ISLAM SELON LE CORAN ET LA SUNNA

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hadiths sur la patience

Explication en langue française du livre « Riyâd As-Sâlihîn » - Le jardin des vertueux de l'éminent juriste Mahyi Ad-Dîn An-Nawâwî (676 H - 1277) qui est un ouvrage très célèbre et très apprécié par l'ensemble des musulmans à travers le monde depuis sa parution première. Son auteur, Qu'Allah lui fasse miséricorde - a classé les hadiths selon les thèmes les plus importants ! Explications par notre bien aimé sheikh Mhamed Tchalabi

Introduction au chapitre :

Allah le Très Haut a dit : « Ô les croyants! Soyez endurants. Incitez-vous à l'endurance. Luttez constamment (contre l´ennemi) et craignez Allah, afin que vous réussissiez ! » S3. V200

« Très certainement, Nous vous éprouverons par un peu de peur, de faim et de diminution de biens, de personnes et de fruits. Et fais la bonne annonce aux endurants. » S2. V155

« Les endurants auront leur pleine récompense sans compter. » S39. V10

« Et celui qui endure et pardonne, cela en vérité, fait partie des bonnes dispositions et de la résolution dans les affaires. » S42. V43

« Ô les croyants! Cherchez secours dans l´endurance et la Salat. Car Allah est avec ceux qui sont endurants. » S2. V153

« Nous vous éprouverons certes afin de distinguer ceux d´entre vous qui luttent [pour la cause d´Allah] et qui endurent, et afin d´éprouver [faire apparaître] vos nouvelles. » S47. V31

Hadith n°25 :

Selon Abou Malik Al Ash'ari (qu'Allah soit satisfait de lui), le Messager d'Allah (Paix et bénédiction d'Allah sur lui) a dit: « La pureté est la moitié de la foi. La louange est à Allah « Al-hamdou li Allah », remplit la balance (du Jugement dernier). Gloire et pureté à Allah ainsi que la louange « soubhana Allahi, wa l-hamdoulli llahi », remplit tout l'espace entre les cieux et la terre. La prière est une lumière. L'aumône est une preuve (de foi sincère). La patience est une clarté. Le Coran est un argument pour ou contre toi. Tout homme débute sa journée mettant en jeu son âme, il l'affranchit ou la conduit à sa perte »

Cour 01

Hadith n°26 :

Selon Abou Sa'id Al Khoudri (qu'Allah soit satisfait de lui), rapporte : " Un groupe d'Ansarites (premiers Musulmans de Médine) demandèrent assistance matérielle au Messager d'Allah (Paix et bénédiction d'Allah sur lui), qui la leur donna. Puis ils lui en demandèrent de nouveau et la leur donna. Jusqu'à l'épuisement de tout ce qu'il avait. Une fois qu'il avait dépensé tout ce qu'il possédait, il leur dit: « Tant que je détiendrai quelque bien je n'en serai jamais avare avec vous. Mais celui qui se refuse par fierté d'âme de tendre la main aux autres, Allah lui sauvegarde sa fierté. Celui qui n'exprime pas son besoin, Allah le met au-dessus du besoin. Celui qui s'astreint de patienter, Allah lui en donne la force. Nul n'a reçu de don meilleur et plus abondant que celui de la patience ».

Cour 02

Hadith n°27 :

Selon Selon Souhayb Ibn Sinan (qu'Allah soit satisfait de lui), le Messager d'Allah (Paix et bénédiction d'Allah sur lui) a dit : « Le croyant a une destinée étonnante ! Tout ce qui lui advient est bénéfique, et cela n'est réservé qu'à lui seul ! En effet, s''il est l'objet d'un événement heureux, il remercie Allah et c'est là pour lui une bonne chose. S'il est victime d'un malheur, il l'endure avec patience et c'est là encore pour lui une bonne chose

Cour 03

Hadith n°28 :

Selon Anas (qu'Allah soit satisfait de lui) a dit : « Une grande affliction envahit le Prophète (Paix et bénédiction d'Allah sur lui) au moment de son agonie. (Sa fille) Fatima (qu'Allah soit satisfait d'elle) dit alors : « Malheur à moi, comme mon père est souffrant ! » Il dit : « Ton père ne connaîtra plus de souffrance après ce jour ». Une fois mort, elle dit : « O mon père, toi qui as répondu à l'appel de ton Seigneur! O mon père, le jardin du Paradis est désormais ta demeure! O mon père, c'est à Gabriel que nous annonçons ta mort! ». Quand on l'enterra, Fatima dit : « Comment avez-vous eu le cœur de jeter la terre sur le corps du Messager d'Allah (Paix et bénédiction d'Allah sur lui) ?

Cour 04

Cour 05

Hadith n°29 :

Selon Anas Usama Ibn Zayd (qu'Allah soit satisfait de lui), le protégé et le bien-aimé du Messager d'Allah (Paix et bénédiction d'Allah sur lui), fils de son bien-aimé (qu'Allah soit satisfait de lui) a dit : « La fille du Prophète (Paix et bénédiction d'Allah sur lui) envoya quelqu'un dire à son père : « Mon fils est dans l'agonie de la mort, viens donc nous tenir compagnie ! ». Il lui envoya quelqu'un lui présenter son salut et dire : « Tout appartient à Allah, ce qu'Il prend comme ce qu'Il donne, et Il a fixé pour chaque chose un terme precis. Fais donc preuve de patience dans l'espoir qu'Allah te récompense. »

Elle lui envoya de nouveau quelqu'un, l'adjurant avec insistance de venir auprès d'elle. Il se leva alors en compagnie de Sa'd Ibn ‘Oubada, de Mou'adh Ibn Jabal, de Oubay Ibn Ka'b, de Zayd Ibn Thabit et d'autres (qu'Allah soit satisfait d'eux). On leva le petit agonisant vers le Messager d'Allah (Paix et bénédiction d'Allah sur lui) qui le mit sur ces genoux alors que son âme commençait à bouger et à se troubler. Les yeux du Messager débordèrent de larmes. Sa'd lui dit: « Qu'est-ce donc que cela, O Messager d'Allah ? » Il (Paix et bénédiction d'Allah sur lui) dit : « cela est une miséricorde qu'Allaah le Très Haut a placé dans le cœur de Ses serviteurs. »

(Dans une autre version: « Dans le cœur de qui il a voulu de Ses serviteurs.») . « Et Allah n'est Miséricordieux qu'avec ceux de Ses serviteurs qui le sont eux-mêmes ». du Messager d'Allah (Paix et bénédiction d'Allah sur lui) ?

Cour 06

Hadith n°30 :

D’après Chou’ayb (qu'Allah soit satisfait de lui), Messager d’Allah (Paix et bénédiction d'Allah sur lui), a dit : « jadis vivait un roi qui avait un sorcier. Quand le sorcier se sentit vieillir, il dit au roi : « Me voilà maintenant âgé. Envoie-moi donc un jeune homme pour que je lui enseigne la magie ». Il lui envoya un jeune homme. Sur son chemin vers le sorcier, le jeune homme rencontra un moine. Il s’assit auprès de lui et écouta ses paroles qui lui plurent. Il faisait ainsi chaque fois qu’il se rendait chez le sorcier. Quand il arrivait auprès du sorcier, ce dernier le frappait pour son retard. Il s’en plaignit au moine qui lui dit : « Quand tu as peur de la colère du sorcier, dis lui : « J’ai été retenu par ma famille » et quand tu crains la colère de la famille, dis lui : « J’ai été retenu par le sorcier ».

Entre-temps, voilà qu’une bête énorme interdit le passage aux gens. Le jeune homme dit : « Aujourd’hui je vais savoir qui du sorcier ou du moine à la plus grande valeur ». Il prit une pierre et dit : « Seigneur Allah ! Si l’œuvre du moine T’est préférable à celle du sorcier, tue cette bête afin de permettre aux gens de passer ». Il la frappa alors avec la pierre et la tua sur le coup. Les gens eurent ainsi la voie libre. Il vint en informer le moine qui lui dit : « Mon petit, tu es devenu maintenant plus fort que moi puisque tu es arrivé à ce miracle. C’est pourquoi tu vas certainement être mis à l’épreuve. S’il en est ainsi, ne dis à personne où je suis ». Ainsi donc le jeune homme en arriva à guérir l’aveugle de naissance et le lépreux. Il guérissait les gens de la plupart de leurs maladies. L’un des courtisans du roi qui était aveugle en entendit parler et se rendit auprès de lui avec de nombreux cadeaux. Il lui dit : Tout ce que tu vois là est à toi si tu arrives à me guérir ». Le jeune homme lui dit : « Je ne guéris personne moi-même mais c’est uniquement Allah le Très-Haut qui guérit. Si tu crois en Allah le Très-Haut, je Le prierai et Il te guérira ». Le courtisan crut en Allah et Allah le guérit. Il se rendit chez le roi et s’assit près de lui comme il en avait coutume. Le roi lui demanda : « Qui donc t’a rendu la vue ? ». Il dit : « Mon Seigneur et Maître ». Il lui dit : « Est-ce que tu as un Seigneur autre que moi ? ». Il dit : « Mon Seigneur et le tien est Allah ». Le roi le jeta en prison et ne cesa pas de le torturer jusqu’à ce qu’il dénonçât le jeune homme. On fit alors venir le jeune homme et le roi lui dit : « Mon petit, te voilà arrivé à guérir avec ta magie l’aveugle-né et le lépreux et à faire telle et telle chose ». Le jeune homme lui dit : « Je ne guérit personne mais c’est Allah le Très-Haut seul qui guérit ». Il le jeta donc en prison et ne cessa de le torturer jusqu’à ce qu’il dénonçât le moine. On fit venir le moine et on lui dit : « Renie ta foi ! » et il refusa de le faire. On ordonna d’apporter une scie qu’on lui plaça sur la raie de ses cheveux. On lui coupa ensuite la tête qui tomba en deux morceaux. On fit alors venir le courtisan et on lui dit : « Renie ta foi ! » mais il refusa. On lui plaça la scie sur la raie de ses cheveux et on lui coupa la tête qui tomba en deux morceaux. On fit enfin venir le jeune homme et on lui dit : « Renie ta foi ! » Mais il refusa. Le roi le jeta à quelques-uns de sa suite et leur dit : « Amenez-le à telle montagne et escaladez-la avec lui. Une fois parvenue à son sommet, demandez-lui de renier sa foi, sinon jetez-le du haut de la montagne. Ils le prirent donc avec eux et escaladèrent la montagne. Il dit : « Seigneur Allah ! Sauve-moi d’eux par ce que Tu veux ! ». La montagne se mit alors à branler. Ils tombèrent dans le vide et il vint dire au roi : « Allah m’a sauvé d’eux ». Le roi le jeta à des gens de sa suite et leur dit : « Allez avec lui et mettez-le dans une grande barque. Une fois arrivés au large, demandez-lui de renier sa foi, sinon jetez-le à la mer ». Ils partirent avec lui et, une fois en pleine mer, il dit : « Seigneur Allah ! Sauve-moi d’eux avec ce que Tu veux ! ». La barque se retourna et ils se noyèrent. Il vint en marchant (sur l’eau) jusqu’au roi qui lui dit : « qu’ont fait tes compagnons ? ». Il lui dit : « Allah m’a sauvé d’eux ». Il dit alors au roi : « Jamais tu ne pourras me tuer si tu ne fais pas ce que je vais t’ordonner de faire. « M’ordonner quoi ? » demanda le roi. « Tu rassembles ton peuple sur un même plateau puis tu me crucifie sur le tronc d’un palmier. Tu prends alors une flèche de mon carquois, tu places la flèche au milieu de la corde de l’arc et tu dis : « Au nom d'Allah, Seigneur et Maître de ce jeune homme », tu me tires alors la flèche et si, tu fais tout cela, tu me tueras sûrement ». Il rassembla donc les gens sur un même plateau, crucifia le jeune homme sur le tronc d’un palmier, prit une flèche de son carquois et la plaça au milieu de la corde de l’arc. Puis il dit : « Au nom d'Allah, Seigneur et Maître du jeune homme ! ». Il tira alors la flèche qui alla se planter dans sa tempe. Le jeune homme porta la main à sa tempe et mourut sur le coup. Les gens dirent alors : « Nous croyons au Seigneur et Maître du jeune homme ». On vint dire au roi : « Que dis-tu de ce que tu craignais ? Par Allah, te voilà donc atteint de l’objet de la crainte et voilà que ton peuple à cru en Allah ». Il ordonna de creuser des fossés à l’entrée de chaque route. On les creusa et on y alluma le feu. Le roi dit : « Jetez-y tous ceux qui ne veulent pas renier leur foi ». C’est ce qu’ils firent jusqu’à ce que vint une femme avec son petit. Elle eut peur et refusa de se jeter dans le feu. Son enfant lui dit : « Mère ! Patiente car tu es sur la juste voie »

Cour 07

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Cour 10

Hadith n°31 :

Anas (qu'Allah soit satisfait de lui) a dit : « Le prophète (Paix et bénédiction d'Allah sur lui) passa devant une femme qui pleurait auprès d'une tombe. Il lui dit : « Crains Allah et sois patiente! » Elle dit : « Laissez moi en paix ! Tu n'as pas été touché par le malheur qui m'accable et tu n'a jamais rien connu de tel. » Quelqu'un lui dit : « C'est le Prophète (Paix et bénédiction d'Allah sur lui) » Elle se présenta à la porte du Prophète (Paix et bénédiction d'Allah sur lui) sans y trouvé de portier (pour l'en empêcher). Elle dit au Prophète (Paix et bénédiction d'Allah sur lui) : « Je ne t'avais pas reconnu ». Il dit : « La patience ne se révèle véritablement qu'aux premiers instants de l'épreuve. » (Dans une autre version : cette femme pleurait l'un de ses enfants.) ».

Cour 11

Hadith n°32 :

Abou Hourayra (qu'Allah soit satisfait de lui) rapporte que le Messager d'Allah (Paix et bénédiction d'Allah sur lui) a dit : « Allah dit : « Quand Je reprends à Mon serviteur croyant l'âme de l'être qu'il aime le plus au monde et qu'il se montre patient, Je ne saurais lui accorder d'autre récompense que le Paradis. »

Cour 12

Hadith n°33 :

Aisha (qu'Allah soit satisfait d'elle) a dit avoir interrogé le Messager d'Allah (Paix et bénédiction d'Allah sur lui) sur la peste. Il l'informa que c'était un fléau qu'Allah le Très-Haut envoie sur qui Il veut, mais qu'Il en avait fait une miséricorde pour les Croyants car il n’est pas un être se trouvant en pleine épidémie peste restant malgré cela dans son pays (pour ne pas propager la maladie), s’armant de patience dans l’espoir de Ma récompense et convaincu que seul peut l’atteindre ce qu'Allah lui a prédestiné, qui n’ai un salaire égal à celui du martyr.

Cour 13

Cour 14

Hadith n°34 :

Anas rapporte ceci (qu'Allah soit satisfait de lui) : « J'ai entendu le messager d’Allah (Paix et bénédiction d'Allah sur lui) dire : Allah Le Tout Puissant a dit : « Quand J'éprouve Mon serviteur dans les deux choses qu'il aime le plus (ses yeux) et qu'il se montre patient, Je lui donne le Paradis en dédommagement de leur perte ».

Cour 15

Hadith n°35 :

‘Ata' Ibn Rabah a dit : « Ibn ‘Abbas (qu’Allah soit satisfait de lui) m'a dit: « Veux-tu que je te montre une femme de ceux qu'Allah destine au Paradis ? » Je dis : « Oui ». Il dit : « Cette femme noire est venue dire au prophète (Paix et bénédiction d'Allah sur lui) : « J'ai des crises d'épilepsie au cours desquelles il m'arrive de me découvrir malgré moi. Prie donc Allah – Le Très Haut - pour moi » ! Il lui dit : « Si tu fais preuve de patience, tu obtiendras le Paradis en échange, et, si tu veux que je prie Allah – Le Très Haut - pour ta guérison, je le fais et Il te guérira ». Elle dit : « Je préfère alors patienter ». Puis elle ajouta : « Il m'arrive dans ces crises de me découvrir, prie Allah pour que cela ne m'arrive plus ». Et il (Paix et bénédiction d'Allah sur lui) pria pour elle.

Cour 16

Hadith n°36, 37 & 38 :

36. ‘Abdullâh Ubn Mas'ud (qu’Allah soit satisfait de lui) a dit : « C'est comme si je voyais encore le messager de D’Allah (Paix et bénédiction d'Allah sur lui) racontant l'histoire de l'un des Prophètes que son peuple avait frappé au point de faire couler son sang. Il essuyait le sang de son visage et disait : « Seigneur Allah! Pardonne à mon peuple car il ne sait pas ! »

37. Selon Abou Sa'id et Abou Hourayra (qu’Allah soit satisfait de lui), le Prophète (Paix et bénédiction d'Allah sur lui) a dit : « Il n'est pas une fatigue ou une maladie, ou un souci, ou une peine, ou un mal, ou une angoisse qui touche le Musulman, jusqu'à l'épine qui le pique, sans qu’Allah ne lui efface à cause de cela une partie de ses péchés ».

38. Ibn Mas'ud (qu’Allah soit satisfait de lui) a dit : « Je m'introduis chez le Prophète (Paix et bénédiction d'Allah sur lui) alors qu'il était en proie à une forte fièvre. Je dis : « O Messager d’Allah! Te voilà atteint d'une fièvre violente ! ». Il dit : « Oui vraiment. Je souffre autant que deux personnes ». Je dis « Est-ce du fait que tu obtiendras une double récompense ? » Il dit : « Oui, c'est ainsi. Il n'est pas un Musulman qui souffre d'un mal, d'une d'épine qui le pique, ou de quelque chose de plus important, sans qu’Allah ne lui efface à cause de cela ses mauvaises actions et sans que ses péchés ne tombent comme tombent les feuilles mortes de l'arbre ».

Cour 17

Hadith n°39 & 40 :

39. Abou Hourayra (qu’Allah soit satisfait de lui) a dit, le Messager d’Allah (Paix et bénédiction d'Allah sur lui) a dit : « Celui a qui Allah veut du bien se voit touché dans ce qu'il à de plus cher ».

40. Selon Anas (qu’Allah soit satisfait de lui), le Messager d’Allah (Paix et bénédiction d'Allah sur lui) a dit: « Aucun d'entre vous ne doit souhaiter la mort pour un mal dont il souffre. S'il doit absolument le faire qu'il dise : « Seigneur Allah! Garde-moi en vie tant que la vie m'est préférable et fais-moi mourir si la mort m'est préférable ».

Cour 18

Hadith n°41 :

Khabbab Ibn Al Aratt (qu’Allah soit satisfait de lui) a dit : « Nous nous plaignîmes un jour auprès du Messager d’Allah (Paix et bénédiction d'Allah sur lui) alors qu'il était allongé à l'ombre de la Ka'ba, la tête appuyée sur son manteau. Nous dîmes : « Pourquoi ne demandes-tu pas le soutien d’Allah ? Pourquoi ne pries-tu pas pour nous ? ». Il dit: « Parmi ceux qui vous ont précédés, on prenait l'un d'eux, on lui creusait un trou et on l'y mettait. On apportait ensuite une scie qu'on lui plaçait sur la tête qu'on sciait ainsi en deux morceaux. Ou bien on passait sur sa tête un peigne de fer jusqu'à lui arracher ce qu'il y avait au dessous de sa chair et de ses os. Il ne reniait pas pour autant sa foi. Par Allah, le Seigneur parachèvera cette chose (l'Islam) jusqu'à ce que le voyageur aille sur sa monture de San'a' à Hadramawt ne craignant qu’Allah ou le loup pour ses troupeaux ».

Cour 19

Hadith n°42 :

Ibn Mas'ud (qu’Allah soit satisfait de lui) a dit : « Quand ce fut le fameux jour de Houneyn, le Messager d’Allah (Paix et bénédiction d'Allah sur lui) fit des préférences à certains dans le partage du butin. Ainsi donna-t-il à Al Aqra Ibn Habis cent chameaux. Il donna la même chose à ‘Ouyayna Ibn Hisn. Il donna aussi à des gens parmi la noblesse arabe en les favorisant dans le partage. Quelqu'un dit alors : « Par Allah, voila bien une répartition qui manque de justice et où l’on n’a pas recherché la satisfaction d’Allah. » Je me dis alors : « Par Allah, j'en informerai l'Envoyé d’Allah ! » Je me rendis effectivement auprès de lui et lui contai la chose. Son visage devint rouge intense et il dit : « Qui donc est juste si Allah et Son Messager ne le sont pas ? » Puis il ajouta : « Qu’Allah fasse miséricorde à Moïse ! On lui a fait en effet des torts bien plus grands et il endura pourtant avec patience. » Je dis : « Désormais, je ne lui rapporterai plus de tels propos. »

Cour 20

Hadith n°43 :

Selon Anas (qu’Allah soit satisfait de lui), le messager d’Allah (Paix et bénédiction d'Allah sur lui) a dit : « Quand Allah veut du bien de Son serviteur, Il anticipe son châtiment ici-bas. Quand Il veut du mal de Son serviteur, Il s'abstient de le châtier pour sa faute jusqu'à ce qu'il en reçoive sa punition entière le jour de la résurrection. Le Prophète (Paix et bénédiction d'Allah sur lui) a dit aussi : « La grandeur de la récompense va de pair avec la grandeur de l'épreuve. Allah - Le Très Haut, quand Il aime les gens, les éprouve. Celui qui accepte l'épreuve avec abnégation aura la satisfaction d’Allah; et celui qui lui oppose son mécontentement, Allah sera mécontent de lui. »

Cour 21

Hadith n°44 :

D'après Anas (qu’Allah soit satisfait de lui), l'un des fils d’Abou Talha en était aux souffrances ultimes. Abou Talha sortit alors et l'enfant rendit l'âme. Quand Abou Talha rentra à la maison, il dit : « Quand est-il advenu de mon fils ? » Oum Souleym (sa femme) lui dit : « Il est maintenant plus calme que jamais. » Elle lui présenta son dîner qu'il mangea, puis il eut avec elle des rapports. Quand il en eut terminé, elle lui dit : « Allez enterrer l'enfant. » Le lendemain matin Abou Talha se rendit chez le Prophète (Paix et bénédiction d'Allah sur lui) et l'en informa. Il lui demanda : « Avez-vous eu des rapports? » Il dit : « Oui » Il dit : « Seigneur Allah ! bénis-leur leurs rapports! » Elle mit au monde un garçon. Abou Talha me dit alors : « Va le porter au Prophète et il envoya avec lui quelques dattes. Le Messager d’Allah (Paix et bénédiction d'Allah sur lui) demanda : « As-tu rapporté des choses avec lui ? » Je dis : « Oui, des dattes ». Le prophète (Paix et bénédiction d'Allah sur lui) prit et les mâcha. Il les plaça ensuite dans sa main et les lui colla à son palais. Il lui donna le nom de ‘Abdullah.

Cour 22

Hadith n°45, 46, 47, 48 & 49 :

45. Selon Abu Hurayra (qu'Allah soit satisfait de lui), le Prophète (Paix et bénédiction d'Allah sur lui) a dit : « L'homme fort n'est pas celui qui excelle en matière de lutte, mais c'est celui qui se maitrise sous l'emprise de la colère. »

46. Sulayman ibn Surad (qu'Allah soit satisfait de lui) rapporte : J'étais assis aux côtés du Prophète (Paix et bénédiction d'Allah sur lui) lorsque deux hommes s'insultèrent l'un l’autre. Le visage de l’un d'eux rougit et les veines de son cou gonflèrent. Le Prophète (Paix et bénédiction d'Allah sur lui) dit à ce moment : « Je connais une parole qui aurait apaisé sa colère. S'il avait dit : « Je me mets sous la protection d’Allah contre Satan le maudit », sa colère se serait dissipée. » On dit alors à cet homme : « Le Prophète t’a demande de prononcer cette formule. »

47. Selon Mu'adh ibn Anas (qu'Allah soit satisfait de lui), le Prophète a dit : Celui qui contient sa colère alors qu'il est en mesure de l'assouvir, Allah l'appellera le jour du Jugement entre toutes les créatures et lui permettra de choisir ce qu'il veut parmi les houris.

48. Abu Hurayra rapporte : Un homme demanda au Prophète (Paix et bénédiction d'Allah sur lui) : « Fais-moi une recommandation. » Le Prophète répondit : « Ne te mets pas en colère. » L’homme réitéra sa question plusieurs fois et le Prophète de répondre à chaque fois : « Ne te mets pas en colère. »

49. Selon Abu Hurayra (qu'Allah soit satisfait de lui), le Prophète d’Allah (Paix et bénédiction d'Allah sur lui) a dit : « Les croyants et les croyantes ne cesseront d’être éprouvés dans leurs personnes, leurs enfants et leurs biens jusqu'a ce qu’ils rencontrent Allah le Très-Haut, absous de tout péché.

Cour 23

Source : http://tchalabi.com



25/03/2013
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