ISLAM SELON LE CORAN ET LA SUNNA

ISLAM SELON LE CORAN ET LA SUNNA

verset 22 sourate "al-baqara"la vache

II. « C’est Lui qui vous a fait la terre pour lit, et le ciel pour toit; qui précipite la pluie du ciel et par elle fait surgir toutes sortes de fruits pour vous nourrir, ne Lui cherchez donc pas des égaux, alors que vous savez (tout cela). » (TSC[1], Al-Baqara ‘la vache’ : 22)

 

Ce saint verset vient au début de la Sourate d’ ‘Al Baqara’, une sourate médinoise composée de deux cent quatre-vingt-six (286) versets outre la Basmalah[2]. C’est pourquoi elle est la sourate la plus longue du Coran Sacré, et la première sourate après la Fatiha selon le classement des sourates du Livre Saint “Al Moshaf Al Sharif”.

 

Le Prophète (BP sur lui) l’a admirablement glorifiée en proclamant parmi ses mérites que Satan abhorre toute maison où l’on récite cette sourate.

 

L’axe principal de la sourate tourne autour de nombre de principes islamiques, de questions relatives au culte, des normes régissant la morale et les lignes de conduite ainsi que des piliers assurant la stabilité de la foi, dont entre autres :

 

  1. Croire en Allah (que Son Nom soit Béni et Exalté), le Dieu Unique (sans associé ni semblable ni concurrent), croire en Ses Anges, en Ses Livres Sacrés, en Ses Prophètes et en le Jour du Jugement Dernier ;

 

  1. Croire en l’unité du genre humain sans discrimination, qu’elle soit à base ethnique, raciale ou de n’importe quelle autre nature, étant donné que l’Humanité entière tire son origine d’Adam et d’Eve (que la Paix et le Salut leur soient accordés.)

 

  1. Adhérer aux cinq piliers de la Religion, à savoir :
    1. L’attestation qu’il n’y a aucune autre divinité qu’Allah (sans associé ni semblable), et que Mohammad est le Messager d’Allah;
    2. L’accomplissement de la prière;
    3. Le versement de l’aumône légale “Az-Zakât”;
    4. Le jeûne du Ramadan; et
    5. Le pèlerinage une seule fois si l’on possède les moyens.

 

  1. Eviter toute distinction entre les Messagers d’Allah, sachant que c’est exclusivement à Allah de marquer Sa préférence pour un de Ses messagers par rapport à l’autre; et couronner la croyance en ces Messagers, dans leur totalité, par la croyance en le dernier des Prophètes, notre maître Mohammad (BP sur lui), de même qu’en la mission finale qui lui fut révélée et qui fut préservée dans le Saint Coran et dans son honorable Sunna.

 

 

Parmi les signes cosmiques dans la sourate d’Al Baqara

  1. Verset 2 : Confirmant que le Saint Coran est un livre duquel aucun être ne peut douter qu’il vient de la part d’Allah. Les recherches scientifiques le prouvent au fur et à mesure de chaque mot, chaque lettre, et chaque signe qui y figurent.

 

  1. Verset 10 : Faisant référence aux maladies qui atteignent effectivement le coeur dont, entre autres, la peur, la méfiance et le doute, et ce, dans un temps où aucune de ces maladies n’était encore connue.

 

  1. Verset 17 : Faisant la distinction entre la lueur, la lumière et le feu, et établissant la comparaison entre les ténèbres et la lumière, ce qui représente en soi une des vérités scientifiques que l’Homme n’a pu explorer que récemment.

 

  1. Verset 19 : Désignant l’averse, pour ainsi dire la pluie abondante, surtout la nuit quand il pleut à torrent. Ce fracas terrestre de pluies chargées de tonnerre, d’éclairs, de foudres et de tempêtes. Tout un amalgame unique de phénomènes cosmiques qui n’ont été compris que dernièrement.

 

  1. Verset 20 : Faisant référence à la perte de la vue si l’on fixe les yeux sur la lumière de l’éclair, tout en soulignant que l’ouïe passe avant la vue.

 

  1. Verset 21: Attestant qu’Allah (que Son Nom soit Béni et Exalté) est le créateur de toute chose dans l’univers.

 

  1. Verset 22 : Faisant référence au nivelage de la terre et son aplanissement, à l’édification perfectionnée et robuste du ciel, à la pluie que donnent les nuages et qui est à l’origine de la poussée d’une diversité de fruits, puis à l’interdiction de l’idolâtrie.

 

  1. Verset 26 : Offrant l’exemple du moustique et tout ce qui le dépasse, étant donné qu’il est un des insectes particulièrement singularisés par la minutie de la composition de son corps.

 

  1. Verset 29 : Mettant en relief le fait que la mort est à la fois préalable à la vie et lui est postérieure, et qu’Allah a créé tout ce qui est sur terre puis a orienté Sa volonté vers le ciel et créa sept cieux superposés, qu’Il est au courant de toutes choses.

 

  1. Verset 50 : Attestant l’épisode de la mer qu’Allah a fendue pour Moïse (que le Salut lui soit accordé ainsi qu’à notre prophète) en deux, lequel fut sauvé avec ses compagnons alors que Pharaon a péri avec ses soldats; des réalités que l’Histoire a rapportées plus tard.

 

  1. Verset 60 : Confirmant l’épisode du jaillissement de douze sources d’eau du rocher d’une seule frappe du bâton de Moïse (que le Salut lui soit accordé) sur la rive Est de l’archipel de Suez, dans la région connue de nos jour sous le nom de ‘sources de Moïse’.

 

  1. Versets 115 et 142 : Employant le couchant et le levant (l’Est et l’Ouest) comme définition de l’univers entier.

 

  1. Versets 144, 149 et 150 : Faisant référence à la désignation de la mosquée sacrée comme direction (Qibla) de tous les Musulmans, cette mosquée dont la science a affirmé sa centralité par rapport à la terre ferme.

 

  1. Verset 164 : Faisant référence à la création des cieux et de la terre, à la succession alternée de la nuit et du jour, aux vaisseaux qui naviguent en mer, chargés de biens avantageux aux gens, à la pluie qui tombe du ciel pour irriguer la terre une fois morte, et désaltérer les animaux de toute espèce, qu’Allah répand, aux vents dont les forces et les directions sont variables, aux nuages assujettis entre le ciel et la terre, le tout servant de signes et de preuves qu’Allah a donnés à ceux qui sont doués de raisonnement et d’intelligence.

 

  1. Verset 189 : Confirmant que les nouvelles lunes permettent de compter le temps pour les transactions de la vie courante des gens et déterminent les dates du Pèlerinage “Al Hadjj”.

 

  1. Verset 219 : Mettant en exergue les dommages que l’alcool et les jeux de hasard comportent, des dommages qui sont bien plus importants que toute utilité qui pourrait en être tirée.

 

  1. Verset 222 : Soulignant le mal que causent les menstruations des femmes.

 

  1. Verset 265 : Confirmant que si une Djannah (un jardin épais aux branchages touffus) sur une colline surélevée reçoit une averse (une pluie abondante), elle donnera deux fois plus de fruits. Ceci ne lui est pas nuisible puisque la menace d’être éventuellement noyée par les torrents n’existe pas, et ce du fait de sa surélévation, de sorte que la décrue de l’eau se fait rapidement une fois le jardin ayant eu sa suffisance d’eau.

D’autre part, même si elle ne reçoit que peu d’eau, cette rosée (la pluie fine ou cet embrun) lui est suffisante pour irriguer ses plantes et faire pousser ses fruits.

Ceci signifie que ce jardin s’épanouira donc et donnera ses fruits que l’eau soit abondante ou rare.

 

On assiste ainsi à une assimilation basée sur une réalité scientifique bien établie. L’assimilation de ce jardin aux aumônes des croyants sincères qui ne sont jamais vaines puisqu’elles sont faites de bon coeur dans le but d’être agréées d’Allah, et qu’elles trouvent leur source dans la foi : ce qui est chez Allah s’épanouit et s’améliore quelque soit sa quantité, exactement comme le jardin qui s’épanouit sur la colline et profite aussi bien d’une eau abondante que d’une eau rare.

 

Chacune de ces questions nécessite d’être traitée indépendamment de l’autre. C’est pourquoi je vais limiter mon discours pour l’instant aux deux versets 21 et 22 de la sourate d’Al Baqara, lesquels soulèvent cinq questions déterminées, à savoir :

 

  1. L’attestation qu’Allah (que Son Nom soit Béni et Exalté) est le créateur de toutes les créatures.
  2. Le nivelage de la terre et son aplanissement.
  3. L’édification du ciel de façon perfectionnée et robuste.
  4. La précipitation de la pluie du ciel.
  5. Le surgissement des fruits grâce à l’eau.

 

Tout ceci aboutit à une conclusion finale interdisant l’idolâtrie, et cela de façon catégorique.

 

Avant d’entamer l’examen de chacune de ces questions, il me parait impératif de passer en revue les propos de nombre d’exégètes classiques et contemporains au niveau de l’interprétation de ces deux versets.

 

Interprétations des exégètes de ces paroles d’Allah (que Son nom soit exalté)

{ C’est Lui qui vous a fait la terre pour lit, et le ciel pour toit; qui précipite la pluie du ciel, et par elle fait surgir toutes sortes de fruits pour vous nourrir, ne Lui cherchez donc pas des égaux, alors que vous savez (tout cela). } (TSC, ‘Al-Baqara’, ‘La Vache’ : 22).

 

L’auteurdu “À la Lumière du Coran” « Al-Dhilâl » (qu’Allah lui accorde Sa miséricorde) avance comme exégèse de ces deux versets ce qui suit: « C’est l’appel adressé à l’ensemble des humains pour adorer leur Dieu qui les a créés de même que leurs antécédents, leur Dieu qui S’est singularisé par la création et doit être par la suite Singularisé par l’adoration. Cette adoration a un objectif à atteindre, c’est celui qu’exprime le verset :{Ainsi atteindriez vous à la piété}. »

 

Ainsi atteindriez-vous peut être cette image exclusivement sélectionnée parmi les autres images de l’humanité, celle des adorateurs d’Allah, ceux qui craignent Allah, qui se sont acquittés du droit de la divinité créatrice, et ont exclusivement adoré le Créateur, le Seigneur de toutes les générations qu’elles soient contemporaines ou révolues, le créateur de tout le monde, et Celui qui pourvoit à leur subsistance provenant de la terre et du ciel, sans concurrent ni associé : {C’est Lui qui vous a fait la terre pour lit}.

 

Une expression qui dénote de l’aisance au niveau de la vie que les hommes mènent sur cette terre et sa préparation pour qu’elle leur serve de foyer confortable et refuge sûr, juste comme un lit. Un lit tellement fréquenté par les gens qu’ils finissent par l’oublier, oublier ce qu’Allah leur a aplani, oublier cette harmonie dont Allah a dotée la terre pour assurer à ces gens les sources de gagner leurs vivres, les moyens de repos, et les biens de consommations soumis à leur usage.

 

Sans cette harmonie, la vie sur la planète n’aurait jamais eu lieu avec tellement d’aisance et de tranquillité. Il suffit qu’une seule lacune se présente au niveau des éléments composant la vie sur cette planète pour priver ces gens de vivre dans un environnement qui pourrait leur assurer la vie.

 

Si un seul élément composant l’air manquait d’un seul degré de son niveau prédéterminé, les gens auraient trouvé une grande difficulté à respirer, même si la vie leur eut été accordée.

 

 

Indications scientifiques dans les versets

Premièrement : {C’est Lui qui vous a fait la terre pour lit}

La surface de la superficie du globe terrestre est estimée à 510 million km2 environ, dont :

  1. 29% (environ 149 millions Km²) est sol,
  2. 71% (environ 361 millions Km²) est couverte de vastes étendues d’eau, dont la moitié (environ 173,6 millions Km²) est composée de plateaux continentaux : des zones inondées par l’eau bordant les continents.

 

L’énormité des dimensions de la terre lui donne l’aspect d’une surface aplanie, relativement à la vue de l’homme et à ses aptitudes de perception sensible.

Or, la surface du sol, de même que celle des fonds des mers et des océans, n’est pas complètement aplanie car chacun d’entre eux fait de sinuosités, engendrant une variété de reliefs.

 

Il est à noter que :

  1. La hauteur du plus haut sommet sur la surface terrestre, le sommet Everest, est estimée à 9 Km environ (8 848 m),
  2. Alors que la profondeur du point le plus bas au niveau souterrain, le bassin de la Mer Morte, est à environ 400 m au dessous de la surface de la mer. C’est que le fond de la Mer Morte, dont le point le plus profond atteint environ 800 m au dessous du niveau de la mer, est considéré comme une partie de la terre étant donné que c’est une mer fermée.
  3. D’autre part, le plus profond des fossés des océans, (le fossé des Mariannes du Pacifique en bordure de l’archipel des Philippines) atteint un peu plus de 11 Km (11,33 Km) de profondeur.

 

Ceci dit, la différence entre le point le plus élevé et le point le plus profond par rapport à la surface du globe terrestre atteint environ 20 Km (19,881 Km).

Proportionnellement au rayon de la terre (dont la moyenne est estimée à 6 371 Km), il s’avère que cette différence entre le point le plus élevé et le point le plus profond relativement à la surface du globe terrestre dépasse à peine 0,3% de la longueur de son rayon.

 

Si l’on calcule d’une part la différence entre :

  1. La moyenne de la hauteur du sol (qui atteint environ 840 m au dessus du niveau de la mer), et
  2. La moyenne des profondeurs des mers et des océans (qui est estimée de 3 729 à 4 500 m)

 

Et si l’on calcule d’autre part le pourcentage de cette distance par rapport au rayon de la terre qui atteint environ 6 371 m

 

è Il en résultera une proportion estimée à 0,007% environ.


Laquelle représente le comble du nivelage et de l’aplanissement de la surface terrestre, notamment si l’on réalise que le sol existait à l’origine sous forme de chaînes montagneuses extrêmement raboteuses; puis Allah a soumis les divers processus géomorphologiques partant de la météorisation et l’érosion, et passant par le transport et la sédimentation, afin d’aboutir en fin de compte à l’aplanissement de ces chaînes de montagnes réduites ainsi qu’à quelques collines d’une altitude limitée ou moyenne et à des plaines étendues, fondues par les vallées et les cours d’eau qui transportent leurs sédiments aussi bien vers les plaines et les bassins que vers les mers et les océans.

 

Tout un processus de ruissellement qui engendre à son tour d’énormes paraboles morainiques entre émergées et immergées, lesquelles avancent en direction des mers où elles versent les cours d’eau qui les transportent.

C’est ainsi que s’achèvent les processus géomorphologiques de la surface terrestre, une fois le niveau de celle-ci ayant atteint celui de la mer, sous cette forme de plaine érosive et étendue.

Cette lutte ardente engagée entre les processus internes constructeurs de la surface terrestre et les processus extérieurs destructeurs, vise essentiellement à maintenir une certaine équivalence entre le niveau de la surface de la terre et celui de la mer, et ce au cours de cycles consécutifs que l’on appelle “les cycles morphologiques de la surface terrestre ” ou “les cycles de l’érosion ”.

 

Poursuivant leur combat à outrance, ces cycles se sont déroulés depuis au moins 4,6 milliards d’années jusqu’à ce que la surface terrestre soit devenue nivelée et aplanie tout comme un lit destiné à l’Homme et aux autres créatures.

C’est ainsi qu’il est devenu possible que les goulets et les sentiers soient frayés, et que les cours d’eau, les rivières internes, les fosses et les bassins soient formés. Toute une dynamique est de ce fait mise en place, et continuera à fonctionner jusqu’à ce qu’Allah, le Très haut, hérite de cet univers et de tout ce qu’il contient. Il s’agit d’un échange éternel entre le sol et la mer (les continents et les océans), entre les éminences et les dépressions de terrains, entre les cycles mécaniques des roches, entre tous ces autres processus soumis à la volonté d’Allah et oeuvrant avec ardeur afin d’accommoder la terre à agréer la vie jusqu’au jour du Jugement Dernier.

 

Au cours de ces cycles où s’alternent construction et démolition, se sont formés des plaines fertiles, des sols riches, divers gisements de métaux, des roches au sein desquelles s’est accumulée, au cours de millions d’années, une multitude des richesses de la terre. Le taux d’accumulation des sédiments varie entre cent et deux cents ans pour former un seul centimètre de l’épaisseur des couches sédimentaires, alors que le taux d’érosion varie entre trois ans et trois cents ans afin de produire l’usure d’un même centimètre de la masse des roches sédimentaires. Ce qui signifie que les processus de l’aplanissement de la surface terrestre, jusqu’à ce qu’elle soit devenue accommodée au peuplement, ont consommé un temps et une énergie dont l’Humanité entière ne pouvait jamais s’acquitter. D’où la grâce qu’Allah, le Tout Puissant, nous octroie en nous disant –ce qui peut être traduit comme : {C’est Lui qui vous a fait la terre pour lit}.

 

C’est ainsi que s’impose donc la conclusion que c’est exclusivement à Allah que s’attribue la divinité unique et le pouvoir absolu de créer à merveille.

Deuxièmement :{Et le ciel pour toit}

Allah, que Son Nom soit Béni et Exalté,  nous a octroyés la grâce de faire de ce ciel élevé au dessus de nous un édifice extrêmement perfectionné malgré l’énormité de ses dimensions, la multiplication des astres et la propagation d’une variété de matières et d’énergies qu’il renferme; et ce par l’intermédiaire de nombre de forces dont Allah, que Son Nom soit Béni et Exalté, a doté chacune des particules de cette voûte céleste, dont entre autres :

 

  1. Des Forces Nucléaires Intenses : qui maintiennent les particules préliminaires de la matière “les nucléons”  à l’intérieur du noyau de l’atome, faute de quoi les noyaux des atomes n’auraient jamais eu lieu, et l’univers aurait demeuré parsemé d’une multitude de particules préliminaires totalement insignifiantes.

 

  1. Des Forces Nucléaires Faibles : qui maintiennent les particules préliminaires de la matière “les noyaux” à l’intérieur des atomes mêmes, autrement les atomes n’auraient jamais été composés, et l’univers aurait été jonché uniquement des noyaux des atomes de la matière.

 

  1. Des Forces Electromagnétiques : qui maintiennent les atomes de la matière à l’intérieur de chacune des molécules et des composantes de celle-ci. D’ailleurs, ce sont ces forces qui donnent lieu à la radiation électromagnétique sous forme de photons d’énergie ou ce que l’on appelle “le flux lumineux”, faute de quoi l’univers aurait été plein d’atomes d’éléments en vrac, et les molécules, les composantes, la lumière et la chaleur n’auraient jamais existés. Par conséquent, la vie aurait été donc impossible.

 

  1. Des Forces d’Attraction : se sont les forces de cohérence qui retiennent les bouts du ciel avec tous ses astres et ses divers amas galactiques. En l’absence de ce lien indissoluble, dont Allah (que Son Nom soit Béni et Exalté) a doté tous les astres de l’univers, la terre n’aurait jamais existée, le ciel non plus. Si ce lien disparaît, cela entraînerait nécessairement le morcellement de l’univers et l’écroulement de ses composantes, d’où la volonté et la grâce divine de rendre cette voûte céleste un toit.

Troisièmement: {Qui précipite la pluie du ciel}

C'est-à-dire, qui précipite à travers les nuages l’eau douce et savoureuse, étant donné que l’unique source d’eau pure sur terre est celle des eaux de pluie, et ce car depuis qu’Allah, que Son Nom soit Béni et Exalté:

 

  1. A fait jaillir l’eau souterraine de ses profondeurs sous forme de vapeur qui s’évapore avec les éruptions volcaniques,

 

  1. Puis l’a condensée dans le domaine atmosphérique de la gangue gazeuse enveloppant la terre, laquelle se refroidit proportionnellement à l’altitude,

 

  1. Et en fin de compte, Il la rend sous forme de pluie qui s’écoule sur la surface terrestre et en déborde pour inonder ses bassins, donnant lieu ainsi à la formation des mers et des océans,

 

  1. Ensuite de quoi, le cycle de l’eau autour de la terre s’amorce, sachant que la quantité d’eau qui s’évapore de la terre vers son enveloppe gazeuse est 380 000 Km3 par an, dont la majorité s’évapore des surfaces des mers et des océans (320 000 Km3) et le reste s’évapore des sols (60 000 Km3).

 

  1. Tout ce qui s’évapore de la terre en s’élevant vers la gangue gazeuse y retourne donc à nouveau, grâce à la volonté et la détermination d’Allah, sous forme de pluies qu’Il précipite d’une part sur les sols, et d’autre part sur les mers et les océans (284 000 Km3).

 

Au cours de ce cycle, le sol reçoit annuellement 36 000 Km3 des eaux des mers et des océans sous forme de pluies qui s’écoulent sur la surface terrestre pour y assumer des fonctions vitales importantes, puis se répandent ensuite dans les mers et les océans. Et toute l’eau emmagasinée au dessous de la surface terrestre, quoiqu’ abondante, trouve son origine dans les eaux de pluie.

 

Au cours de ce cycle miraculeux de l’eau autour de la terre, l’eau bouge vers la gangue gazeuse de la terre pour se purifier des sels et des impuretés qu’elle comporte, puis retourne à la terre sous forme d’eau pure.

 

Ce cycle s’étend sur 1 Km de profondeur au dessous du niveau de la mer et 15 Km d’hauteur, donnant lieu ainsi à la purification de l’eau, à l’adoucissement du climat, à l’assurance de différents degrés d’humidité, à l’abreuvage de l’Homme, des animaux et des plantes, à la sustentation des fleuves, des ruisseaux, du sol superficiel et des réservoirs d’eau souterraine, visant ainsi à :

 

  1. Multiplier la quantité d’eau, tout en renouvelant graduellement sa suavité,
  2. Rattraper l’eau qui déborde de la surface terrestre ou en émane,
  3. Effriter les roches,
  4. Former les rochers et former le sol et les roches sédimentaires, et
  5. Former nombre de gisements de métaux, de roches et de matières premières économiques.

 

Cependant, ces eaux de pluie qui, jusqu’alors, sont la source de biens et de miséricorde, peuvent quand même être une forme de châtiment et de torture infligés par Allah (que Son Nom soit Béni et Exalté) et ce, quand les torrents impétueux engendrent de terribles ravages, ou quand les crues des fleuves et des ruisseaux entraînent des inondations dévastatrices qui exterminent les récoltes et menacent la continuité de la race humaine et détruisent tout de fond en comble.

 

Le volume de l’écorce sédimentaire de la terre est estimé à plus de 360 000 Km3. C’est grâce au cycle de l’eau autour de la terre que cette écorce s’est formée. D’autant plus, la masse des sédiments salins que renferme cette écorce est estimée à des milliers de tonnes résultant des processus de vaporisation, lesquels s’amorcent quand les eaux de pluie dissolvent ces sédiments salins des rochers du sol, puis les transportent vers les mers et les océans pour qu’ils retournent encore une fois au sol par le biais de cycles d’échanges entre les océans et les continents, là où l’on assiste à une métamorphose de l’un en l’autre, et ainsi de suite.

Quatrièmement: {Et par elle fait surgir toutes sortes de fruits pour vous nourrir}

Le surgissement des fruits de la terre énoncé dans ce verset, incarne la quatrième grâce d’Allah dans ce saint verset, une grâce indispensable à la vie, sinon la vie se déséquilibrerait ; En effet, la vie de l’Homme et des animaux est étroitement liée à celle des plantes et leurs produits, notamment les fruits des plantes supérieures, d’où l’extrême sagesse d’Allah (que Son Nom soit Béni et Exalté) en créant tout d’abord la flore, puis la faune. Ce n’est que quand toutes les formes de créatures furent tirées du néant, et que la terre fut préparée à accueillir l’Homme, qu’Allah (que Son Nom soit Béni et Exalté) le créa, tout en faisant de lui la plus honorable de Ses créatures.

 

L’énonciation du surgissement des fruits de la terre est révélé dans ce saint verset selon un cheminement d’idées logique et agréablement esquissé:

 

  1. Tout d’abord, l’indication de la formation du sol en fonction des éléments géomorphologiques (météorisation, érosion, transport et sédimentation), qui ont donné lieu à la désagrégation des roches de la terre et la composition de plaines étendues et du sol fertile nécessaire à faire germer les plantes, faisant ainsi de la terre un lit aplani adéquat à la vie des plantes, de l’Homme et des animaux.

 

  1. Le passage ensuite à l’édification de la voûte céleste, prenant comme point de départ à ce sujet, la création de la couche gazeuse de la terre et les nuages soumis entre le ciel et la terre, le tout dans le cadre de l’atmosphère dont Allah nous a dotés, laquelle se refroidit proportionnellement avec l’altitude jusqu’à ce que la vapeur d’eau se condense en s’éloignant de la terre, dont elle a émané au départ, et à laquelle elle retourne en fin de compte sous forme de pluie cette fois-ci, si Allah le veut.

 

  1. D’où l’évocation dans ce saint verset de la précipitation des pluies du ciel, qui entraîne à son tour, le surgissement de toutes sortes de fruits destinés à nourrir les serviteurs d’Allah. Ce surgissement considéré comme l’une de cette multitude de grâces dont Allah a doté l’Homme et toutes les autres créatures qui l’entourent.

 

Par le terme “fruit”, chaque partie que l’Homme consomme de la plante est nommée, que ça soit la racine, la tige, les feuilles ou les fleurs. C’est ainsi que les fruits sont classés en deux genres, à savoir: les fruits réels et les fruits irréels ou faux fruits.

 

I - Les fruits réels :

Parmi les fruits réels, on compte les fruits où la partie comestible est le résultat du développement de l’ovaire de la fleur, une fois le cycle de sa fécondation par les grains de pollen accompli, et l’embryon composé à partir des ovules devenus alors graines entourées par nombre de téguments végétaux destinés à protéger et à nourrir cet embryon durant la phase de sa germination.

Cette graine représente le fruit comestible dans le cas des céréales et des grains de légumes dans leur diversité.

 

  • Le rôle primordial des fruits est :

a.       de protéger l’embryon du bourgeon à l’intérieur de la graine,

b.       de lui fournir la nourriture durant la phase de germination,

c.       de favoriser l’existence perpétuelle de ce genre de plantes sur terre jusqu’au terme qu’Allah lui mettra,

d.       de favoriser de même sa propagation horizontale sur terre par le biais de la pollinisation qui fait propager ses grains.

Autrement, le sort de ces genres de plantes aurait été l’extinction.

 

  • Quant au second rôle de ces fruits, il est de servir de nourriture aux Hommes et aux animaux.

 

Au niveau des fruits réels, on distingue trois genres :

  1. Les fruits simples,
  2. Les fruits en grappe, et
  3. Les fruits composés.

Les fruits simples se divisent en :

a.  fruits secs, et

b.  fruits charnus

Alors que les fruits en grappes composés sont dans leur majorité charnus.

 

II- Les fruits irréels ou faux fruits :

Les fruits irréels, quant à eux, sont ceux dont la composition ne se limite pas à l’ovaire développé de la fleur, on y distingue également :

  1. des fruits simples : comme les pommes,
  2. des fruits en grappe : comme les fraises,
  3. et des fruits composés : comme les figues et les mûres.

Il se peut que le fruit comestible soit une autre partie de la plante autre que le pétale et la fleur.

 

Parmi les fruits des plantes, il y en a ceux qui représentent une nourriture essentielle à l’Homme, d’autres sont consommés par toutes les espèces animales, et dont on extrait beaucoup d’huiles, de pommades, de teintures et de pigments que l’Homme utilise dans sa nourriture et ses diverses industries. On en extrait également nombre de médicaments nécessaires et à l’Homme et à l’animal pour traiter leur maladies et remédier à leurs maux.

 

D’où la grâce divine qu’Allah accorde à Ses serviteurs qui attestent de Son Pouvoir Divin Absolu, ce Pouvoir qui perfectionne à merveille ces créatures admirablement diversifiées.

Cinquièmement: {Ne Lui cherchez donc pas des égaux, alors que vous savez (tout cela).}

Après avoir exposé une partie des grâces dont Allah a dotées Ses serviteurs, vient donc s’imposer l’Ordre Divin d’interdire l’idolâtrie consistant à chercher à Allah des associés qui ne font ni chaud ni froid, et qui sont absolument dénués de toute influence sur le pouvoir d’Allah même en ce qui les concerne eux mêmes.

 

Tout être raisonnable réalise qu’Allah (que Son Nom soit Béni et Exalté) est l’Unique Créateur, le seul qui pourvoit à la subsistance de Ses serviteurs, Il détient la force, Il est le Puissant à qui rien n’est impossible, et toute les créatures sont Ses serviteurs.

 

C’est pourquoi quand le Prophète (BP sur lui) fut interrogé: « quel est le péché majeur chez Allah ? »

Il répondit : « de Lui chercher des égaux alors que c’est Lui ton Créateur. »

Il a de même dit à Mu'ath Ibn Djabal (qu’Allah soit satisfait de lui) : « Sais-tu quel est le droit divin qu’Allah exige de Ses serviteurs ? »

Puis il répondit (BP sur lui) : « qu’ils L’adorent et ne Lui cherchent pas d’associés. »

 

Ce n’est qu’au 19ème et au 20ème siècle que la science humaine a découvert ces réalités cosmiques, lesquelles furent déjà révélées dans le Livre Sacré qu’Allah avait inspiré à son Prophète quatorze siècles plus tôt, ce qui prouve incontestablement que ce Livre renferme les paroles sacrées d’Allah, atteste que Mohammad qui l’a reçu est le dernier des Prophètes et des Messagers d’Allah, et témoigne de la sincérité de son appel au pur monothéisme et à l’adoration exclusive d’Allah, telle qu’Il l’a ordonnée, sans associé ni semblable ni concurrent.

 

Je déclare donc qu’il n’y a aucune autre divinité qu’Allah, que Mohammad  est Son serviteur et Son Prophète que la paix et la bénédiction d'Allah soient sur lui, ainsi que sur sa famille, ses compagnons et tous ceux qui suivent son droit chemin et s’engagent à transmettre son message jusqu’au jour du Jugement Dernier.

 




 

[2] Basmalah: “Au nom de Dieu, le Miséricordieux, le très Miséricordieux’ c’est le premier verset du Coran, elle préface toutes les Sourates d



27/07/2011
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