ISLAM SELON LE CORAN ET LA SUNNA

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verset 38 "al-anaam"les bestiaux

{Nulle bête marchant sur terre, nul oiseau volant de ses ailes, qui ne soit comme vous en communauté.} (TSC[1], Al-An’âm ‘Les bestiaux’: 38)

 

Ce verset figure dans le premier quart de la sourate Al-An’âm (les bestiaux),  une sourate révélée à la Mecque qui compte 165 versets après la « basmallah » (formule qui débute toutes les sourates exceptée la 9ème). Comme son nom l’indique, cette sourate fait allusion aux bestiaux, et dans l’un de ses versets est énoncé l’un des principes fondamentaux de la classification des diverses formes de vie.

 

Et comme dans toutes les sourates révélées à La Mecque, l’accent est mis sur les principes de la foi islamique. Mais on y trouve aussi des législations, ainsi que des allusions à des nations qui ont péri, à leurs attitudes envers les prophètes qu’Allah (qu’Il soit exalté) leur a envoyés pour les guider, et au fait qu’aucune de ces nations n’a pris en compte le châtiment qui frappa les nations qui les précédèrent et qui furent anéanties à cause de leur désobéissance aux ordres divins. Ainsi est mis en évidence le fait que les hommes sont inattentifs et limités dans leurs perspectives des choses.

 

1.      Parmi les signes cosmiques dans la sourate « Les bestiaux »:

 

  1. Rappel sur la question de la création, sur le fait qu’Allah (qu’Il soit exalté) créa toute chose en toute vérité, qu’Il a charge de tout, et que parmi les merveilles dont Il est le Créateur : les cieux, la terre, les ténèbres et la lumière, les étoiles et tous les corps célestes, astres, astéroïdes, satellites, comètes, météorites, étoiles filantes, etc. Il a créé l’Homme à partir d’argile, et toute la lignée humaine à partir d’une seule personne. Et parmi Ses créatures certaines se reposent la nuit et d’autres le jour.

 

  1. La sourate indique que l’on retrouve dans toutes les formes de vie les mêmes caractéristiques que dans la lignée humaine : création à partir d’un être unique, et association en une communauté.

 

  1. L’indication qu’il y a dans l’univers des domaines qui font partie de l’invisible, l’inconnaissable (ghayb) et qu’Allah Seul connaît. La mention que le sommeil est une réplique moindre de la mort, et que le réveil après le sommeil est similaire à la résurrection après la mort. Le fait que l’obscurité de l’univers est la base, tandis que la lumière est un bienfait qu’Allah (qu’Il soit exalté) octroie à qui Il veut parmi Ses créatures. La similitude entre le fait que chaque jour, le matin vient fendre l’obscurité de la nuit, et le fait que la graine et le noyau se fendent pour faire sortir la tige et la radicelle de la graine en germination, preuve de la capacité du Créateur de l’univers. La mention du fait que la nuit est réservée au repos, tandis que le jour est consacré à l’exploitation de la terre ainsi qu’à la recherche de moyens de subsistance.

 

  1. L’utilisation du phénomène d’alternance nuit-jour pour expliquer la rotation de la terre autour de son axe devant le soleil, et le fait que le soleil et la lune poursuivent leurs trajectoires avec une exactitude et une précision qui permettent aux hommes de calculer le passage du temps et de dater les événements.

 

  1. Le rappel que les grains superposés les uns sur les autres des plantes sortent en fait du pigment végétal vert connu sous le nom de chlorophylle, et le fait que les régimes de dattes qui se rapprochent, sortent du stipe du palmier, et qu’en faisant descendre la pluie du ciel, notre Seigneur fait sortir des jardins treillagés et non treillagés de vigne, de palmiers, ainsi que d’olives, de grenades, d’espèces semblables ou différentes, et des cultures aux récoltes variées, et que leurs fruits au moment de leur production et de leur mûrissement sont des signes admirables pour ceux qui ont la foi.

 

  1. L’indication que l’ascension vers le ciel (sans moyen de protection) provoque une gêne et une étroitesse dans la poitrine.

 

  1. L’indication que La Mecque se trouve au centre des terres émergées.

 

Tous ces sujets, qui nécessitent d’être traités un par un, font partie des sciences cosmiques. Nous allons nous contenter d’aborder le deuxième point de cette liste, qui indique que toutes les formes de vie qui furent créées en communautés présentent une similitude avec les communautés humaines, de part leur provenance d’un père unique et d’une mère unique, et de part l’association de ses membres en une communauté. Ce point est abordé par le verset 38 de la sourate « Les bestiaux ». Mais tout d’abord il convient d’exposer brièvement les paroles de certains exégètes à propos de la signification du verset.

 

2.      Interprétation des exégètes: verset 38 de la sourate « Les bestiaux »

 

{Nulle bête marchant sur terre, nul oiseau volant de ses ailes, qui ne soit comme vous en communauté. Nous n’avons rien omis d’écrire dans le Livre. Puis, c’est vers leur Seigneur qu’ils seront ramenés. }

 

Ibn Kathîr (qu’Allah lui accorde Sa Miséricorde) mentionne, dans le résumé de son exégèse: […] Mujâhid a dit : Tous les genres répertoriés sont identifiés par leurs dénominations. Et Katâdah a dit : Les oiseaux forment une communauté, les hommes forment une communauté, et les djinns forment une communauté. Et As-Sadî a dit : {qui ne soit comme vous en communauté} c’est à dire qui ne soit créée comme vous.

 

Tiré du « Adhilâl » (qu’Allah accorde à son auteur Sa miséricorde) l’extrait suivant dit:

Il s’agit d’une vérité colossale… une vérité qui rassemble les animaux, les oiseaux, les insectes autour d’eux en communautés…communautés qui ont leur traits particuliers, leurs caractéristiques, ainsi que leurs modes d’organisations…et c’est la vérité que l’homme appréhende de mieux en mieux avec ses progrès en science, sans que ses connaissances n’affectent en rien la source de cette vérité. A côté de cette vérité, il y a une vérité invisible, inconnaissable (ghaybiyyah), en rapport avec la première, qui est le fait que la science d’Allah embrasse toute chose, et qu’Il arrange toute chose... et c’est la vérité dont témoigne cette vérité-là que nous observons...

 

Dans un extrait de « Safwat Al-Bayân li ma’ânî al-qur’ân », son auteur (qu’Allah lui accorde Sa miséricorde) note :

{qui ne soit comme vous en communauté} diverses communautés, semblables à vous par la création, la mort, par leur besoin de Nous (Allah) pour leur subsistance et l’arrangement de toutes leurs affaires, et dans lesquelles réside la preuve de (Notre) capacité parfaite, et de la création admirablement assujettie et arrangée de par Notre pouvoir… 

 

3.      Indications scientifiques de ce verset:

 

Le nombre d’espèces vivantes connues à ce jour par les biologistes s’élève à un million et demi d’espèces, vivant dans différents milieux, dans l’eau, sur terre, et dans l’air. A ce nombre s’ajoutent environ 250 000 espèces vivantes primitives découvertes par les spécialistes des fouilles archéologiques. Au rythme annuel des découvertes dans ces deux domaines, les spécialistes estiment que le nombre total d’espèces vivantes sur notre planète pourrait atteindre les quatre millions et demi d’espèces. Or chaque espèce compte des milliards d’individus vivants ou ayant vécu dans les générations successives. La durée de survie moyenne d’une espèce varie entre 500 000  et 5 millions d’années (2 750 000 années en moyenne), et la trace de vie la plus ancienne remonte à 3 milliards 800 millions d’années. Ainsi, quels que soit les progrès scientifiques réalisés et les moyens de dénombrement disponibles, on réalise la difficulté de suivre chacun des milliards d’individus appartenant aux millions d’espèces. C’est ainsi qu’est apparue la nécessité de la classification mentionnée dans la sourate « Les bestiaux » dans le verset :

{Nulle bête marchant sur terre, nul oiseau volant de ses ailes, qui ne soit comme vous en communauté. Nous n’avons rien omis d’écrire dans le Livre. Puis, c’est vers leur Seigneur qu’ils seront ramenés. } (Al-An’âm ‘Les bestiaux’: 38)

 

Le verset indique que l’unité fondamentale de la classification est l’espèce, qui se divise en communautés comprenant un certain nombre d’éléments de cette espèce vivant dans une région donnée sur terre (une communauté donnée). Les hommes se divisent en différentes races, chaque race représentant une communauté. Et toutes ces communautés ont une origine unique, un père unique Adam (la paix soit sur lui) qu’Allah (qu’Il soit exalté) a décrit en ces termes dans le Coran :

{Ô hommes! Craignez votre Seigneur qui vous a créés d’un seul être, et a créé de celui-ci son épouse, et qui de ces deux là a fait répandre (sur la terre) beaucoup d’hommes et de femmes. Craignez Allah au nom duquel vous vous implorez les uns les autres, et craignez de rompre les liens du sang. Certes Allah vous observe parfaitement.} (An-Nissâ’  ‘les femmes’ :1)

 

{C’est Lui qui vous a créés d’un seul être dont il a tiré son épouse, pour qu’il trouve de la tranquillité auprès d’elle;} (Al-A’râf : 189)

 

{Il vous a créés d’une personne unique et a tiré d’elle son épouse. Et Il a fait descendre [créé] pour vous huit couples de bestiaux.} (Az-Zoumar ‘Les groupes’ :6)

 

Et le dernier des prophètes et des envoyés (BP sur lui) décrit cette origine unique de l’humanité en ces termes : « Vous êtes tous d’Adam, et Adam est de terre.»

 

Le verset que nous étudions indique que de même que les hommes se divisent en différentes races qui représentent chacune une communauté, toutes ces communautés ayant une origine commune et unique, toutes les espèces vivantes se divisent également en groupes ou communautés (populations) ayant une origine unique. Ceci vient confirmer la multiplicité des communautés à l’intérieur d’une même espèce, ainsi que le fait que chaque espèce est indépendante de l’autre, même s’il y a une certaine ressemblance dans les structures, ressemblance qui nous rappelle l’unicité du Créateur (qu’Il soit exalté). Toute la création, de l’atome au système solaire, aux galaxies, et depuis la cellule vivante jusqu’au corps humain, tout cela est bâti selon une même et unique ordonnance, un système unique où la parité a une place évidente. Toute la création témoigne que le Créateur (que Ses Noms soient sanctifiés) en est l’auteur, le Dieu, le Seigneur, et qu’Il est l’Unicité absolue au dessus de Sa création.

 

La notion d’espèce dans le Saint Coran et dans la classification du vivant

 

Pour tenter de cerner ces quantités innombrables de créatures, les biologistes les ont classées en deux grandes familles, les végétaux et les animaux. Cette classification repose sur le fait que les végétaux principaux sont fixés au sol par des racines, et Allah (qu’Il soit exalté) leur a donné la capacité de produire eux-mêmes leur nourriture. Quant aux animaux, Allah leur a donné la faculté de se mouvoir par eux-mêmes et de ramasser, d’ingurgiter, de digérer et d’assimiler la nourriture obtenue d’autrui. Ce classement en deux grandes familles domina jusqu’au début du vingtième siècle, en dépit de la découverte, au moyen du microscope fabriqué au dix-septième siècle, de nombreuses créatures vivantes difficiles à classer dans l’une ou l’autre des familles des végétaux ou des animaux. Parmi ces créatures, se trouvaient de nombreux micro-organismes unicellulaires dont certains s’apparentent aux végétaux, d’autres aux animaux, d’autres aux deux. Ces organismes unicellulaires furent placés dans une famille à part sous le nom de protistes. Avec la découverte des bactéries, il apparut que celles-ci ne sont pas dotées de la structure cellulaire caractéristique des trois grands règnes, les protistes, les végétaux et les animaux.  Leur cellule n’est pas pourvue d’un noyau différencié caractéristique des trois grandes familles, et les bactéries s’apparentent en cela aux créatures primitives connues sous le nom d’algues bleu-vert (cyanobactéries) qui sont des créatures unicellulaires, dépourvues de noyaux différenciés. Leur matériel génétique se disperse dans le liquide de la cellule de façon totalement indifférenciée.

 

De même avec la découverte des virus, il est apparu qu’ils se distinguent aussi des autres créatures. En effet, les virus vivent en parasite sur d’autres créatures, et se reproduisent en introduisant leur matériel génétique simple dans la cellule végétale, animale ou protiste. Le matériel génétique de ces créatures primitives n’est pas bien différencié.

 

Ainsi les êtres vivants furent classés en quatre règnes : Les monères, les protistes, les végétaux, les animaux. Puis les études montrèrent que les champignons diffèrent des protozoaires car ils absorbent leur nourriture à travers les parois cellulaires comme les végétaux. Cependant les champignons ne produisent pas par eux-mêmes leur nourriture comme le font les plantes, et ne l’ingurgitent pas non plus comme les animaux. Il a donc fallu les séparer et les classer dans un règne à part. Le nombre de règnes qui nous sont connus s’élève donc à cinq :

 

  1. Le règne des monères comprenant les virus, les bactéries et les algues bleu-vert, généralement unicellulaires au noyau non isolé.

 

  1. Le règne des protistes qui comprend les protozoaires et autres algues, organismes unicellulaires pourvus d’un noyau figuré.

 

  1. Le règne des champignons qui comprend tous les types de champignons, mousses et lichens. Ils sont unicellulaires ou pluricellulaires, et leurs cellules sont pourvues d’un véritable noyau. Les champignons diffèrent des végétaux car ils sont dépourvus de chlorophylle. C’est pourquoi ils dépendent pour leur nourriture d’autres êtres vivants ou de matière organique en décomposition. Le champignon parasite vit au dépend d’autres créatures vivantes.

 

  1. Le règne des végétaux qui comprend des créatures pluricellulaires. Les cellules des végétaux possèdent un véritable noyau, sont spécialisées en tissus et organes, et comportent des pigments végétaux qui leur permettent de métaboliser le carbone pour préparer leur nourriture. Les cellules ont des parois rigides, et en général les végétaux sont fixés dans la terre.

 

 

  1. Le règne animal comprend des créatures vivantes pluricellulaires, chaque cellule ayant un noyau défini, et pas de paroi rigide. Les animaux sont capables de se déplacer, de se nourrir de végétaux ou d’animaux.

 

 

Cette classification basée sur l’observation expérimentale, même si elle est imparfaite, est un moyen de répertorier, qui est utile aux chercheurs dans leur travail de recensement des innombrables créatures vivantes. C’est pourquoi un expert célèbre de nos jours dans ce domaine en parle ainsi :

 

« Bien que le système basé sur le fait qu’il y a cinq règnes soit le système préféré dans ce livre, il n’est que le fruit de la raison humaine comme les autres systèmes de classement, c’est donc pour cette raison qu’il est une tentative de mettre des limites arbitraires à la nature. Et comme la nature se caractérise par une grande diversité, faire des classements précis et cohérents s’avère difficile et même impossible. » (Richard A. Goldzbi, «  Biology », Tome 1, 1980, p. 394)

 

La classification actuelle des êtres vivants

 

Dans un effort de simplification, qui mena en réalité à plus de complexité, chacun des cinq règnes du vivant fut divisé en plusieurs embranchements qui furent eux-mêmes divisés en classes. Les classes furent divisées en ordres qui furent divisés en familles, puis en genres, puis en espèces, puis en variétés, puis en lignées (souches) qui comprennent plusieurs individus.

Et pour plus de complexité encore, chacune de ces unités fut divisée en trois, en permettant l’ajout des préfixes « super » ou « sous », comme super règne, règne, et sous règne, et ainsi de suite pour toutes les unités de la classification proposée.

 

Tout ceci s’avéra n’être qu’une tentative désespérée de la part des partisans de l’évolution d’effacer la réalité de la création, en niant l’existence du Créateur (qu’Il soit exalté) et en attribuant tout chose à la nature. Mais les découvertes scientifiques qui suivirent, et en premier lieu la génétique, ont commencé à nous confirmer que la véritable unité de classement du vivant est l’espèce que le Créateur (qu’il soit exalté) a divisée en milliards d’individus qu’Il a répartis sur terre et rassemblés en un certain nombre de communautés ou populations. Chacune d’entre elle vit dans une région du monde, dans un environnement particulier, et descend d’une origine unique que le Créateur a créé de par Sa Science, Sa sagesse, et Son pouvoir. Et l’espèce reste la seule unité de classement certaine dans toutes les classifications modernes des créatures vivantes. Et toutes les autres unités de classement sont de pures conjectures auxquelles se mêlent de nombreuses considérations personnelles. Car la personne qui établit une classification, choisit des caractéristiques et en ignore d’autres pour faciliter l’inventaire de ce nombre colossal de créatures.

 

Ainsi, chaque espèce d’êtres vivants comprend un ensemble de communautés ou de populations qui ont en commun une même morphologie, une même anatomie, les mêmes fonctions des organes, une constitution chimique et biologique identique, des caractéristiques génétiques fondamentales identiques, des conditions d’environnement voisines même si de grandes distances terrestres les séparent, la faculté de s’accoupler entre eux et de produire une descendance fertile fruit de cet accouplement. Ces caractéristiques sont communes aux individus de chacune des communautés, de même que tous les membres d’une communauté font partie d’une même et seule espèce, même s’il apparaît parmi ces communautés quelques disparités dues aux différences d’environnement,  ou a l’isolement génétique, du fait que tous ces individus sont issus d’un code génétique unique.

 

Ainsi il ne peut jamais y avoir d’accouplement entre les individus de deux espèces vivantes différentes produisant une descendance fertile. Et chaque individu ne peut jamais engendrer en dehors de l’espèce dont il fait partie. Et les membres d’une espèce se distinguent très peu les uns des autres à l’intérieur d’une des communautés (populations) de cette espèce. Et ces distinctions proviennent des variations de la part que chaque individu a reçue de l’héritage génétique qu’a placé notre Seigneur (qu’Il soit béni et exalté) dans l’origine de cette espèce. Et il arrive que les différences entre individus de deux communautés augmentent légèrement en raison de l’isolement génétique et des conditions environnementales et climatiques :

Et cette remarque à elle seule suffit à nier l’idée de classement vertical des populations du vivant, idée basée sur l’hypothèse de liens de parenté entre les individus d’un règne (d’une espèce ou d’une lignée jusqu’au règne) et entre tous les règnes, et ceci dans le but de faire triompher l’idée d’évolution organique. Mais la science a mis en pièces cette idée et a réglé cette question grâce à l’apport  d’éléments nouveaux. Le principal élément est la lecture du code génétique de l’homme et de nombreuses autres créatures vivantes. Cette lecture débuta par une tentative de classification au milieu du dix-huitième siècle, lorsque le médecin et naturaliste suédois Carl von Linné publia son livre intitulé : « Systema Naturae » en 1758, cent ans avant la publication de « L’origine des espèces » de Charles Darwin. Linné clamait dans son livre la nécessité de classifier les êtres vivants et de les nommer selon un système qu’il avait établi et qu’il a appelé nomenclature binominale

Ce système repose sur l’hypothèse que toutes les espèces du vivant ont une origine unique. Or dans le verset coranique que nous examinons Allah (qu’il soit exalté dit) : {Nulle bête marchant sur terre, nul oiseau volant de ses ailes, qui ne soit comme vous en communauté.} Ce verset indique que chaque espèce vivante, avec ses communautés et ses individus, est une entité propre, isolée des autres individus, communautés ou espèces. Il indique également que tous les liens de parenté concernant cette espèce se limitent à ses seuls membres, et ne s’étendent pas aux autres espèces. Et c’est une réalité qui apparaît dans les conclusions auxquelles aboutissent les sciences nouvelles telles que la génétique, la biologie moléculaire, la biochimie et autres qui abordent clairement cette réalité.

 

Et le Coran a mentionné cette vérité avant tout autre, il y a 1 400 ans, ce qui confirme que ce Livre ne peut pas être l’œuvre d’un homme, mais les paroles du Créateur qui l’a révélé selon Sa science au dernier de Ses prophètes et envoyés (que la prière, la paix et la bénédiction d’Allah soient sur eux tous). Comme Il s’y est engagé, Il en a préservé chaque mot et chaque lettre dans la langue où il fut révélé, la langue arabe, sur une période s’étendant sur plus de quatorze siècles et jusqu'à ce qu’Allah hérite de la terre et de ce qui s’y trouve.

Qu’Allah soit loué pour cette grâce qu’est le Coran, qu’Il soit loué pour cette grâce qu’est l’islam. {Louange à Allah qui nous a guidés à ceci. Nous n’aurions pas été guidés, si Allah ne nous avait pas guidés} (Al-A’râf : 43)

 

 

Prière et paix sur le Prophète, sceau des messagers, qui reçut le noble Coran de la part de son Seigneur, puis nous le transmit en toute intégrité, dans sa pureté divine, sa lumière, et sa vérité, ce Coran qui est tout entier vérité. Prière et paix sur la famille, les compagnons bénis et les épouses bonnes et pures du Prophète, ainsi que sur tous ceux qui le prennent comme guide et implorent comme il l’a fait, jusqu’au jour de la Rétribution.

 



[1]  Traduction des Sens du Coran. Cette traduction est celle du sens courant le plus connu jusqu'à présent de la sourate sus mentionnée.



27/07/2011
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