ISLAM SELON LE CORAN ET LA SUNNA

ISLAM SELON LE CORAN ET LA SUNNA

Aïcha bint Abu Bakr femme du prophete saaws

 Aïcha (radiya Allahu ‘anha). fut une femme exceptionnelle qui contribua énormément à l’islam en apportant un nombre inestimable d’enseignements religieux. A son sujet, le Prophète (salalahou ‘aleyhi wa salam) a même dit : « Aïcha est la moitié de la religion ».

Son mariage avec le Prophète (sws) : un ordre divin

Originaire de la Tribu des Kinana, Aïcha est née environ 9 années avant l’Hégire, alors que la Révélation avait débuté depuis environ 3 ans. Elle était la fille de Oum Ramman, et d’Abu Bakr, à la fois son fidèle ami et Compagnon le plus proche du Prophète qu’on appelait «As-Siddîq » (le véridique). C’est en compagnie de celui-ci que le Prophète (salalahou ‘aleyhi wa salam) accomplit l’Hégire vers Médine. Abu Bakr était aussi marchand de vêtements à la Mecque. Les parents de Aïcha étaient donc déjà tous deux musulmans (Que Dieu soit satisfait d’eux).

Un jour, le Prophète (salalahou ‘aleyhi wa salam) avait vu en rêve l’Ange Gabriel (‘aleyhi salam) lui présenter une étoffe dans laquelle était enveloppé quelque chose. Le Prophète (SWS) lui demanda ce que c’était, et l’Ange Gabriel lui répondit : « Ta femme ! ». En soulevant l’étoffe, il découvrit alors Aïcha, toute jeune. Il fut troublé, mais, ce message lui parvint comme un ordre divin. Il se rendit alors chez son ami Abu Bakr, afin de demander la main de sa fille. Celui-ci accepta avec joie.

Le mariage du Prophète et de Aïcha, fut solennel et d’une grande simplicité : ce jour là, il n’y avait dans la maison qu’un bol de lait. Le Prophète (salalahou ‘aleyhi wa salam) en but, puis, il en offrit à Aïcha. Ensuite, leurs convives en burent également, à commencer par Asma, la sœur de Aïcha.

L’Épouse préférée du Prophète(sws) après Khadija (ra)

Le Prophète (salalahou ‘aleyhi wa salam) aimait énormément sa femme Aïcha (radhiAllahou ‘anha). On nous rapporte qu’un Compagnon posa la question au Prophète (salalahou ‘aleyhi wa salam) : « Qui aimez-vous le plus ? » Il répondit : « Aïcha » – « Pour les hommes, le père de Aïcha ! » Puis, il énuméra d’autres personnes. [Rapporté par Bukhârî]

Uu autre hadith prouve cet amour. Anas ibn Malik a rapporté que le Prophète (salalahou ‘aleyhi wa salam) a dit : « La supériorité de Aïcha sur les autres musulmanes est comme celle du tsarîd sur les autres mets ». II s’agissait du plat que préférait le Prophète (salalahou ‘aleyhi wa salam).

Cet amour était réciproque, car Aïcha (radhiAllahou ‘anha) n’hésitait pas à interroger le Prophète sur l’amour qu’il lui portait pour se rassurer.

Aïcha (ra), la Mère des Croyants

Son intelligence et sa jeunesse étaient des atouts majeurs pour ce qu’elle allait accomplir tout au long de sa vie, que ce soit avant son mariage (puisque le Prophète (salalahou ‘aleyhi wa salam) venait très souvent rendre visite à son père) et après, et que ce soit avant et après la mort du Prophète (salalahou ‘aleyhi wa salam).

De par sa vivacité d’esprit, Aïcha a pu assimiler et interpréter les lois de l’islam auprès des femmes.

Dès son plus jeune âge, elle a appris du Prophète (salalahou ‘aleyhi wa salam). Elle retint au fur et à mesure, la Révélation des versets, et mémorisa les évènements de la communauté musulmane, et ceci, avec une grande précision et une fiabilité.

Elle a ainsi pu retransmettre un nombre inestimable de paroles du Prophète (salalahou ‘aleyhi wa salam) (environ 2 200 hadiths) étant encore bien jeune au moment de l’Hégire. Enthousiaste, dès que le Prophète (salalahou ‘aleyhi wa salam) rentrait, elle lui posait des questions, et les réponses représentent encore aujourd’hui des enseignements primordiaux de l’islam.

Ibn Abu Hurayra nous rapporte que : « Aïcha, épouse du Prophète (salalahou ‘aleyhi wa salam), n’entendait jamais une chose qu’elle ne comprenait pas, sans revenir à la charge auprès de lui, jusqu’à ce qu’elle l’eût bien saisie.» (Rapporté par Bukhârî)

La plus instruite de son temps

Aïcha (radhiAllahou ‘anha) jouissait d’une très grande réputation de par ses connaissances considérables. On venait constamment la consulter après la mort du Prophète. Abu Bakr et Omar (radhiAllahou ‘anhouma), venaient consulter Aïcha pour lui exposer des problèmes auxquels ils se trouvaient confrontés. Elle était particulièrement savante en matière de jurisprudence. Elle était d’ailleurs une des plus grandes juristes de son temps. On nous rapporte qu’un grand nombre de Compagnons venaient étudier la jurisprudence islamique avec elle. A ce propos, Atâ a rapporté : « Aïcha était plus instruite qu’aucun homme de son temps. »

La preuve aussi qu’une femme peut être beaucoup plus savante et instruite que les hommes. Elle était également très influente après la mort du Prophète (salalahou ‘aleyhi wa salam). Il est également connu que le Prophète (SWS) lui confiait ses plus grands secrets, et ses stratégies.

Elle possédait un savoir égal à celui de tous les Compagnons et des Mères des Croyants réunis. A son sujet, le Prophète SWS a même dit : « Aïcha est la moitié de la religion ».

La femme chez qui le Prophète (sws) rendit l’âme

Aïcha (radhiAllahou ‘anha) nous a rapporté beaucoup de détails sur les derniers instants de la vie du Prophète (salalahou ‘aleyhi wa salam). Elle rapporta par exemple qu’il répéta : « II n’y a aucun Dieu si ce n’est Allah Lui-même. Quelle agonie que la mort. »

Aïcha (radhiAllahou ‘anha) a rapporté : « II mourut le jour même où c’était mon tour de le recevoir dans mon appartement. Allah recueillit son âme tandis que sa tête reposait entre ma gorge et ma poitrine et ma salive fut mélangée à la sienne. » [Rapporté par Bukhârî]

Aïcha (radhiAllahou ‘anha) nous dit encore : « J’étais jeune et je ne comprenais rien. Dans ma stupidité, le Prophète (salalahou ‘aleyhi wa salam) rendit le dernier soupir dans mes bras et je ne le sus pas. Ce n’est que lorsque les autres femmes présentes se mirent à pleurer que je compris ce qui s’était passé… ». [Rapporté par Bukhârî]

Le Prophète (salalahou ‘aleyhi wa salam) fut d’ailleurs enterré sur place, dans la chambre de Aïcha, qui continua d’y habiter.

Ses apports considérables à l’Islam que ce soit en matière de jurisprudence, de hadiths, ou d’histoire de l’islam (histoire des tribus notamment) sont étudiés jusqu’à présent dans de nombreuses facultés à travers le monde. Elle a pu ainsi préserver des paroles inestimables de notre Prophète (salalahou ‘aleyhi wa salam). Juste après la mort du Prophète (salalahou ‘aleyhi wa salam), des femmes et des hommes affluaient de partout afin de profiter de son grand savoir et ses connaissances. Elle ouvrit une école où elle enseigna le droit et les sciences islamiques, notamment à des femmes. Elle est morte en 58 après l’Hégire, pendant le mois de Ramadan, alors qu’elle enseignait encore.

Aïcha (radhiAllahou ‘anha), n’était pas seulement instruite et vive d’esprit. Elle était aussi d ‘une grande beauté, et d’une extrême générosité. Depuis son enfance, elle vécut dans la pauvreté et la modestie, même lorsque les conditions de la communauté musulmane s’étaient améliorées. En effet, elle préférait verser sans cesse sa pension afin de nourrir les nécessiteux. Qu’Allah soit satisfait de notre mère Aïcha, qui représente un formidable modèle à suivre pour nous tous.



10/03/2012
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