes [au préalable] s'il te concerne ou non ; s'il ne te concerne  pas, délaisses-le et délivres-en toi, et s'il te concerne, alors, consacres toi  à lui selon [son temps].En toute circonstance, tout homme est raisonnable  ('âqil), comme dans le hadîth précédent  :

« ...الْكَيِّسُ مَنْ دَانَ  نَفْسَهُ وَعَمِلَ لِمَا بَعْدَ الْمَوْتِ »

« al-kayyisu man dâna nafsahu wa 'amila limâ  ba'da-lmawt... »

« Le doué de raison est celui qui dompte (corrige) son âme  et qui œuvre pour ce qui [l'attend] après la mort. » [2]

 

Tout homme raisonnable doit veiller à oeuvrer pour ce  qu'il y a après la mort (l'Au-delà) et à se remettre en question par rapport à  ses oeuvres.

 

Et c'est Allâh qui couronne de succès [qui Il  veut].

 

[1]  : Rapporté par Tirmidhî (2317) et d'autres qui  dit qu'il est « hasan/bon ». Il a été rendu « sahîh/authentique » par l'Imâm  Al-Albânî -rahimahu-llâh- dans « sahîhu-ldjâmi' » sous  le numéro 5911. Voir« riyâdu-ssâlihîn - Le Jardin des Vertueux »

avec la vérification de Chaykh Al-Albânî -rahimahu-llâh- aux éditions « al-maktabu-lislâmî » : Page 76, hadîth n°68 du chapitre [5] : « al-murâqabah ».

[2]  : Rapporté par At-Tirmidhî (2459) et d'autres qui dit qu'il  est « hasan/bon » mais il a été rendu « da'îf/faible » par l'Imâm Al-Albânî -rahimahu-llâh- dans « da'îfu-ldjâmi' » sous  le numéro 4305. Voir« riyâdu-ssâlihîn - Le Jardin des Vertueux » avec  la vérification de Chaykh Al-Albânî -rahimahu-llâh- aux éditions « al-maktabu-lislâmî » : Page 76, hadîth n°67 du chapitre [5] : « al-murâqabah ». Tiré du Livre « riyâdu-ssâlihîn », explication (ach-charh) de Chaykh  Al-'Uthaymîn

copié de  mukhlisun.over-blog.com

 

Cheikh Mouhammad Ibn Salih  Ibn  'Outheymine



15/10/2011
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