ISLAM SELON LE CORAN ET LA SUNNA

D’après Mouhammad Ibn Moûssa qui dit : « Je me suis présenté dans l’assemblée de Moûssa Ibn Ishâq juge de ar-Ray en l’an deux cent quatre-vingt-six (286) de l’hégire. Une femme s’avança et son tuteur accusa son époux de lui devoir une somme de cinq cent mille (500 000) dinars au titre de Mahr[1] ; l’époux nia cette dette. Le juge demanda : « Où sont tes témoins ? » Il dit : « Je les ai fait venir. » Un témoin exigea de regarder la femme pour désigner dan son témoignage. Le témoin se leva et dit à la femme : « Lève-toi ». L’époux s’écria : « Que voulez-vous faire ? » Il répondit : « Il va regarder ta femme dévoilée pour avoir la certitude qu’il s’agit bien d’elle. » L’époux dit : « Je prends le juge à témoin que je lui dois ce Mahr qu’elle prétend, pourvu qu’elle ne dévoile pas son visage. » La femme fut informée de cette réaction de son mari et dit : « Je prends le juge à témoin que je lui fais don de ce Mahr et j’en décharge dans la vie présente et dans l’au-delà. » Le juge dit : « Que ceci soit enregistré dans la distinction de mœurs. ». » Source : Al Mountazam ; Volume 12 / Page 403. [1]Plus communément traduit par « dot » qui est en islam un droit qui appartient à la femme comme le dit Allah ta‘ala : « Et donnez aux épouses leur dot, de bonne grâce. Si de bon gré elles vous en abandonnent quelque chose, disposez-en alors à votre aise et de bon cœur. » (Sourate 4 : Verset 4).