suite de mohamed dans le nouveau testament
c) La nourriture que le Fils de l’homme donnera
« Travaillez, non pour la nourriture qui périt, mais pour celle qui subsiste pour la vie éternelle que le Fils de l’homme vous donnera » Jean 6.27
Jésus parle de la nourriture spirituelle puisque c’est elle qui subsiste pour la vie éternelle.
Il est important de souligner que Jésus parle au futur, preuve qu’il ne s’agit nullement de l’évangile mais d’un message ultérieur. Cette nourriture est donc le Coran et le Hadith « que le Fils de l’homme vous donnera ». De toute évidence, Jésus ne parle pas de lui-même ; non seulement il parle au futur mais aussi à la troisième personne du singulier. Très certainement, il parle d’un événement qui devait se produire ultérieurement et d’un Fils de l’homme qui devait venir pour donner la nourriture spirituelle. Il s’agit sans conteste du Coran et du prophète Mohammed :
« Certes, ce Coran guide vers ce qu’il y a de plus droit » s17 v9
« Ce Coran que Nous révélons est une guérison et une miséricorde pour les croyants » s17 v82
« Une lumière et un Livre explicite vous sont certes venus d’Allah » s5 v15
La nourriture spirituelle annoncée par Jésus Christ trouve son explication dans les caractéristiques susmentionnées du Coran.
d) Le Fils de l’homme que Dieu a marqué de son sceau
« Car c’est lui (le Fils de l’homme) que le Père, que Dieu a marqué de son sceau » Jean 6.27
C’est le prophète Mohammed qui est marqué du sceau de la prophétie entre les épaules.
Il est notoirement connu que le prophète Mohammed portait entre les épaules le sceau de la prophétie que plusieurs compagnons ont vu.
Dieu dit : « Non, Mohammed n’est le père d’aucun homme d’entre vous, mais le Messager de Dieu et le sceau des Prophètes » (s33 v40).
As-Sâ’ib ibn Yazîd a dit :
« Ma tante maternelle m’emmena chez le Prophète (psl). – « O Envoyé d’Allah, lui dit-elle, voici le fils de ma sœur ; il est malade ». Le Prophète passa sa main sur ma tête et appela sur moi les bénédictions du Ciel. Ensuite, il fit ses ablutions ; je bus de l’eau restante de ses ablutions et me tins debout derrière lui. Entre ses deux épaules, je vis le sceau de la prophétie qui ressemblait à l’œuf de la perdrix. » Muslim, Hadith n° [Arabe uniquement] 4328.
Salman Al Farisi, lui aussi déclare avoir vu le sceau de la prophétie entre les épaules du Prophète (Paix et Salut sur lui) : « Un jour j’assistais, dit-il, aux funérailles d’un Compagnon qui venait de mourir. Je m’approchai du Messager de Dieu dans le cimetière. Après l’avoir salué, je me tins derrière lui dans l’espoir de voir le sceau de la Prophétie. Ses épaules étaient nues et le sceau était exactement là où le moine m’avait indiqué. Je ne pus m’empêcher de l’embrasser en pleurant, après quoi je lui racontai mon histoire. Il était très content et voulait que ses Compagnons l’écoutent aussi » ( Ibn Hisham, Sira, 1:228-34).
C’est la raison pour laquelle Jésus évoque le mot ‘‘sceau’’ : « car c’est lui que le Père, que Dieu a marqué de son sceau ».
e) Dieu le glorifiera bientôt
« Si Dieu a été glorifié en lui, Dieu aussi le glorifiera en lui-même, et il le glorifiera bientôt » Jean 13.32
Glorifier signifie auréoler, bénir, exalter, immortaliser, honorer quelqu’un ou quelque chose en proclamant ses mérites. Poème qui glorifie les actions, les hauts faits de quelqu’un, « la lumière glorifie les objets ».
Jésus ne parle pas de lui-même, il parle au futur. Il s’agit du prophète Mohammed que Dieu a glorifié. Le Coran dit :
« Dieu et Ses anges bénissent le Prophète. Ô croyants ! Bénissez-le et appelez sur lui le salut » s33 v56
10.4 Le Paraclet, le consolateur, le défenseur, l’intercesseur, le conseiller, l’avocat
Je m’abstiens de discuter de l’orthographe du mot qui à l’origine était écrit « Periclytos » et qui signifie exactement ce que dit le Coran « Ahmad », le ‘‘glorieux’’ ou ‘‘le vénéré’’. Ce terme est devenu ‘‘Paracletos’’ qui a donné en français paraclet, défenseur, intercesseur, conseiller, avocat.
Je reprends toute la prophétie dans ses différentes formulations :
« Si vous m’aimez, gardez mes commandements. Et moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre consolateur afin qu’il demeure éternellement avec vous » Jean 14.15,16
« Mais le consolateur, l’Esprit Saint, que le père enverra en mon nom, vous enseignera toutes choses, et vous rappellera tout ce que je vous ai dit » Jean 14.26
« Il rendra témoignage de moi ; et vous aussi, vous rendrez témoignage. » Jean 15.27
« Il vous est avantageux que je m’en aille, car si je ne m’en vais pas, le consolateur ne viendra pas vers vous ; mais si je m’en vais, je vous l’enverrai. Et quand il sera venu, (version protestante), il convaincra le monde en ce qui concerne le péché, la justice et le jugement, (version catholique) il mettra le monde dans son tort, du chef de péché, du chef de justice et du chef de jugement » Jean 16. 7-9
« Quand le consolateur sera venu, l’Esprit de vérité, il vous conduira dans toute la vérité ; car il ne parlera pas de lui-même, mais il dira tout ce qu’il aura entendu, et il vous annoncera les choses à venir. Il me glorifiera, parce qu’il prendra de ce qui est à moi, et vous l’annoncera. » Jean 16.13-15
Les chrétiens appliquent cette prophétie à l’Esprit Saint, ce qui est faux sur toute la ligne pour une raison simple : aucune de ces caractéristiques ne correspond à l’Esprit Saint. Le Paraclet, le Consolateur est un être humain qui entend et qui parle, tandis que l’Esprit Saint est un ange. Il n’y a aucun doute là-dessus, ce que nous allons voir dans les développements suivants :
1- Le Paraclet est un homme, l’Esprit Saint est un ange qui a animé les Juges, David, Saül, Jésus et bien d’autres. La venue du Paraclet était conditionnée par le départ de Jésus : « car si je ne m’en vais pas, le Paraclet ne viendra pas vers vous » (Jean 16.7). Alors que l’Esprit Saint était déjà avec Jésus et les apôtres (Matthieu 12.28 ; Luc 3.22) ; en outre, quand Jésus envoya les apôtres, « il souffla sur eux, et leur dit : Recevez le Saint-Esprit » (Jean 20.22-23).
2-Le fait que Jésus parle d’un autre Paraclet, exclut entièrement qu’il puisse s’agir d’un ange. Un avocat qui nous dit : je pars, et je vous envoie un autre avocat, allez-vous comprendre que l’avocat qui viendra est un ange ? Non ! Cela signifie un autre défenseur, un autre intercesseur auprès de Dieu, un autre comme Jésus, un autre prophète. Les premiers chrétiens n’ont à aucun moment considéré le paraclet comme un ange. Ils considéraient le paraclet comme un prophète. C’est pourquoi, il y a eu des personnages comme Montan et Mani qui furent proclamés paraclet.
3-Le consolateur rendra témoignage de Jésus de même que les apôtres rendront témoignage de lui. La similitude de témoignage (par le consolateur et les apôtres) implique que ce consolateur est un être humain comme les apôtres.
De plus, l’Esprit Saint n’a rendu aucun témoignage de Jésus. En revanche, le témoignage de Mohammed à l’égard de Jésus est très fort et impressionnant. Par la bouche de Mohammed, Jésus est qualifié d’enfant pur, béni, juste, vertueux, un signe pour les gens, une miséricorde, un Prophète, un Messager d’Allah, Son verbe, un Esprit (souffle) émanant de lui, illustre dans ce monde et dans l’au-delà, l’un des rapprochés d’Allah.
4-Jésus a utilisé le verbe « envoyer » : « si je m’en vais, je vous l’enverrai » (Jean 16.7). En prononçant cette parole, Jésus était encore là avec les apôtres, l’Esprit Saint avec lui, qui va-t-il envoyer donc ? On n’envoie pas aux apôtres quelqu’un qui a toujours vécu avec eux !
5- Et quand il sera venu, il convaincra le monde en ce qui concerne le péché, la justice et le jugement. L’Esprit Saint a-t-il confondu le monde ? Non ! Les Apôtres ont-ils annoncé quelque chose de nouveau ou confondu quiconque lorsqu’ils furent remplis du Saint-Esprit le jour de la pentecôte (Actes 2.1-4) ? Non ! Au contraire, tout a été fait pour que les chrétiens puissent dormir tranquille sur leurs deux oreilles, ni justice, ni jugement, le salut étant garanti.
En revanche, Mohammed a confondu le monde et au premier chef les gens du Livre. Les Juifs pour n’avoir pas cru en Jésus et les chrétiens pour l’avoir divinisé ou considéré fils de Dieu ou pour avoir inventé la Trinité. Il suffit de se référer au Coran pour se rendre à l’évidence que Mohammed a confondu le monde en matière de péché, de justice et de jugement.
6- il vous conduira dans toute la vérité ; car il ne parlera pas de lui-même, mais il dira tout ce qu’il aura entendu, et il vous annoncera les choses à venir.
Ce dernier passage commence par ceci : « J’ai encore beaucoup de choses à vous dire, mais vous ne pouvez pas les porter maintenant. Quand le consolateur sera venu, l’Esprit de vérité, il vous conduira dans toute la vérité. » Jean 16.12, 13
Dans quelle vérité furent conduits les apôtres lorsqu’ils furent remplis de l’Esprit Saint ? Aucune ! S’il y avait quelque chose, nous l’aurions appris. Est-ce qu’il y a quelqu’un qui aurait des secrets sur ce point, je lui donne la parole ?
Mohammed, au contraire, a apporté le Coran plein de vérité sur le passé, le présent et le futur.
Mohammed n’a pas parlé de son propre chef, il n’a fait que transmettre la Parole de Dieu qui lui a été dictée par l’Ange gabriel.
« Et il ne dit rien sous l’effet de la passion, ce n’est rien d’autre qu’une révélation inspirée » s53 v4
En lisant le Coran, on s’aperçoit à l’évidence que c’est Dieu qui parle par la bouche de Mohammed. L’impératif : ‘Dis’ y est mentionné 333 fois. Les Surates (chapitres) commencent par : « Au Nom d’Allah le Clément, le Miséricordieux ».
« C’est en toute vérité que ce Coran est révélé et il est l’expression même de la vérité. Et Nous ne t’avons envoyé qu’en tant qu’annonciateur de bonne nouvelle et avertisseur. C’est un Coran que Nous avons révélé par fragment, afin que tu le récites lentement aux gens. C’est pour cela que Nous l’avons fait descendre graduellement » s17 v105-106
« N’essaie pas de hâter sa récitation. C’est à Nous qu’il appartient de te l’apprendre et de t’en faciliter la lecture. Au fur et à mesure que Nous le récitons, suis-en la récitation et ce sera à Nous, ensuite, de t’en éclairer le sens » s75 v16-19
Il n’y a pas un seul mot propre à Mohammed dans le texte du Coran, c’est pour cela que le prophète a dit « Je suis la révélation qui m’est faite ».
Non, le paraclet ne peut être qu’un homme, un messager comme Jésus, et cet homme n’est autre que Mohammed. Car c’est à lui, Mohammed, et uniquement à lui que s’applique la parole de Jésus. C’est Mohammed qui a fait ce que Jésus a prédit à son sujet, à savoir :
-il vous enseignera toutes choses.
-il vous rappellera tout ce que je vous ai dit.
-il rendra témoignage de moi.
-il convaincra le monde en ce qui concerne le péché, la justice et le jugement.
-il vous conduira dans toute la vérité.
-il ne parlera pas de lui-même.
-il dira tout ce qu’il aura entendu.
-il vous annoncera les choses à venir.
-il me glorifiera.
-il prendra de ce qui est à moi et vous l’annoncera.
10.5 Le fidèle et véritable
Dans le livre de l’Apocalypse, Jean dit :
« Puis je vis le ciel ouvert, et voici, parut un cheval blanc. Celui qui le montait s’appelle Fidèle et Véritable, et il juge et combat avec justice. Ses yeux étaient comme une flamme de feu ; sur sa tête étaient plusieurs diadèmes ; il avait un nom écrit, que personne ne connaît, si ce n’est lui-même ; et il était revêtu d’un vêtement teint de sang. Son nom est la parole de Dieu. Les armées qui sont dans le ciel le suivaient sur des chevaux blancs, revêtues d’un fin lin, blanc, pur. De sa bouche sortait une épée aigue, pour frapper les nations ; il les paîtra avec une verge de fer ; et il foulera la cuve du vin de l’ardente colère du Dieu tout-puissant. » Apocalypse 19. 11-15
Les caractéristiques du personnage décrit dans la prophétie correspondent incontestablement à celles de Mohammed. Le Cheval est le symbole des batailles qu’il a menées pour la cause de Dieu. Les qualificatifs ‘‘Fidèle et Véritable’’ s’appliquent à Mohammed. Fidèle est un surnom qui lui fut attribué à la Mecque en raison de sa loyauté : ‘‘al-Amine’’ qui signifie le fidèle ou le digne de confiance. Quant au qualificatif ‘‘véritable’’, le Coran en témoigne avec force :
« Et toi, en vérité, tu guides vers un chemin droit » s42 v52
« Et appelle à ton Seigneur. Tu es certes sur une voie droite » s22 v67
« Certes, Nous t’avons envoyé avec la vérité en annonciateur de bonne nouvelle et avertisseur » s2 v119 ; s35 v24
« C’est Lui qui a envoyé Son Messager avec la bonne Direction et la religion de la Vérité, afin qu’elle triomphe sur toute autre religion, n’en déplaise aux idolâtres. » s9 v32
« Dis : « Ô Gens ! Certes la vérité vous est venue de votre Seigneur. » s10 v108
Il juge et combat avec justice. Contrairement à Jésus qui n’a pas mené de combat parce que le contexte ne s’y prêtait pas, Mohammed était à la fois chef d’Etat, juge et stratège de guerre, le tout sur fond de piété et d’ascétisme. Il jugeait avec justice. Il a dit « Je jure par Celui qui détient mon âme entre Ses mains, si Fatima (sa fille) se rendait coupable d’une vol, je lui couperais la main. »
La justice du prophète n’était pas une justice à deux vitesses ; il ne badinait pas sur la juste application de la loi de Dieu. Il combattait avec justice sans dépassements ; ce qui compte chez lui était de satisfaire son Seigneur. Il observait un juste milieu dans toute chose, ce qui a conduit ses ennemis à lui reconnaître ses qualités d’homme de foi, de combat et de justice.
Les diadèmes sur sa tête symbolisaient sa qualité de Chef d’Etat.
Le nom écrit « que personne ne connaît, si ce n’est lui-même » est probablement ‘‘l’intercesseur’’ (ach-chafi’e) ou ‘‘l’effaceur’’ (al-Mahi) dont il fut le seul à connaître avant d’en parler à ses compagnons.
Le vêtement teint de sang symbolise les guerres menées par l’Islam et contre l’islam. Son nom est la parole de Dieu correspond à un hadith où il dit : « je suis la révélation qui m’est faite ». Mohammed s’identifie au Coran qui est la Parole de Dieu. On interrogea Aïcha (qu’Allah soit satisfait d’elle) sur le caractère du prophète, elle répondit : « son caractère était le Coran ».
Les armées du ciel qui le suivaient sur des chevaux blancs sont les anges qui participaient aux différentes batailles livrées par le prophète contre les païens et les idolâtres. L’épée qui sortait de sa bouche représente le Coran avec lequel le Prophète et sa communauté après lui ont combattu et combattent les nations. Allah lui ordonne de combattre avec le Coran
« Ne cède donc point aux infidèles et avec ce Coran lutte contre eux avec vigueur. » s25 v52
La verge de fer est la Chari’a, puisqu’elle s’appuie sur le fer pour l’exécution de ses sentences. La cuve du vin, c’est Mohammed qui foula aux pieds le vin et les boissons enivrantes par ordre de Dieu :
« Ô les croyants ! Le vin, le jeu de hasard, les pierres dressées, les flèches de divination ne sont qu’une abomination, œuvre du Diable, écartez-vous en afin que vous réussissiez » s5 v90
Ce passage de la prophétie suffit à démontrer qu’elle vise Mohammed et non Jésus. Car, non seulement Jésus n’a pas interdit le vin, mais en plus il a changé l’eau en vin quand il a manqué (Jean 2. 9). Par contre Mohammed a effectivement interdit le vin et « le foula de l’ardente colère du Dieu tout-puissant. »
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