ouleds sidi bouzid
ORIGINES GENEALOGIQUES:
II. LES OULED SIDI BOUZID
Boulefaa, Sohbi, Hassani, Zaid, Antar, Touhami, Habbib, Senouci, Gueffaf, Bouti, Bouzidi (de Larbaa), Guelloula, Hammani, Othmani, Mouattah, Labtar, Boumediene, Haddabi, Benbouzid, Mekhloufi.
Source (allez consulter ce forum et sa page source)
Aflou , ville hospitalière
Dans cette grande Daira (Arrondissement jadis) qui aspire à une mutation digne de son ampleur, de son histoire, comme celle de devenir Wilaya (Département)…l’étranger à la région s’y sent vraiment chez lui. L’originaire y vit en proie à une ségrégation tribale impossible à accepter de nos jours, le poussant à médire inconsciemment son voisin. Un voisin qu’il considère comme un frère qu’il ne peut en aucun cas négliger dans les moments difficiles !
Tu peux être battu à mort par un garçon d’Aflou et finir par passer une bonne nuit chez lui, le ventre plein, gai…avec peut être, l’œil au beurre noir, comme on dit…
Les diverses tribus qui composent Aflou, ont leurs communes et Dairas qui l’encadrent, à des distances qui ne dépassent pas quatre-vingt-dix kilomètres. Les tribus sont scindées en Achraf (nobles) par leur lien de parenté à notre prophète Mahomet (Que Dieu prie pour lui ainsi que pour les membres de sa famille, que son salue les réconforte) …et les autres musulmans, sans doute originaires de pays.
Les nobles portent le nom de leurs aïeuls, avec un additif « Sidi » synonyme de « maître ». Ils sont issus du même arbre généalogique, leur origine commune va jusqu’à Fatima Ezzohra, fille du prophète Mahomet, en passant par Lokman fils d’Idris le petit, fils d’Idris le grand, fils d’Elhousseine el mouthana, fils d’Elhousseine essebti, fils de Fatima Ezzohra, fille de Mahomet et épouse de son cousin Ali ben Abitaleb, fils de Abdelmoutalib- Mahomet est le fils d’Abdelah, fils de Abdelmoutalib - fils de Hachem, fils de Abdelmanef, fils de Kaci, fils de Kilab, fils de morra, fils de Kaab…jusqu’à Adnan.
Les Ouleds sid’nacer (commune d’Agneb) sont répandus à l’échelle nationale. Les autres sont : Les Ouled sidi Hamza (daira de Brida - une fraction importante se trouve à Msila. On les appelle Ouled sidi Hamla - ), les Ouleds sidi Belgacem (daira d’El-guetat), les Ouled sidi Bouzid (commune de sidi Bouzid), les Ouled sidi Youssef (commune de Tadjrouna)…Après viennent les Beni-Hillal (commune de Ain sidi Ali), importants par leur nombre et leur histoire, ils sont répandus dans beaucoup de régions du pays, les Ouled Daoud (commune de Sebgag ), les Ouled Ali (commune de Oued morra), les gens d’El ghicha (commune d’El ghicha , aux cites touristiques importants et dont les habitant ont beaucoup contribués après l’indépendance à l’Alphabétisation des habitants d’Aflou. Ils sont aussi conservateurs fidèles, avec les Ouleds sidi Bouzid, du Coran et de la Sounna, composantes essentielles de la religion Musulmane), les habitants de Taouiala ( commune de Taouiala – Ksar ou chateau, qui requiert une valeur historique et évidemment touristique), les Ouled zirri, les Frachich, les Ouled Mokha, les Rhamna…et d’autres fractions.
Toutes ces population se disent d’Aflou et s’y rencontrent. A l’intérieur entre eux, leurs mentalité sont distinctes, variant de l’amorphe à l’effronté. A l’extérieur, ils sont identiques et d’une solidarité à couper le souffle !
Pour Ali les habitants d’Aflou dit »Djebel Amour », forment un échantillon très représentatif de l’Algérie : Des citoyens de toutes les régions du pays le peuplent et y vivent en harmonie avec les originaires dont ils ont hérité la mentalité. Il est fière d’être natif de cette contrée.
( Tiré du livre : ‘L’EDUCATEUR’ )
Silhad19@yahoo.fr
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Le pieux village de Sidi-Bouzid
---------Beaucoup plus austère, assez pauvre en ressources et en eau, relai entre Aflou et Djelfa, peuplé d'environ 1.000 âmes, Sidi-Bouzid, chez les Ouled. Mimoun Chéraga, est bâti autour de la tombe et de la zaouïa de son saint éponyme : un chérif idrisside, venu de Fès au début du VI"'e siècle de l'Hégire (XII11° C) et dont les descendants sont dispersés nombreux non seulement dans le Djebel Amour, mais à Bel-Abbès, El Hamel, Mostaganem, Ouled Djellal, et même au Sous marocain et jusqu'à la Mecque en Arabie. Ils viennent visiter sa tombe. La zaouïa est rahmania et dépend d'El Hamel. Elle y a envoyé ses meilleurs manuscrits anciens et je n'y ai guère trouvé qu'une biographie moderne rédigée en 1351 (1932) par Si Abouzid ben El Hadj Abilqqâcem, sur le saint ancêtre, qui aurait vécu cent soixante ans, dont quarante à Mekka, quarante à Fès, quarante en voyage, avant de mourir ici. Il aurait été, me dit-on, disciple de Ahmed Ghazâli, frère du grand Ghazâli, ce qui est une belle référence dans le coufisrne.
---------La mosquée est très simple, avec un minaret sommaire constitué par une sorte de cage à hauteur d'appui, sur un angle du mur et à laquelle on accède par un escalier extérieur. Elle s'élève sur une esplanade d'où l'on découvre un admirable et assez tragique panorama vers Zénina au nord-est, Laghouat au sud, et Aflou au sud-ouest.
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