ISLAM SELON LE CORAN ET LA SUNNA

ISLAM SELON LE CORAN ET LA SUNNA

sahih muslim

l'intelligence, répliqua le Prophète, et quand elles ont leurs menstrues, les femmes ne cessent-elles pas de prier et de jeûner des nuits durant?... Eh bien! Voilà pour celui de la religion".

La croyance en Dieu le Très-Haut est le meilleur acte

118. D'après Abou Hourayra (que Dieu l'agrée), on demanda au Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) quelle était l'œuvre la plus méritoire. "C'est, répondit-il, la foi en Dieu".
- "Et quoi encore?", lui dit-on.
- "Le djihad", ajouta-t-il.
- "Et ensuite?", demanda-t-on encore.
- "Un Hajj pieusement accompli", répliqua-t-il.

119. Abou Dharr (que Dieu l'agrée) a dit : Je demandai au Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) quelles étaient les œuvres les plus méritoires. "La foi en Dieu, répondit-il, et le djihad".
- "Et lequel des esclaves est celui dont l'affranchissement est le plus méritoire?", lui demandai-je.
- "Celui qui a coûté le plus cher, répondit-il, et auquel son maître tient le plus".
- "Et si j'en suis incapable?", repris-je.
- "Alors, répliqua-t-il, aide quelqu'un à accomplir son travail ou travaille pour le compte d'un autre qui ne sait rien faire".
- "Et si j'en suis incapable?".
- "Alors tu t'abstiendras de nuire aux gens et ce sera une sorte d'aumône dont tu bénéficieras".

120. 'Abdoullâh Ibn Mas'oûd (que Dieu l'agrée) a dit : Je demandai au Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) quelle était l'œuvre la plus méritoire. "La prière faite à point nommé", répondit-il.
- "Et quoi encore?", repris-je.
- "La piété filiale".
- "Et quoi encore?".
- "Le djihad", répliqua-t-il. Ibn Mas'ûd ajouta : "Je cessai de lui poser davantage de questions de peur de le gêner".

Le polythéisme est le péché le plus infamant. Quel péché se classe après ?

124. 'Abdoullâh Ibn Mas'oûd (que Dieu l'agrée) a dit : Je demandai au Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) quel était le péché le plus grave aux yeux de Dieu et il me répondit : "C'est que tu Lui donnes un associé, car c'est Lui qui t'a créé".
- "Certes, repris-je, cela est grave. Et quel est le péché qui vient en second lieu?".
- "C'est, répliqua-t-il, de tuer ton enfant dans la crainte de partager ta nourriture".
- "Et quoi encore?", redemandais-je.
- "De forniquer avec la femme de ton voisin", répondit-il.

Péchés capitaux et le plus grave d'entre eux

126.D'après Abou Bakra (que Dieu l'agrée), Nous étions réunis chez l'Envoyé de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui), quand il nous a dits : "Eh bien! Voulez-vous que je vous informe sur les plus graves des péchés capitaux?... Ils sont au nombre de trois : le polythéisme, l'ingratitude envers ses parents et le faux témoignage -ou suivant une variante : les paroles mensongères-". Le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui), qui était

accoudé, se mit sur son séant et ne cessa de répéter ces derniers mots au point que nous nous dîmes : Ah! S'il avait cessé". (Cette répétition a, en effet, jeté l'effroi dans les cœurs des fidèles)

127. D'après Anas (que Dieu l'agrée), le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) a dit des péchés capitaux : "Ce sont : le polythéisme, l'ingratitude envers les parents, le meurtre et le faux témoignage".

129. D'après Abou Hourayra (que Dieu l'agrée), le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) a dit : "Evitez les sept turpitudes!".
- "Quelles sont-elles, ô Envoyé de Dieu?", demandèrent les fidèles.
- "Ce sont, répondit-il, le polythéisme, la magie; le meurtre que Dieu a interdit sauf à bon droit; l'usurpation des biens de l'orphelin; l'usure; la fuite du front au jour du djihad et la fausse accusation (de fornication) des femmes vertueuses, chastes et Croyantes".

130. D'après 'Abdoullâh Ibn 'Amr Ibn Al-'As (que Dieu agrée le père et le fils), l'Envoyé de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) a dit : "Parmi les péchés capitaux figure le fait qu'un homme injure ses parents".
- "Arrive-t-il, ô Envoyé de Dieu, qu'un homme insulte ses parents?", s'exclama-t-on.
- "Oui, c'est quand on injure le père d'un autre qui à son tour répond en insultant le père de l'injurier et quand on injure la mère de quelqu'un qui se venge en insultant celle de l'injurier".

Celui qui meurt sans ne rien associer à Dieu entrera au Paradis, et celui qui meurt polythéiste ira en Enfer

134. D'après 'Abdoullâh Ibn Mas'oûd (que Dieu l'agrée), Le Prophète a dit : "Entrera en Enfer quiconque mourra en invoquant un associé en dehors de Dieu". Et moi ('Abdallâh) d'ajouter : "Et entrera au Paradis quiconque mourra en vouant à Dieu un culte exclusif".

137. D'après Abou Dharr (que Dieu l'agrée) : L'Envoyé de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) a dit : Gabriel (que la paix soit sur lui) vint m'annoncer cette bonne nouvelle : "Quiconque de ta Communauté meurt sans rien associer à Dieu, entrera au Paradis".
- "Même, m'exclamai-je, s'il avait commis la fornication ou le vol?".
- "Même s'il avait forniqué ou volé", m'assura-t-il.

Interdiction de tuer un polythéiste après qu'il eut témoigné qu'il n'y a d'autre divinité à part Dieu

139. D'après Al-Miqdâd Ibn Al-'Aswad (que Dieu l'agrée) J'ai dit à l'Envoyé de Dieu : "Figurez-vous que je me suis heurté à un polythéiste qui en m'ayant livré combat, m'amputerait la main avec son sabre, puis se réfugierait derrière un arbre où il prononcerait la profession de foi. Aurais-je droit à le tuer ou non (pour se venger) après qu'il eut prononcé la profession de foi?". L'Envoyé de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) me répondit par le négatif.
- "Mais, ai-je repris, il m'a coupé la main, et ce n'est qu'après cela qu'il a déclaré sa conversion à l'Islam. Pourrais-je donc le tuer?".

140. Ousâma Ibn Zayd (que Dieu agrée le père et le fils) a dit : L'Envoyé de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) nous envoya à la tête d'un escadron contre les Al-Huraqât de la tribu de Juhayna. Nous les surprîmes au matin et les mîmes en déroute. J'attrapai un des ennemis qui s'écria aussitôt : "Il n'y a d'autre divinité que Dieu!". Quand même, je le tuai; mais je ne puis pour autant rester la conscience en paix. A notre retour (à Médine), je racontai cet événement au Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) qui me dit : "A-t-il dit qu'il n'y avait d'autre divinité que Dieu et tu l'as tué quand même?!".
- "Il ne l'a dit que pour éviter la mort!", me justifiai-je.
- "As-tu sondé son cœur pour vérifier s'il est sincère ou non dans cette attestation?".
Le Prophète ne cessa de répéter cette réprimande au point que je souhaitai que je n'aurais embrassé l'Islam que ce jour-ci (pour qu'une telle faute sévère ne lui soit pas inscrite dans son passif de musulman).
Sa'd commenta (voyant Ousâma rangé de regrets amers) : "Moi, par Dieu! Je ne jugerai qu'un homme doit être tué sans que Dhû Al-Bûtayn (il voulait dire Ousâma qui était un gros ventru) ne le trouve tel". Or, un homme s'exclama : Dieu n'a-t-il pas dit : {Et combattez-les jusqu'à ce qu'il ne subsiste plus d'association, et que la religion soit entièrement à Dieu...!}
Et Sa'd d'ajouter : "Nous avons évidemment combattu pour qu'il ne subsiste pas d'association; cherchez-vous, toi et tes compagnons à combattre pour qu'il y ait association?"

A propos des paroles du Prophète : "Il n'est pas des nôtres celui qui porte les armes contre nous"

143. Selon Abdoullâh Ibn 'Omar (que Dieu agrée le père et le fils) : l'Envoyé de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) a dit : "Quiconque dirige une arme contre nous, n'est pas des nôtres".

145. D'après Abou Moûsa (que Dieu l'agrée), le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) a dit : "Celui qui porte les armes contre nous n'est pas des nôtres".

Interdiction de se frapper les joues, de déchirer les encolures des robes et de proférer des paroles antéislamiques

148. D'après 'Abdoullâh Ibn Mas'oûd (que Dieu l'agrée) a dit :

Le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) a dit : "Il n'est pas des nôtres celui qui se frappe les joues, qui déchire les encolures de ses vêtements et qui profère des invocations de l'époque antéislamique (manières extravagantes d'exprimer sa mélancolie à la suite d'un malheur quelconque)".

Interdiction du colportage des ragots

151. Houdhayfa (que Dieu l'agrée) a dit : J'ai entendu le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) dire : "Jamais une mauvaise langue n'accédera au Paradis".

Interdiction de traîner l'izâr, de rappeler à quelqu'un l'aumône qu'on lui a faite et de faire écouler sa marchandise par un serment, et les trois catégories de personnes que Dieu ne regardera pas au Jour de la Résurrection, ne purifiera pas et qui subiront un châtiment douloureux


- "Ne le tue pas, répéta l'Envoyé de Dieu, car si tu le tues, il sera dans l'état où tu étais avant de l'exécuter (musulman), et toi tu te trouveras dans celui où il était avant de se convertir (mécréant)".



06/12/2011
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