le rire en islam
Aïcha la femme du Prophète a dit : « Je n’ai jamais vu l’Envoyé de Dieu, rire au point de découvrir sa luette. Il se bornait à sourire. Quand il voyait un nuage ou du vent, on l’apercevait à la physionomie de son visage : - Ô Envoyé de Dieu, lui dis-je, les gens qui aperçoivent un nuage se réjouissent car ils espèrent qu’il va pleuvoir, tandis que toi, dès que tu le vois, ta mine s’assombrit. – Ô ‘Aïcha, me répondit-il, qui me dit que ce nuage n’amène pas un châtiment ? Un peuple a été châtié par le vent, or ce peuple avait vu un nuage en disant : - Ce nuage va nous apporter de la pluie. »
Le sourire et le rire
Anas Ben Malik a dit : « Je marchais en compagnie de l’Envoyé de Dieu, qui était revêtu d’un manteau de Nedjran, avec une épaisse bordure. Un bédouin vint alors et le tira vigoureusement par le manteau. Je constatai, continue Anas, que l’épaule du Prophète avait été éraflée par la bordure du manteau en raison de la violence du geste. Alors le bédouin dit : - Ô Mohammed, ordonne que l’on me donne de ce que tu détiens des biens de Dieu. Le Prophète se retourna et rit, puis il ordonna qu’on lui donne (quelque chose). »
Le Prophète avait un visage souriant
Djarir a dit : « Le Prophète n’a jamais refusé de me recevoir depuis que j’ai embrassé l’Islam. Et jamais il ne s’est montré à moi qu’avec un visage souriant. Quand je me plaignis auprès de lui que je ne me tenais pas solidement à cheval, il me donna une bourrade de la main sur la poitrine et dit : - Ô mon Dieu, consolide-le et fais qu’il mène les gens dans la bonne voie, et qu’il y reste lui-aussi. »
‘Aïcha a dit : « Jamais je n’ai vu le Prophète rire aux éclats jusqu’à dévoiler sa luette. Il se bornait à sourire. »