ISLAM SELON LE CORAN ET LA SUNNA

ISLAM SELON LE CORAN ET LA SUNNA

LE DEBUT DE L'APPEL A ALLAH aaza wa jal

 

 

Trois ans d’appel secret : La Mecque était à ce moment un centre religieux contenant les idoles sacrées, et parvenir à la purification de la croyance du peuple de tout associationnisme était une lourde tâche, ainsi l’appel commença par être secret.

 

Les premiers fidèles : Le prophète exposa en premier lieu l’islam à ses proches et les premiers musulmans, nommés as Sâbiqoun al Awwaloun ‘les pionniers’ étaient Khadija bint Kouwaylid, femme du prophète, son esclave affranchi Zayd ibn Hâritha ibn Chourâhil Al Kalbi, son cousin Ali ibn Abi Tâlib, qui alors était à la charge du prophète et son ami intime Abou Bakr As Siddik. Abou Bakr devint par la suite un prêcheur à l’islam, et par la grâce d’Allah puis grâce à son appel, plusieurs autres se convertirent dont Othman ibn Affan, Saad ibn Abi Wakkas, Talha ibn Oubaydillah etc… Bilal ibn Rabah al Habachi fut également parmi les premiers musulmans. La première génération de musulmans, dont la liste ne se termine pas ici, comptaient uniquement des membres de la tribu Qoraich. Tous embrassèrent l’islam en secret à ce moment-ci. Puis l’islam se propagea à La Mecque et fit parler de lui.

 

La prière : L’ordre en fut donné antérieurement, selon Ibn Hajar, le prophète http://ansar-alhaqq.net/forum/images/smilies/saws.gif priait avant le voyage nocturne. Certains disent qu’une seule prière était obligatoire. La première forme d’obligation avait été la prescription des ablutions. La nouvelle parvint à tous les Qoraichites : Malgré le fait que la nouvelle de l’appel leur parvint, ceux-ci ne s’en soucièrent pas puisqu’il n’était pas encore question de s’opposer à leur religion ni à leurs divinités. Puis le prophète http://ansar-alhaqq.net/forum/images/smilies/saws.gif reçut l’ordre d’informer sa tribu, ce qui impliquait donc de combattre l’idolâtrie.

 

LA DEUXIEME ETAPE LA GENERALISATION DE L’APPEL

Le premier ordre de rendre l’appel manifeste : Il est contenu dans ce verset :

وَاخْفِضْ جَنَاحَكَ لِمَنِ اتَّبَعَكَ مِنَ الْمُؤْمِنِينَ 26.214. Et avertis les gens qui te sont les plus proches.

Avant cela, un texte relatant l’histoire de Mussa alayhi salam fut révélé, comme pour préparer le prophète lui-même à ce qui l’attendait.

 

L’appel des proches :

Après la révélation de ce verset, le prophète appela donc Bani Hachim, soit environ 45 hommes, dont Abou Lahab qui s’empressa de prendre la parole comme pour dissuader Mohammed de lancer son appel. Le prophète ne trouva ainsi pas opportun de parler en ce moment, et les rappela une autre fois, louant et implorant Allah. Il les appela alors à la croyance en Allah l’unique. Son oncle Abou Talib lui apporta son soutien, tout en refusant cependant de quitter sa religion. Sur le mont As Safa Le prophète se tint une fois au sommet du mont As Safa et y rassembla les qoraichites, les appelant à l’unicité d’Allah. C’est ce jour où Abou Lahab maudit le prophète en ces termes : « Que tu périsses le reste du jour ! ». C’est alors qu’Allah fit descendre ce verset :

تَبَّتْ يَدَا أَبِي لَهَبٍ وَتَبَّ 111.1. Que périssent les deux mains d'Abu-Lahab et que lui-même périsse.

 

L’exposé de la vérité et la réaction des associateurs

Le prophète se mit à prêcher ouvertement l’islam lors des rassemblements des associateurs après la révélation de ce verset :

فَاصْدَعْ بِمَا تُؤْمَرُ وَأَعْرِضْ عَنِ الْمُشْرِكِينَ 15.94. Expose donc clairement ce qu'on t'a commandé et détourne-toi des associateurs.

Dès lors, il se mit à prier nuit comme jour dans la cour de la Kaaba. Les gens entraient alors un à un en islam.

 

Le groupe consultatif pour empêcher les pèlerins d’écouter l’appel :

A l’approche du pèlerinage, les qoraichites craignirent que Mohammed ne profite de l’occasion pour appeler les gens à l’islam. Ils décidèrent donc d’avertir les arabes au sujet de Mohammed. Ils se réunirent chez Al Walid ibn Al Moughira qui leur fit plusieurs propositions parmi lesquelles celles de dire que Mohammed n’était qu’un devin, un fou, un poète ou un magicien. Finalement, ils mirent en garde en disant : « C’est un magicien qui vous apporte une parole magique séparant l’homme de son père, de son frère, de sa femme et de son clan, fuyez-le ! ». Au sujet de Al Walid furent révélés ces versets :

إِنَّهُ فَكَّرَ وَقَدَّرَ 74.18. Il a réfléchi. Et il a décidé.

فَقُتِلَ كَيْفَ قَدَّرَ 74.19. Qu'il périsse ! Comme il a décidé ! ثُمَّ قُتِلَ كَيْفَ قَدَّرَ

74.20. Encore une fois, qu'il périsse; comme il a décidé !

ثُمَّ نَظَرَ 74.21. Ensuite, il a regardé.

ثُمَّ عَبَسَ وَبَسَرَ 74.22. Et il s'est renfrogné et a durci son visage.

ثُمَّ أَدْبَرَ وَاسْتَكْبَرَ 74.23. Ensuite il a tourné le dos et s'est enflé d'orgueil. فَقَالَ إِنْ هَذَا إِلَّا سِحْرٌ يُؤْثَرُ

74.24. Puis il a dit : “Ceci (le Coran) n'est que magie apprise

إِنْ هَذَا إِلَّا قَوْلُ الْبَشَرِ

74.25. ce n'est là que la parole d'un humain”. Abou Lahab quant à lui, disait aux gens : « Ne lui obéissez pas, c’est quelqu’un qui a quitté sa religion, qui ment. »

 

Lecture de la page 115 à 135 : Les diverses techniques mises en œuvre contre l’appel

Les Qoraichites utilisèrent plusieurs méthodes pour étouffer l’appel du prophète

 La première fut la moquerie et le dénigrement, traitant Mohammed de fou, de magicien ou encore de menteur. La seconde fut de dénaturer ses enseignements et de diffuser de fausses informations à son sujet, assimilant le Coran à des contes d’anciens.

وَقَالُوا أَسَاطِيرُ الْأَوَّلِينَ اكْتَتَبَهَا فَهِيَ تُمْلَى عَلَيْهِ بُكْرَةً وَأَصِيلاً 25.5. Et ils disent : “Ce sont des contes d'anciens qu'il se fait écrire ! On les lui dicte matin et soir ! ”

Enfin, ils empêchèrent également les gens d’écouter le Coran en les divertissant, citons An Nadr ibn Al Harith qui narrait aux gens les récits des rois de Perse, affirmant ensuite que son discours était aussi beau que celui de Mohammed. Prenons aussi l’exemple de An Nadr, qui divertissait les gens au moyen d’une esclave chanteuse qu’il avait achetée.

 

Les persécutions :

Au début de la quatrième année de l’avènement de la prophétie débutèrent réellement les hostilités. Les Qoracihites usèrent alors de châtiments corporels à l’encontre des convertis. Le plus acharné d’entre eux était bien sûr Abou Lahab et sa femme. On compte d’indénombrables récits de torture, dont le plus célèbre est celui de Bilal. Abou Bakr acheta Bilal afin de le protéger et de l’affranchir et il en fit de même avec bon nombre d’esclaves croyants victimes de sévices.

 

Attitude des associateurs à l’égard du messager d’Allah

Ce dernier était sous la protection efficace de son oncle Abi Talib, cependant, les Qoraichites, n’en pouvant plus de voir dénigrer leurs idoles, décidèrent de négocier avec ce dernier.

 

La délégation des Qoraichites auprès d’Abi Talib

Ils lui demandèrent en premier lieu de leur laisser Mohammed, ou de le retenir. Abou Talib n’en fit rien. Les Qoraichites menacent Aba Talib Ils le menacèrent alors, lui demandant de retenir son neveu, à défaut, ils se verraient alors dans l’obligation de le combattre, lui et Mohammed. Abou Talib raconta ceci au Prophète , qui lui répondit qu’il propagerait l’appel, dusse t il en périr. Abou Talib ne donna alors pas suite à la demande des Qoraichites. Les Qoraichites encore une fois chez Abi Talib Ils lui proposèrent le plus jeune et le plus beau des Qoraichites, en échange de Mohammed. Abou Talib rejeta de nouveau leur demande, et ils décidèrent alors d’utiliser l’agression. Les agressions contre le Messager d’Allah Abou Lahab, l’oncle et voisin du prophète à la tête des associateurs décida donc d’infliger à Mohammed des agressions physiques. Sa femme, Oumm Jamil, est nommée par le Coran la porteuse de bois, car elle plaçait des épines sur le passage du prophète et à l’entrée de sa maison durant la nuit. 

وَامْرَأَتُهُ حَمَّالَةَ الْحَطَبِ 111.4. de même sa femme, la porteuse de bois ,

فِي جِيدِهَا حَبْلٌ مِّن مَّسَدٍ 111.5. à son cou, une corde de fibres.

Elle décida, après la révélation de la sourate qui la maudissait, de jeter des pierres sur le prophète , mais Allah l’aveugla, au point qu’elle ne vit qu’Abou Bakr dans la mosquée, lui qui était pourtant juste à côté du messager. Entre autres agressions, citons le fait qu’ils jetaient sur le messager en prière, des utérus de chèvre ou encore lui posait sur le dos les restes de chameaux égorgés alors qu’il était en prosternation. Allah dans le Coran parle d’Abou Jahl ainsi que de ses compagnons. Abou Jahl une fois venu voir le prophète avec l’intention de couvrir son visage de poussière, trouva entre lui et le prophète un fossé rempli de flammes et d’anges. Il recula alors.

 

Dar al Arqam

Suite à ces persécutions, le prophète interdisait aux musulmans de faire connaître publiquement leur conversion. Il ne se réunissait avec eux que de manière secrète, jusqu’à ce qu’un groupe d’infidèles les aperçurent, et qu’eut lieu le premier affrontement, à la quatrième année de l’avènement de la prophétie. Saad IbnAbi Waqqas frappa un homme et versa son sang, ce fut là le premier sang versé de l’histoire de l’islam. Les musulmans s’effacèrent ensuite par précaution.

 

La première émigration vers l’Abyssinie

Les agressions se firent si violentes que la vie à La Mecque était devenue quasiment impossible pour les nouveaux musulmans. Suite à la révélation du verset où Allah mentionne le caractère vaste de la terre :

قُلْ يَا عِبَادِ الَّذِينَ آمَنُوا اتَّقُوا رَبَّكُمْ لِلَّذِينَ أَحْسَنُوا فِي هَذِهِ الدُّنْيَا حَسَنَةٌ وَأَرْضُ اللَّهِ وَاسِعَةٌ إِنَّمَا يُوَفَّى الصَّابِرُونَ أَجْرَهُم بِغَيْرِ حِسَابٍ 39.10. Dis : “ô Mes serviteurs qui avez cru ! Craignez votre Seigneur”. Ceux qui ici-bas font le bien, auront une bonne [récompense]. La terre d'Allah est vaste et les endurants auront leur pleine récompense sans compter.



20/02/2016
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