la aawra de la femme en priere
Shaikh Abdel ‘Aziz Ibn Baz
Question :
Beaucoup de femmes ne font pas attention dans la prière et laisse apparaître leurs avant bras ou une partie, de même de que leurs pieds et peut-être même leurs jambes.
Leur prière est-elle valide dans ce cas ?
Réponse :
Il est obligatoire pour la femme pubère libre de cacher l’ensemble de son corps pendant la prière, à l’exception du visage et des mains, car elle doit être couverte entièrement.
Donc, si elle prie et qu’apparaît quelque chose qui doit être couvert comme les jambes, les pieds, la tête ou un partie seulement, sa prière n’est pas valide d’après la parole du prophète (prières et bénédictions d’Allah sur lui) :
« Allah n’accepte pas la prière d’une femme pubère sans voile. » [1].
Et d’après sa parole (prières et bénédictions d’Allah sur lui) :
« Toute la femme doit être couverte. »,
et d’après ce que rapporte Abu Dawud (qu’Allah lui fasse miséricorde), d’après Oum Salama (qu’Allah l’agrée) qui a interrogé le prophète (prières et bénédictions d’Allah sur lui) à propos de la femme qui prie avec une blouse et un voile (khimar) sans robe, il a alors répondu :
« Si la blouse cache le dessus de ses pieds ».
Al-Hafidh ibn Hajar (qu’Allah lui fasse miséricorde) a dit dans Bulugh al-maram :
Les imams ont confirmé que le hadith s’arrêtait à
Oum Salama (qu’Allah l’agrée),
et s'il y a auprès d'elle un étranger
(un homme qu'elle peut épouser),
il lui est aussi obligatoire de couvrir son visage et ses mains.
[1] :Rapporté par Ahmad et les auteurs des Sunan, sauf An-Nassa’i, avec une chaîne de transmission authentique
Source : Fatawa As-Salat
Traduit par les salafis de l’Est
Et dans une autre formulation :
Et quant à la vierge, son père cherche son consentement et son consentement est son silence. »
Ceci est obligatoire à tous. Quiconque marie sa fille sans permission/consentement alors, le mariage n'est pas correct parce qu'une des conditions du mariage est le consentement, et l’agrément des deux parties. Ainsi s'il la marie contre sa volonté et la contraint par des menaces ou en la battant, le mariage n'est pas valable...
Il lui est obligatoire de craindre Allah et ne pas aller vers la femme qui ne le veut pas pour le mariage... Il lui est obligatoire de prendre garde à ce qu’Allah lui a rendu illégal.
Ceci parce que le messager (salallahu ‘alayhi wa salam) a ordonné de chercher (d'abord) le consentement des filles.
J’ai une sœur et mon père l'a mariée à quelqu'un sans chercher à savoir son avis et sans que cela lui plaise. Elle a vingt et un ans et il a fait un faux témoignage pour le contrat de mariage (disant) que la fille est d'accord pour le mariage... Ainsi quel est le jugement ce contrat de mariage... ?
La réponse correcte est, à cet égard, qu’il n'est pas légal pour le père ou quelqu'un d'autre de contraindre la fille au mariage avec quelqu'un qu’elle ne désire pas, même s'il convient, parce que le messager (salallahu ‘alayhi wa salam) a dit :
« n'épousez pas la vierge avant d’avoir cherché sa permission. »
Et ceci est général - personne n'en est exempté, pas (même) ses tuteurs.
Il est rapporté dans le Sahih Muslim :
« quant à la vierge, son père doit chercher son consentement... »
La place de la femme en Islâm
Al-Imâm SHeikh ‘Abdel-‘Azîz Ibn ‘Abdullâh Ibn BâZ (rahimahullâh)
par Ibn Abd Al-Hâdî
BismiLLehi ar-Rahmâni ar-Rahîm
Cette question/réponse [du SHeikh Ibn BâZ] est une réplique a
Question :
Est-il permis au père de contraindre sa fille à un mariage avec quelqu'un qu’elle ne désire pas ?
u magazine « al-Djîl » de Riyâdh en rapport à la place de la femme en Islâm
Louange à Allâh Seigneur des mondes, que la prière et le salut soit sur les Prophètes et les Envoyés, sur leurs familles, leurs compagnons et sur ceux qui empruntent leur voie jusqu’au Jour Dernier.
Certes, la femme musulmane a une place élevée en Islâm. Et ses traces ont un impact très grand dans la vie de chaque musulman.
En effet, la femme musulmane est la première enseignante dans la construction d’une société saine [Sâlih], et cela lorsque la femme suit la guidée du Livre d’Allâh et la Sounnah de Son Messager (sallallahu alayhi wa sallam).
Car l’attachement à ces deux sources éloigne tout musulman et musulmane de l’égarement [Dhallâl] et de toute autre chose. L’égarement qu’endurent les communautés n’est dû qu’à leur éloignement du chemin d’Allâh - Subhânahu wa Ta’âla - et de ce avec quoi Ses Prophètes et Messagers (‘alayhim as-Salât wa sallam) sont venus.
Le Prophète (sallallahu alayhi wa sallam) a dit :
Il est rapporté dans le Qor’ân ce qui indique clairement la grande importance du rôle de la femme musulmane en tant qu’épouse, sœur, fille, ainsi que ses droits [al-Houqoûq] et obligations [al-Wâdjibât], comme cela a été rapporté et détaillé dans la Sounnah purifiée. Cette grande importance se situe au poids et à la responsabilité [que la femme] endure, ainsi qu’aux difficultés qu’elle doit assumer, des responsabilités et difficultés dont certaines d’entre elles ne peuvent être supportées par un homme.
C’est la raison pour laquelle, il fait partie des obligations les plus importantes de montrer de la gratitude envers la mère, de la bonté et entretenir de bons rapports avec elle. Et cela devance le père.
Allâh - Ta’âla - dit :
Et Il - Ta’âla - dit :
Un homme vint trouver l’Envoyé d’Allâh (sallallahu ‘alayhi wa sallam) et lui dit :
Cela nécessite que l’on donne à la mère trois fois la bonté et le bon traitement que l’on donne au père.
Et pour ce qui est de l’épouse, son statut et son impact sur l’apaisement de l’âme et sa sérénité, cela apparaît dans le noble verset - Allâh - Ta’âla - dit :
Al-Hâfidh Ibn Kathir (rahimahullâh) a dit dans son « Tafsîr » [commentaire] de la Parole d’Allâh - Ta’âla :
« de l’affection et de la bonté »
« Al-Muwaddah : signifie l’amour [al-Mahabah], et la bonté [ar-Rahma] signifie : la douceur et la compassion [ar-Ra’afatoun].
Car certes un homme prend une femme en raison de son amour pour elle ou par bonté pour elle, et pour qu’il ait avec elle un enfant de lui. »
Telle a été la position de Khadîdja (radhiallâhu ‘anha) qui avait un impact énorme dans l’assurance du Messager d’Allâh (sallallahu alayhi wa sallam), lorsque l’Ange Djibrîl (alayhi as-sallam) est venu pour la première fois à la caverne de Hirâ.
Lorsque la première révélation fût venue et [que le Prophète] tremblait, il lui dit :
De même, on n’oublie pas l’impact de ‘Aisha (radhiallâhu ‘anha), au point que même les grands Compagnons prenaient d’elle la science du Hadîth, ainsi que beaucoup de femmes qui ont appris [d’elle] les règles [Ahkâm] se rapportant [aux femmes].
Et en une époque plus proche, ce qui fût au temps de l’Imâm Muhammad Ibn Sa’oûdrahimahullâh) à qui sa femme avait conseillé d’accepter la « Da’wah » de l’Imâm réformateur Muhammad Ibn ‘Abdel-Wahhâb (rahimahullâh), et cela au point qu’il puisse étaler son prêche, ainsi le conseil [de sa femme] eût un impact et un grand effet sur lui, ce qui a permis la propagation de sa « Da’wah » [à Muhammad Ibn ‘Abdel-Wahhâb] jusqu’à nos jours - Et Louange à Allâh - cet impact [et effet] a raffermit le Dogme [‘Aqîdah] et son établissement dans cette contrée [l’Arabie saoudite].
Et je n’ai aucun doute que ma mère - qu’Allâh lui fasse miséricorde - a eu un effet énorme sur moi, en m’encourageant à étudier et elle m’y a aidé.
Qu’Allâh augmente énormément sa récompense et la récompense de la meilleure des récompenses pour ce qu’elle a fait pour moi.
Et il n’y a aucun doute aussi, que la maison dans laquelle il y a bonté, douceur, amour et soin sur la base d’une éducation islamique [Tarbiyyat ul-Islamiyyah] affectera énormément l’homme.
Ainsi, il sera - de par la volonté d’Allâh - couronné de succès dans ses affaires, dans la recherche de la science, le commerce, le travail, ou autre que cela dans diverses actions.
C’est à Allâh que je demande d’accorder le succès et de nous guider tous vers ce qu’Il aime et ce dont Il est satisfait.
Et que les Prières et la Paix d’Allâh soient sur notre Prophète Muhammad, sur sa Famille, ses Compagnons. [5] (
[1] Coran, 31/14
[2] Coran, 41/15
[3] Rapporté par Muslim
[4] Coran, 30/21
[5] Madjmu’ Fatâwa du SHeikh Ibn BâZ, vol-3 p.348-350
La polygamie
Shaykh Al-Albânî
Puis-je compléter la question shaykh ? Afin que la réponse soit complète. Concernant ce qu’écrivent de nombreuses personnes pour défendre l’islam et répondre aux ambiguïtés et qui disent que la polygamie n’a été légiférée que pour des raisons précises. Est-il vrai que la polygamie ne peut être pratiquée et n’a été légiférée qu’en présence de ces causes, ou le musulman a-t-il libre choix en cela ?
Réponse :
Nul doute que le musulman a le choix, mais nous disons constamment en réponse à cette question que nous ne conseillons pas à un homme marié dont l’épouse lui suffit, de prendre une autre épouse. Nous ne conseillons pas cela et ce n’est pas par opposition à la Parole d’Allah :
« Épousez les femmes qui vous plaisent, deux, trois ou quatre. »,
mais seulement après avoir considéré la situation des musulmans aujourd’hui et l’éducation de la société dans laquelle ils vivent et qui ne réjouit personne. Lorsque le musulman prend une deuxième épouse, premièrement il va trouver face à lui une opposition de ses proches, et plus encore des étrangers. Mais naturellement le musulman n’y prête aucune attention puisqu’il s’accroche à sa religion, et on peut dire de lui :
« il est extrémiste (dur, Mutashaddid) ! » Le secours est auprès d’Allah ! Il n’est pas extrémiste mais uniquement attaché à sa religion (Mutamassik), mais on ne le qualifie d’extrémiste qu’en raison du délaissement des gens de leur religion. C’est là un premier problème. Une deuxième difficulté est que le comportement de la deuxième épouse peut, et c’est un euphémisme, ne pas s’accorder avec celui de la première qui ne peut vivre une bonne vie avec sa co-épouse, et c’est là que les problèmes commencent.
Et tout cela découle à la fois d’une mauvaise éducation et d’une mauvaise compréhension religieuse. Et je pense que nous savons tous que de nombreuses radios, qui ont précédé l’existence d’autres radios où s’expriment certains savants attachés à la Loi d’Allah, dénonçaient le mariage à une deuxième épouse et plus. Et comme vous avez pu l’entendre de notre frère, shaykh ‘Ali, ils limitent les Textes clairs montrant la permission d’épouser une deuxième, troisième et quatrième femme aux nécessités impérieuses. Ils interprètent le manque d’équité [dans la Parole d’Allah]
« Mais vous ne pourrez être totalement équitables envers elles. »
comme étant l’équité dans le partage des biens, alors que ce n’est pas ce qui est visé dans ce verset qui évoque uniquement l’équité du cœur dont vous avons parlé auparavant. Nul doute que ces radios ont fait naître un courant (une atmosphère) non musulman, et ainsi la majorité des musulmans n’acceptent pas la polygamie, bien que le Coran soit clair sur la permission, et lorsque que l’un d’entre eux la pratique, cela déclenche de nombreux débats, des oppositions…
C’est en me basant sur cela, et d’autres éléments encore que je dis : je ne conseille à personne de prendre une deuxième épouse si la première lui suffit. Concernant la polygamie, les gens sont entre l’exagération et la négligence. Les uns abusent dans leur rejet, et les autres abusent dans la permission sans considérer la société musulmane de nos jours. La vérité est ce qu’Allah a dit à une autre occasion
« Ceux qui s’en tiennent au juste milieu ».
Un homme peut penser, pour une raison ou une autre, qu’il a besoin d’une autre épouse. Mais qui définit ce besoin ? Sont-ce les gens, même s’ils sont proches ou lui-même ? Nul doute que la décision revient à celui qui désire prendre une seconde épouse. C’est pourquoi nous ne sommes pas d’avis d’une permission totale sans prise en considération de l’époque à laquelle nous vivons et qui n’aide pas à prendre une deuxième épouse. De même que nous n’adressons aucun reproche à celui qui prendre une deuxième épouse, surtout que nous ne connaissons pas les raisons qui l’ont poussé à cela.
Je conçois deux choses : un homme qui prend une deuxième épouse uniquement pour montrer aux gens que cela est permis contrairement à ce qu’ils pensent et à ce qui se dit sur les stations de radio que nous avons évoquées. Je dis : c’est une bonne intention, mais je ne le conseille pas, pour les raisons évoquées plus tôt. Je crains pour celui qui prend une deuxième épouse uniquement dans ce but et non pour une autre cause que seul Le Connaisseur de l’Invisible connaît, que ne s’applique sur lui la sagesse suivante :
« il est comme celui qui construit un palais mais détruit un pays entier. »
Ceci car il veut accomplir un mariage légiféré, recommandé, et je suis de ceux qui disent suite à la parole du Prophète (salallahu’ alayhi wasalam) :
« Épousez la femme féconde et affectueuse, car je veux être le Prophète à la communauté a plus nombreuse au Jour de la Résurrection. »
que celui qui se marie pour élargir la communauté du Prophète (salallahu’ alayhi wasalam) poursuit un noble objectif, plus encore si on considère d’autres bienfaits que seul lui connaît. Au contraire, je dis qu’il doit être clairvoyant et bien ouvrir ses deux yeux afin de ne pas accomplir un acte surérogatoire et délaisser un acte obligatoire. Fait partie des règles religieuses :
lorsque deux maux se présente devant le musulman, de choisir le moindre, mais ne fait pas partie des règles religieuse de se causer du tort afin d’accomplir et de s’attacher un acte recommandé. Ainsi, il est nécessaire de répéter et affirmer cette chose :
il est légiféré d’épouser une deuxième, troisième et quatrième femme, en raison de preuve du Coran, de la Sunna et de la pratique des pieux prédécesseurs, beaucoup d’entre eux avaient plus d’une femme. Mais les époques changent comme nous l’avons dit, et il faut rappeler chaque chose, et les raisons qui les motivent sont ici la perversion de la société (à notre époque)… »
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