histoire de jesus "issa" ibn mariam
Jésus Christ dont la naissance et la vie furent des faits très extraordinaires, est en réalité un Messager de Dieu, Son verbe, Sa parole qu’il plaça en Marie (Jésus est né sans père et a disparu célibataire sans enfants). Au sujet de sa naissance et de sa disparition, de nombreuses thèses se sont répandues : thèses parfois contradictoires, souvent ambiguës mais toujours conflictuelles. Mais au fond, Jésus est-il le fils de Dieu comme le soutiennent fermement les chrétiens ? Est-il « Dieu » ? Est-il mort crucifié ? Son retour est-il une certitude ?
I- JESUS CHRIST, SA VIE ET SA MORT
Tout comme Adam (qui est né sans père ni mère), la naissance de Jésus demeure jusqu’à nos jours un événement mystérieux : sa mère Marie prit une grossesse sans pourtant être jamais « approchée » par un homme. Enfant au berceau, il parlera aux gens et leur révélera sa mission : il est le messager de Dieu aux fils d’Israël ; et dès l’âge adulte, il entreprend sa mission dans de pénibles conditions. Dieu dit à Jésus (et c’est le Saint Coran qui nous le révèle) : « Je vais mettre fin à ta vie terrestre, t’élever vers Moi, te débarrasser de ceux qui n’ont pas cru et mettre jusqu’au jour de la résurrection, ceux qui te suivent au-dessus de ceux qui ne croient pas. » Mais en définitive, qui a cru et a suivi le Christ, fils de Marie ? Ce ne sont pas les chrétiens. C’est plutôt les apôtresde son temps et les musulmans qui ont réellement suivi Jésus. Les chrétiens l’ont, non seulement divinisé mais également, ont répandu l’idée de sa crucifixion. Or de nombreux passages du Coran montrent que Jésus n’a pas été crucifié. D’autre part, les juifs ont refusé le message de Jésus et l’ont traité de bâtard et qualifié sa mère de prostituée. Malgré l’innocence de Marie, prouvée par la parole de Jésus au berceau et confirmée plus tard par les faits, ils ont maintenu à jamais l’accusation contre l’enfant et sa mère. Judas est le nom de celui qui a trahi Jésus, qui l’a « vendu » au gouverneur Ponce Pilate. Dès que Judas eut dévoilé le lieu où se trouvait Jésus, alors les soldats, les policiers allèrent encercler la cour où il s’était réfugié ; c’était au cours de la nuit, il faisait donc sombre. C’est juste à ce moment que se produit un miracle : Des Anges sauvèrent Jésus par une ouverture du toit et l’emmenèrent au ciel ; et Dieu jeta la ressemblance de Jésus sur un de ses apôtresdu nom de Serges. On captura donc Serges, croyant que c’est le Messie. Certains disent que c’est Judas qui fut capturé et crucifié. (Allah sait mieux). Curieusement, le doute envahit les soldats et le gouverneur au sujet de l’identité du personnage arrêté. C’est alors que le gouverneur déclara personnellement : « je ne suis pas responsable de la mort de cet innocent. Je décline toute responsabilité et je m’en lave les mains ». Mais les juifs dans leur folie et leur fureur protestent et soutiennent fermement qu’il s’agissait de Jésus. Ils complotèrent si bien que la victime fut clouée, crucifiée sur une planche. Les juifs pensaient donc que la mission était accomplie, que Jésus est mort. Ils se frottaient alors les mains. Les ignorants et les naïfs crurent aveuglément à la mort du Messie. Toutefois, des gens bien avertis, des curieux voulurent lever le doute, l’équivoque sur l’identité de la victime. C’est ainsi que les juifs, pour barrer la route à cette curiosité et pour effacer toutes formes de traces ou d’indices, déplacèrent le corps du crucifié et l’emmenèrent ailleurs vers un lieu tenu caché. Puis, Ils firent croire aux curieux et aux visiteurs telles Marie de Magdala, Salomé, Marie, « mère de Jacques » que Jésus était ressuscité des morts : « Elles ne trouvèrent pas le corps du Seigneur ; la pierre était roulée et le sépulcre vide. » Matthieu 28.1-7, Luc 24.1-7, Jean 20.1-10, Marc 16.1-8
Cependant, comme nous l’avons déjà souligné, non seulement Jésus n’est pas le fils de Dieu mais aussi, il n’a pas été tué, car Dieu l’a élevé au ciel et son retour se fera certainement. A ce sujet, Dieu dit : « Ils ne l’ont pas tué ; ils ne l’ont pas crucifié, cela leur est seulement apparu ainsi… Mais Allah l’a élevé vers Lui » Coran : S 4 V 158.
Dans le premier cas, « Jésus fils de Dieu » selon les chrétiens, eh bien le Coran nous révèle cet événement futur, certes, mais combien surprenant : au jour du jugement dernier, Dieu fera venir Jésus devant les chrétiens et devant tout le monde. Il lui demandera : « As-tu vraiment dit aux hommes de t’adorer, toi et ta mère comme des divinités, plutôt que Moi ? » Alors Jésus s’écriera : Gloire et Pureté à Toi Seigneur ! Je ne leur ai point dit cela ! Je ne leur ai dit que ce que tu m’as ordonné de dire, à savoir : Adorez Allah mon Seigneur et votre Seigneur. Quand j’étais parmi eux, j’étais moi-même témoin, mais lorsque tu m’as appelé à Toi, tu étais donc témoin de ce qu’ils disaient après moi. Mon Dieu, les voilà à présent devant Toi ; « si tu les châties, ils sont tes serviteurs ; et si tu leur pardonnes, tu es le Puissant, le Sage ! » S.5 V 118 Jésus à travers ces dernières paroles demande subtilement pardon pour les chrétiens ; c’est-à-dire qu’il veut par là demander à Dieu d’être Indulgent envers eux. Jésus termine son plaidoyer par cette formule hypothétique : « …et si tu leur pardonnes… ». Mais compte tenu de la gravité de la faute, Jésus ne dit pas : Tu es « le Pardonneur, le Miséricordieux. » II dit : « et si Tu leur pardonnes, c’est Toi le Puissant, le Sage. » Jésus est conscient du fait qu’il ne s’agit pas d’une faute d’ignorance dont le pardon pourrait être obtenu plus facilement. Ce sont plutôt des fautes de folie et de faiblesse humaines pour lesquelles Jésus fait appel à la Puissance et à la Sagesse divines. Il insinue que la Puissance et la Sagesse du Créateur peuvent servir d’antidote en quelque sorte ou de contrepoids à la folie et à la faiblesse des créatures. Ce grand événement aura donc lieu au jour du jugement dernier devant tout le monde. Les chrétiens seront interrogés sur ces questions de divinisation et de crucifixion de Jésus et ils devront y répondre. Si la divinisation de Jésus et de sa mère n’est pas à reprocher à tous les chrétiens, il en va autrement, en revanche, de la crucifixion qui constitue un dogme bien établi. En effet, Tous les chrétiens croient que Jésus a été crucifié. Il est vrai que l’erreur est humaine et que tout le monde peut se tromper, mais l’erreur n’est plus permise dès lors que Dieu a rétabli la vérité dans une révélation postérieure (le Coran). Depuis ce temps-là, il n’y a plus aucune excuse et on ne peut Lui opposer aucun argument. Cela est d’autant plus déplorable que de nos jours, des faits et des événements contredisent l’idée de la crucifixion du Messie. A ce sujet, interrogeons la science :
II – LE SQUELETTE ET L’IDENTITE DU CRUCIFIE :
Tout récemment, en 1995, lors des fouilles archéologiques sous la grande mosquée de Jérusalem, on découvrit une caisse (coffre) en pierre contenant le squelette d’un homme crucifié au front et aux membres : des inscriptions sur son identité (nom, prénom, lieu et date de crucifixion) étaient gravées sur la paroi du coffre. Voilà, le mystère venait ainsi d’éclater au grand jour. Mais comme il fallait s’y attendre, les juifs s’acharnent à la destruction et au refus de cette découverte. Ils cherchent, ce faisant, à étouffer ce secret pour empêcher la vérité de surgir. Mais peut-on empêcher la vérité de surgir ? Peut-on aller à contre-courant des décrets du Seigneur ? Bien entendu, la réponse est : Non ! En tout cas, Dieu nous affirme dans le Saint Coran : « Nous leur montrerons nos signes dans l’univers et en eux-mêmes, jusqu’à ce qu’ils comprennent et qu’il leur soit évident que le Coran est la vérité même. » Coran : S 41 V 53. Cette découverte a fait l’objet d’une émission à la télévision française, au cours de laquelle, il a été bel et bien démontré que le crucifié était celui qu’on a pris faussement pour Jésus. Parmi les invités au débat télévisé, un seul s’est opposé pour dire que « la crucifixion de Jésus est une parole d’Evangile qu’on ne doit pas démentir. » Mais il n’a pas donné d’explication sur la découverte qui contredit ses allégations. Compte tenu de l’importance de cet événement, il est du devoir des intellectuels chrétiens et musulmans et en particulier les écrivains, les enseignants, les chercheurs et les journalistes, de s’y intéresser sérieusement et d’agir afin de donner une large diffusion à cette découverte et d’empêcher toute tentative de désinformation. Mais pourquoi au juste, ces fouilles en dessous de la mosquée de Jérusalem ? Pourquoi cette curieuse ferveur des Juifs ?
III – DES SIGNES ANNONCIATEURS :
Les fouilles entreprises sous la mosquée n’ont qu’un seul objectif : Détruire les fondements de l’édifice, et construire sur ses ruines le temple de Salomon. C’est véritablement un projet purement sioniste. Ils préparent ainsi le terrain à l’avènement de l’Antéchrist (l’imposteur). Cela est inquiétant surtout que nous sommes en train de vivre les signes mêmes de la fin des temps :
Dieu a dit que les chrétiens connaîtront le statut réel de Jésus avant la fin du monde.
Son retour sera un signe de l’apocalypse et coïncidera avec beaucoup de signes.
De nos jours, nous assistons à l’émergence d’une multitude de sectes manipulées par Satan et oeuvrant dans la perspective de l’Antéchrist, le messie attendu des Juifs. De nombreuses sectes s’emploient actuellement à préparer la venue de ce personnage, qui aura lieu peu de temps avant le retour du Christ. Il existe de nombreuses prophéties sur cet événement. D’après un hadith (dire) du prophète Mohammed (psl) : Jésus viendra tuer l’Antéchrist, le porc, briser la croix, abolir le tribut (une somme que les sociétés non converties à l’Islam versent comme impôt équivalent à l’aumône légale payée par les musulmans). Jésus détruira toutes formes de religions et de sectes, excepté l’Islam, c’est-à-dire la soumission à Dieu. Il y aura à ce moment-là de l’argent en abondance mais sans valeur ; « une seule prosternation équivaudra à toute la richesse de ce monde réunie » ; mais que pensent les incrédules et leurs suppôts au sujet de ces signes ? Dieu le Très-Haut nous répond : Les incrédules ne croient jamais à nos signes quand bien même nous leur ouvrirons les portes du ciel pour qu’ils y pénètrent ; ils diront plutôt : qu’est-ce qui se passe ? « Sommes-nous sous l’effet d’un enchantement ou nos esprits se sont-ils obscurcis, ou est-ce une hallucination ? » S15.V15 C’est dans ce sens que doit s’entendre le mot sauveur attribué à Jésus. Il va sans doute sauver des multitudes d’hommes et de femmes, mais sous la bannière de l’Islam, parce que lui-même reviendra en qualité de musulman.
Par Maître Ahmed simozrag
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