ISLAM SELON LE CORAN ET LA SUNNA

ISLAM SELON LE CORAN ET LA SUNNA

verset 10 sourate "qaf"

«Ainsi que les hauts palmiers aux régimes superposés » (TSC[1], Qâf : 10)

 

Ce verset provient du premier quart de la sourate de «Qaf » [2]. Cette dernière, est une Sourate ‘Makkiya’[3]  ou Mecquoise comportant 45 versets après la Bassmalah[4].  Son idée principale explique deux concepts importants : la dernière révélation divine et la résurrection à venir. Elle montre également comment les polythéistes et les idolâtres ont renié ces deux vérités depuis le temps de la révélation à nos jours et continueront à le faire jusqu’au jour du jugement dernier. C’est la raison pour laquelle Allah (Que Son Nom soit exalté) jure au début de la sourate, Lui qui n’a pas à le faire, par le Saint Coran. Et les autres versets se succèdent riches en preuves cosmiques démontrant l’absolutisme de la puissance divine dans la création de l’Univers et tout ce qu’il contient, ainsi que Sa capacité de mettre fin à toute forme de vie et de la ressusciter par la suite. D’ailleurs, cette notion de résurrection a toujours été l’excuse des polythéistes et idolâtres et de ceux qui ont été détournés du droit chemin à cause de leurs croyances aberrantes et fausses.

 

La sourate explique par la suite le cycle vie - mort, la décomposition des corps, leur résurrection, leur rassemblement et leur épreuve ainsi que de leur mérite. Elle mentionne également les signes annonciateurs de l’Heure ainsi que la surveillance divine à laquelle rien n’échappe.

 

Par la suite, cette sainte sourate évoque quelques unes des réactions des polythéistes et des tyrans le jour du jugement dernier, leurs essais non fructifiants de rejeter la responsabilité de leurs actes blâmables sur leur ‘qarine’ ou double parmi les démons humains ou djinns et la réaction de ces derniers vis à vis de telles accusations. La sourate stipule que la fin d’une telle argumentation est de les jeter tous ensemble en Enfer. Alors que les pieux adorateurs seront récompensés par le Paradis.

 

La sourate réconforte le dernier des prophètes (BP sur lui) et ceux qui ont cru en lui et leur demande d’avoir de la patience devant les préjudices causés par les polythéistes, idolâtres et tous ceux qui se sont égarés à cause de leurs mauvaises croyances et leurs religions altérées. Ceux qui n’ont pas compris et n’ont pas considéré ce qui est arrivé aux différentes communautés avant eux, et leurs fins tragiques à cause de leur mécréance en Allah (que Son Nom soit glorifié) et leur rejet des prophètes et messagers de Dieu.

 

La sourate prône l’adoration de Allah le créateur et de s’y conformer et de ne Lui attribuer ni associé, ni semblable, ni disputeur, et ni descendance ou campagne. De tels attributs sont propres aux créatures et Allah est exalté de toutes ces caractéristiques.

La sourate insiste également sur le rôle du prophète (BP sur lui) qui consiste à rappeler les ordres divins et Ses interdits sans contrainte ni force, car l’une des bases de l’Islam stipule que nulle contrainte en religion.

 

Et à cause du magnifique style de cette sourate, de son influence manifeste sur l’ouie, le cœur et le cerveau, et du fait qu’elle célèbre plusieurs vérités concernant l’existence, le dernier des prophètes et messagers (BP sur lui), l’utilisait souvent comme sujet des prônes des deux Eids (fêtes musulmanes) et de la prière du vendredi, ainsi que des sermons qu’il faisait pendant les assemblées. Il l’utilisait pour toucher, avec ce qu’elle contient comme maximes et signaux, les cœurs distraits et pour faire entendre des oreilles rendues sourdes par arrogance et pour éclairer des cerveaux obscurs. Il l’utilisait car quoi que l’homme puisse dire et même s’il est un fin linguiste, il ne pourra jamais arriver à une telle éloquence et un tel style divin que nul être humain ne pourra égaler.

 

Parmi les signes cosmiques dans la sourate de ‘Qâf’

 

  1. Après la décomposition du corps, il devient poussière sauf le coccyx à partir duquel l’homme a été créé et duquel il sera ressuscité, comme l’ont signalé le prophète (BP sur lui), le quatrième verset de la sourate et que la recherche scientifique a prouvé.

 

  1. Le ciel est une structure bien ficelée, embellie d’étoiles et sans fissures. De plus, la notion d’espace vide de toute forme de matière ou d’énergie est inexistante au niveau du ciel.

 

  1. La terre a une forme ellipsoïdale parce qu’elle est allongée à l’infini et cet allongement à l’infini est le summum de la sphéricité.

 

  1. La formation des montagnes est ultérieure à celle de la terre. Les montagnes représentent les piliers de la terre qui la stabilisent durant sa rotation et sa révolution et les stabilisateurs des couches rocheuses pour empêcher la terre de branler et de se déséquilibrer.

 

  1. Tout ce qui a été créé respecte le principe de dédoublement qui est une loi qu’Allah a appliquée à toutes Ses créatures afin qu’Il soit le seul à avoir l’unicité absolue. Ce principe a été prouvé par les recherches scientifiques.

 

  1. Allah est le seul qui contrôle et gouverne le cycle de l’eau autour de la terre et la fait descendre pure du ciel pour ressusciter toute forme inerte dans le sol et faire pousser des jardins et le grain qu’on moissonne, grâce à Son infinie Connaissance et à Son ultime sagesse. Allah (que Son nom soit exalté) présente l’analogie entre la ressuscitation des morts le jour de la résurrection et celle des plantes à partir de la terre inerte après les avoir arroser d’eau de pluie. Ce qui prouve l’inéluctabilité de la résurrection et de sa nécessité.

 

  1. Description des palmiers, de leur hauteur et leurs régimes superposés.

 

  1. L’affirmation de la certitude que l’homme a été créé par Allah (que Son nom soit glorifié) et que c’est Lui le créateur de toutes choses, et que la mort est une vérité inévitable pour toutes les créatures et que c’est Allah qui donne la vie et la mort et que les premières créatures témoignent au Créateur de la capacité à recréer d’autres créatures.

 

  1. L’affirmation de la vérité qui stipule que les cieux et la terre ont été créés en six phases successives que les sciences acquises essayent de comprendre.

 

  1. La description de l’ouverture de la terre par (fracture) délitage ou exfoliation, pour faire sortir ce qui y était enterré comme charnier. Cette opération d’exfoliation est différente de celle de fendillement ou de création de failles décrite dans un autre verset, ce qui prouve la précision scientifique des paroles divines.

 

Chacune de ces indications nécessite que l’on s’y intéresse, mais je me contenterai de traiter uniquement le septième point de ma liste d’indications qui parle des hauts palmiers aux régimes superposés. Mais avant cela, j’aimerai faire une brève présentation des différentes interprétations des versets faites par différents exégètes.

 

Interprétations des exégètes

 

Allah (Que Son nom soit exalté) dit –ce qui peut être traduit comme : « Ainsi que les hauts palmiers aux régimes superposés » (TSC, Qâf : 10)

 

Selon A’tabary: l’expression ‘Ainsi que les hauts palmiers’ ‘Bassiq’ en arabe indique la longueur des palmiers et ‘aux régimes superposés’ ou ‘Tal’e Nadeed’ indique la superposition des régimes.

 

Toutes les autres exégèses ont donné à peu près la même interprétation aux versets, il n’est donc pas nécessaire de les indiquer malgré la valeur de chacune d’entre elles.

 

Indications scientifiques dans les versets

 

 « Ainsi que les hauts palmiers aux régimes superposés » (TSC, Qâf : 10)

Ce verset fait allusion à une espèce de palmiers caractérisée par des troncs longs qui dépassent les 30 mètres de hauteur alors qu’il existe d’autres espèces dont la hauteur de la tige ne dépasse par les deux mètres. Ainsi, la sagesse divine, dans la description des palmiers haut et de leurs régimes superposés, est mise en évidence. Ceci indique également la Puissance divine dans la création de palmiers de cette hauteur et de leur donner des caractéristiques tangibles ou tacites et de les donner en exemples dans 20 versets différents du Saint Coran, ce qui les différencie des autres espèces végétales (plantes et fruits).

 

Parmi les caractéristiques visibles du palmier, sa capacité à s’enraciner dans la terre, ce qui le rend plus stable, sa capacité à résister aux vents et à supporter la sécheresse et les températures élevées, sa longévité, sa grande production sous les conditions climatiques très difficiles, la diversité de ses espèces et de leurs fruits au niveau taille, couleur, goût et utilité, ainsi que les différentes utilisations de ses différentes parties.

 

Et parmi les caractéristiques internes du palmier, que Allah lui a donné pour accomplir ses fonctions vitales, sa capacité d’utiliser l’eau des nappes souterraines et les éléments composants le sol et d’en extraire les éléments nutritifs selon ses besoins, et de faire distribuer cette sève aux différentes parties du palmier, jusqu’à son niveau le plus élevé, ses feuilles et ses fruits.

 

Les palmiers appartiennent à la familles des Arecaceae (Palmae) qui réunit environ 200 espèces et plus de 4 000 genres d’arbres, arbustes et plantes grimpantes, que l’on trouve généralement dans les régions tropicale et tempérées. Certaines espèces, comme le palmier dattier peuplent les régions désertiques arides où la température dépasse les 50 °C et la température de la surface de la terre atteint les 90 °C, et où les précipitations sont rares, d’où la préparation par Allah, de ce genre de palmiers pour se satisfaire de quantités minimes d’eau.

 

L’importance de l’eau dans la vie du palmier

 

Il est évident que l’eau est une nécessité vitale, c’est la raison pour laquelle, elle existe en grandes quantités pouvant atteindre 95% du poids de certaines espèces (animales ou végétales). L’eau a été dotée par Allah d’une composition chimique et naturelle qui lui permet de faire fondre plusieurs solides ou gazs, et de se mélanger facilement à plusieurs autres liquides. C’est la raison pour laquelle l’eau est considérée comme un milieu idéal pour accomplir tous les processus vitaux et pour rafraîchir les températures des corps d’êtres vivants grâce à l’évaporation.

 

Les plantes en général, et les végétaux supérieurs en particuliers et plus spécifiquement les plantes en milieu désertique ont besoin de grandes quantités d’eau qu’elles puisent des nappes souterraines grâces à leurs racines.

 

L’eau existe dans le sol sous forme de fines capillarités entre les pores existants dans les particules du sol ou collée aux particules très hydrophiles telles que les argiles et l’humus.

 

L’eau parvient au sol sous forme de pluie, d’eau d’irrigation ou à partir des nappes souterraines. Et à cause de la rareté de l’eau dans les régions désertiques, Allah (que Son nom soit exalté) les a dotées de réserves d’eau qui proviennent de précipitations survenues il y a des milliers d’années avant la désertification. Et c’est la raison pour laquelle Allah a fait don au palmier de cette capacité de parvenir aux niveaux humides dans le sol grâce à ses racines adventives. Et a protégé son tronc avec une sorte d’énormes écailles formées à partir d’anciennes palmes (bases coupées d’anciens pétioles) et formant ainsi une gaine fibreuse protectrice. Les palmes sont reliées au tronc par des bases de pétioles qui engainent plus ou moins le tronc permettant à ce dernier d’être plus solide, qui gardent l’eau et l’empêchent de s’évaporer, et protègent le tronc des changements climatiques, de l’érosion et des attaques animales.

 

Les feuilles de palmier sont appelées palmes et Allah les a dotées d’une nature pennée et coriace qui permet la rétention d’eau. Elles sont formées d’un limbe divisé en pinnules qui présentent un ou plusieurs plis sur leur axe et autour de l’axe de la palme et qui peuvent être pointues et dont les bases sont souvent transformées en épines pour réduire la fuite d’eau due à l’évapotranspiration. Allah a également protégé les fleurs des palmiers en les enveloppant d’une gaine imperméable, entourée elle même de fibres rougeâtres qui aident à garder l’eau contenue dans les fleurs et les ‘racèmes’ ou ‘rameaux’ qui sont de grosses branches sur lesquelles les fleurs sont groupées en inflorescence ou en épis. L’ensemble de ces racèmes et fleurs est appelé spadice.

 

L’eau est absorbée du sol par le système racinaire du palmier grâce à la pression racinaire, due à la pression osmotique, qui est la différence entre le flux d’eau entre les composantes du sol et les sèves contenues dans les vaisseaux de bois du palmier. L’eau s’infiltre entre les racines pour atteindre les cellules de l’écorce de la tige, pour arriver à sa partie interne et enfin aux vaisseaux de bois au cœur du palmier à travers des cellules spéciales. Ce mouvement de l’eau à l’intérieur des cellules du palmier est contrôlé par la graduation progressive de son potentiel d’une cellule à l’autre. De plus Allah (L’exalté) a doté l’eau des caractéristiques naturelles qui lui permettent d’être parmi les liquides qui présentent une forte cohésion et adhésion, et le deuxième liquide après le mercure à réaliser le phénomène de la tension superficielle grâce à sa bipolarité dont Allah a dotée ses deux composants.

 

Ainsi, avec l’augmentation de cette tension superficielle, l’eau gagne en force et peut grimper à travers les vaisseaux qui la contiennent. Et plus le diamètre de ces vaisseaux est petit et plus grande est la vitesse avec laquelle l’eau grimpe pour atteindre les niveaux les plus élevés. Cette caractéristique de l’eau est appelée ‘capillarité’, qui permet à l’eau d’être absorbée par les racines et d’atteindre toutes les régions du palmier (couronne, palmes, fleur, etc.). Ainsi, l’eau, avec tout ce qu’elle contient comme éléments, traverse toute la plante de haut en bas en un mouvement continu, aidée par la tension due au processus d’évapotranspiration par lequel, la plante élimine l’excès d’eau sous forme de vapeurs d’eau vers l’extérieur à travers ses pores présents sur les feuilles.

 

Ce processus d’évapotranspiration est influencé par la taille et la distribution des pores sur la plante, par la température et l’humidité dans son environnement, ainsi que par la force du vent et la composition interne des feuilles et folioles. Ce processus est également aidé par ce que l’on appelle la ‘sudation’ présente chez les plantes dans les régions très humides.

 

La volonté divine a voulu que les diamètres des vaisseaux de bois au cœur des palmiers soient très petits, ce qui favorise la distribution et la montée rapide de la sève nutritive, grâce à la fonction de capillarité, jusqu’au sommet qui peut être à une hauteur pouvant atteindre plus de 30 mètres. Grâce à cette fonction de capillarité, à la pression racinaire et à la tension due à l’évapotranspiration, une tension équivalente à des dizaines de pressions atmosphériques s’accumule à l’intérieur du palmier et permet de distribuer la sève brute, à travers les vaisseaux de bois, depuis les racines du palmier jusqu’à son sommet, et de vaincre ainsi, les forces de la gravité. Alors que la sève élaborée, formée dans les feuilles du palmier, est transportée grâce à des cellules spéciales (phloèmes) dans le sens inverse, influencée par la force de gravité.

 

Les parties principales du palmier

 

1. Le système radiculaire

Le système radiculaire du palmier dattier commence à se former juste après avoir planté le noyau, dans le cas où la multiplication se fait à partir de ce dernier, ou à partir de plants, ou encore grâce aux méthodes de transplantation de tissus. Le système radiculaire qui se forme après que la graine de palmier germe est appelé racines pivotantes et ces racines primaires n’ont qu’une courte durée de vie et elles sont, par la suite, remplacées par des racines adventives qui se développent à partir des côtés du tronc. Ces racines deviennent de plus en plus nombreuses et s’épaississent avec l’âge et avec le développement de la plante. Elles sont de nature fibreuse, et elles sont dépourvues de poils. Elles absorbent l’eau et les éléments nutritifs du sol à travers leurs cellules superficielles. Le palmier se caractérise par sa capacité incroyable à former des racines et à les insérer profondément dans le sol (surtout la terre sablonneuse), ce qui lui assure sa rigidité et son maintien sur le sol

 

2. Le système végétatif :

 

 Il comprend :

  • Stipe du palmier : le tronc du palmier (stipe) est cylindrique, avec un diamètre compris entre 40 et 90 cm et une hauteur qui peut être de moins de deux mètres ou atteindre plus de 30 mètres. Il n’est jamais ramifié et il est recouvert d’une sorte de fibres et d’énormes écailles (bases coupées d’anciens pétioles) qui le protégent des intempéries, des parasites, l’aident à retenir l’eau qu’il contient et à se maintenir droit au dessus de la surface de la terre.

 

  • La couronne foliaire : elle comprend le bourgeon terminal au sommet du palmier, où la sève élaborée est stockée. Ce bourgeon est le seul responsable de la croissance verticale du palmier et du développement de la touffe de feuilles et par la suite des fleurs et fruits. Et s’il meurt, le palmier meurt également. C’est la raison pour laquelle Allah l’a doté d’une gaine protectrice formée à partir des bases de palmes l’engainant et le protégeant des variations de températures et de climat.

Cette couronne se divise en une partie inférieure appelée médulle ou cœur de palmier où se développent les palmes et les fibres, et une partie supérieure, appelée spadice, à partir duquel se forment les régimes. La branche de la grappe ou rafle comprend la partie située entre les rameaux et la base les reliant au stipe. Le régime, quant à lui, porte les hampes ou rameaux (fines branches qui portent les baies).

 

  • Le feuillage : les feuilles de palmier sont appelées palmes, elles sont composées et pennées et leur taille est comprise entre trois et six mètres. Chaque palmier développe, chaque année, entre 10 et 20 palmes à partir du sommet du stipe. La palme est formée d’un limbe (nervure centrale), long, souple et rigide, qui s’élargit vers la partie reliée au stipe et devient étroit vers son extrémité et dont la couleur varie entre le jaune, le rouge foncé et le brun. Ce limbe porte entre 120 à 240 pinnules, dont la longueur varie entre 15 et 100 cm et entre 1 et 6 cm de largeur. Il porte également des épines solitaires ou regroupées à la base inférieure de la feuille où chaque épine représente une pinnule modifiée. Ces pinnules sont reliées à l’axe de la palme par une turgescence à la base de celle-ci. Et la queue de chaque palme est entourée par une gaine, d’où sortent les fibres rougeâtres qui engainent le stipe et lui assurent plus de rigidité et de force et l’aident à retenir les liquides qu’il contient.

 

  • L’inflorescence et la floraison : l’inflorescence est un épi caractéristique nommé spadice qui se développe sous l’aisselle de la palme. Elle est complexe et ramifiée en plusieurs rameaux qui portent les fleurs. Le spadice quant à lui, est un épi complexe qui comporte des branches modifiées, charnues et fournies (rameaux) et les fleurs qui sont unisexuées (mâles ou femelles), étagées et dépourvues de pétioles, c’est à dire qu’elles sont disposées directement sur les rameaux. Plus de 10 000 fleurs sont regroupées sur un même régime et de là vient l’expression coranique –ce qui peut être traduit comme : «Ainsi que les hauts palmiers aux régimes superposés » (TSC, Qâf : 10). L’inflorescence est portée par un axe qui la relie au sommet du stipe.

 

Les fleurs mâles sont blanchâtres et se trouvent dans les plantes mâles, alors que les fleurs femelles sont jaunâtres et plus petites que les fleurs mâles et se trouvent sur les plantes femelles. Et dans les deux cas, le spadice, qui regroupe fleurs, rameaux et régime, possède une bractée coriace et ligneuse, la spathe, qui entoure et protège les fleurs.

 

Les inflorescences mâles, qui portent des fleurs soudées entre elles, sont caractérisées par leurs rameaux courts et par l’abondance de leurs régimes, alors que les inflorescences femelles possèdent moins de fleurs espacées entre elles et sont portées par des rameaux plus longs et plus fins.

 

Après la pollinisation, soit naturelle allogame (par les insectes et le vent) ou artificielle (assistée par l’homme), l’un des trois carpelles composants la fleur femelle produira le fruit, alors que les deux autres se réduisent et finissent par tomber.

 

La frutescence du palmier dattier se compose donc de la spathe, des régimes, des rameaux et des fruits. Le fruit du dattier est une baie charnue, qui comporte un noyau monocotylédone où l’embryon se développe en se nourrissant de la paroi endorspermique sous forme coronaire qui le protége au même temps.

 

Dans le cas où la pollinisation n’a pas eu lieu, les trois carpelles se développent et produisent des fleurs sans noyau et qui n’ont aucune valeur économique ou nutritive.

 

Le palmier est planté pour ses fruits nutritifs, pour ses palmes, son bois et pour ses fibres qui ont diverses utilisations.

 

Gloire à Dieu qui a révélé Ses paroles véridiques depuis plus de 14 siècles –ce qui peut être traduit comme : «Ainsi que les hauts palmiers aux régimes superposés » (TSC, Qâf : 10). Puis viennent, par la suite, les sciences acquises pour nous confirmer la magnificence des forces dont Allah (que Son nom soit exalté) a dotées le palmier pour pouvoir aspirer la sève nutritive depuis les racines et les faire monter jusqu’au plus haut point de l’arbre. Elles nous confirment également la superposition des régimes produits à partir de plus de 10 000 fleurs superposées sur la même spathe. De telles vérités qui n’étaient pas connues lors des premiers temps de la révélation ni pendant les longs siècles qui ont suivis, sont restées inscrites dans le Saint Coran, preuves divines que le Coran est bien la parole divine et preuves que notre prophète Mohammed (Paix et salut soient sur lui) est bien le dernier des messagers.

 

Qu’Allah accorde Sa grâce et Sa paix à notre maître Mohammad le prophète analphabète, le probe, ainsi qu’à sa famille, ses compagnons et ceux qui suivront sa sagesse et sa voie jusqu’au Jour du jugement. Louange à Dieu, seigneur de l’univers.

 

 

 


 

[2] Qaf une des initiales comme celles trouvées au début de plusieurs autres sourates, n’ayant aucun sens en particulier, et le prophète lui même ne semble pas avoir précisé leur signification; d’où d’innombrables interprétations suggérées par les commentateurs

[3] Makkiya : Se dit de toutes les Sourates qui ont été révélées à Mekkah (

[4] Bassmalah: “Au nom de Dieu, le Miséricordieux, le très Miséricordieux’ c’est le premier verset du Coran, elle préface toutes les Sourates du Coran sauf le Chapitre 9

 



27/07/2011
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