ISLAM SELON LE CORAN ET LA SUNNA

ISLAM SELON LE CORAN ET LA SUNNA

LE FAIT DE DIRE AMINE A VOIX HAUTE POUR L'IMAM ET CEUX QUI SONT DERRIERE LUI EN COMMUN LORS DE LA RECITATION DE LA FATIHA

Au nom d'Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux.

D'après Ibn Jourayj : J'ai dit à 'Ata : Est-ce que 'Abdallah Ibn Az Zoubayr (qu'Allah les agrée lui et son père) disait -Amine- après Oum Al Qur'an (1).
Il a dit : Oui, il disait -Amine- et ceux qui étaient derrière lui le disaient également au point où il y avait dans la mosquée comme un grondement.
Puis il a dit : Certes -Amine- est une invocation (2).
(Rapporté par 'Abder Razaq dans son Mousannaf n°2640 et authentifié par Cheikh Albani dans la Silsila Daifa vol 2 p 369)

(1) C'est à dire : Est-ce qu'il disait -Amine- après la récitation de la sourate Al Fatiha lorsqu'il priait comme imam pour les gens dans les prières à voix haute ?

(2) -Amine- signifie -Ô Allah exauce !-.
En disant -Amine-, on demande à Allah d'exaucer l'invocation qui a été faite dans la récitation de la sourate Al Fatiha.
Dans cette invocation, on demande à Allah de nous guider dans le droit chemin.


عن ابن جريج قال : قلت لعطاء : أكان عبدالله بن الزبير رضي الله عنهما يُؤَمِّن على إثر أمّ القرآن ؟
قال : نعم ويُؤَمِّن من وراءه حتّى أن للمسجد للجّةً
ثمّ قال : إنّما آمين دعاء
(رواه عبدالرزاق في المصنف رقم ٢٦٤٠ و صححه الشيخ الألباني في السلسلة الضعيفة ج ٢ ص ٣٦٩)



D'après Abou Rafi' : Abou Houreira (qu'Allah l'agrée) faisait l'appel à la prière pour Marwan Ibn Al Hakam (1) et il lui a mis comme condition de ne pas le précéder pour -Dallin- (2) jusqu'à ce qu'il sache qu'il était rentré dans le rang (3).
Lorsque Marwan disait -Wa La Dallin-, Abou Houreira (qu'Allah l'agrée) disait -Amine- en allongeant et il disait : « Lorsque la parole -Amine- des gens de la Terre coïncide avec la parole -Amine- des gens des cieux (4) alors il leur est pardonné (5) ».
(Rapporté par Al Bayhaqi dans As Sounan Al Koubra n°2453 et authentifié par Cheikh Albani dans la Silsila Daifa vol 2 p 369)

(1) C'est à dire qu'il était le dirigeant et l'imam de la prière en commun.

(2) C'est à dire le dernier mot de la sourate Al Fatiha n°1.

(3) Le sens est que Abou Houreira (qu'Allah l'agrée) a accepté de prendre la responsabilité de s'occuper de l'appel à la prière mais il a mis comme condition que Marwan Ibn Al Hakam, qui était l'imam dans la prière en commun, devait s'assurer qu'il était bien rentré dans le rang des prieurs au moment où il termine la récitation de la sourate Al Fatiha car il voulait gagner la récompense du fait de dire amine après l'imam.

(4) C'est à dire les anges.

(5) C'est à dire qu'Allah pardonne les petits péchés des gens dont la parole -Amine- a coïncidé avec la parole -Amine- des anges.


عن أبي رافع أنّ أبا هريرة رضي الله عنه كان يُؤَذِن لمروان بن الحكم فاشترط أن لا يسبقه بالضّالين حتّى يعلم أنّه قد دخل الصّف
فكان إذا قال مروان : ولا الضّالين قال أبو هريرة رضي الله عنه : آمين يمدّ بها صوته وقال : إذا وافق تأمين أهل الأرض تأمين أهل السماء غُفِرَ لهم
(رواه البيهقي في السنن الكبرى رقم ٢٤٥٣ و صححه الشيخ الألباني في السلسلة الضعيفة ج ٢ ص ٣٦٩)





02/06/2020
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