ISLAM SELON LE CORAN ET LA SUNNA

1°) Cheikh Mohamed ibn Saleh el 3utheymine qu’Allah lui fasse miséricorde :

Questionneur : Cheikh, qu’Allah vous préserve, l’excuse par l’ignorance rentre-il dans le sujet de celui qui insulte à Allah ou à la religion ?

Cheikh : Le sujet de quoi…

Questionneur : Le sujet de celui qui insulte Allah et la religion.

Cheikh : Insultez qui ?

Questionneur : insultez la religion ?

Cheikh : Y-a-t-il une personne qui ignore qu’il est obligatoire de respecter, de vénérer, Allah ? Je te demande, dit oui ou non ?

Questionneur : non, personne.

Cheikh : Il n’y a personne qui ignore cela, il est permis à personne d’insulter Allah, ainsi que la religion, en tous les cas celui qui insulte Allah est un mécréant, apostat même s’il plaisante, il est obligatoire de le tuer, et cela doit fait par le gouverneur, et il sera acquitté que par ça .

Ensuite s’il se repent à Allah et que son cas s’améliore, se corrige, et qu’il commence à glorifier, louer Allah, à faire les adorations, alors certains savants ont dit : son repentir n’est pas accepté, il est tué mécréant, dû à la l’exagération de son péché et de son apostasie il est tué, et son cas appartiendra à Allah dans l’au-delà, mais sur terre nous le tuons car c’est un mécréant, nous ne le lavons, nous ne le mettons pas dans le linceul, nous ne prions pas sur lui , nous ne l’enterrons pas avec les musulmans, et nous n’invoquons pas la miséricorde pour lui, as-tu compris ?

Ceci est le madhab des hanbalites, connu aujourd’hui chez les hanbalites et dont ils mettent en application.

Et certains savants ont dit : s’il s’est repenti, et que son cas s’est amélioré, et qu’il a pris le droit chemin, qu’il regrette, alors son repentir est accepté, l’exécution est levée, et s’il meurt son cas est le même que les musulmans, car c’est le droit d’Allah, dont il a bel et bien éclaircit dans son livre :

« Dis : ô mes serviteurs qui avez commis des excès à votre propre détriment, ne désespérez pas de la miséricorde d’Allah, car Allah pardonne tous les péchés . »

Et cette parole est la prépondérante, si nous avons su la véracité de son repentir et de son cas, alors c’est un musulman, il n’est pas autorisé de le tuer, tu as compris ?

Quant à celui qui insulte le Messager paix et bénédiction sur lui, alors il est tué dans tous les cas mécréant, apostat.

Et son repentir n’est pas accepté aussi chez les hanbalites qu’Allah leur fasse miséricorde dû à l’exagération de son péché, mais s’il se repent et que son cas s’est amélioré et nous avons vu en lui du respect au Messager paix et bénédiction sur lui et à sa religion, alors, acceptons-nous son repentir et ôtons-nous l’exécution ? ou bien acceptons-nous son repentir et nous n’ôtons pas son exécution ?

La deuxième position est l’authentique : toi maintenant tu es musulman mais il faut l’exécuter, tu as compris ? Bien.

Si une personne dit : « Comment tu dis : « il faut l’exécuter et toi tu dis que celui qui insulte Allah le puissant et grand et se repent de ça, alors il n’est pas exécuté ?!

Le droit du Messager –paix et bénédiction sur lui- est-il plus grand que celui d’Allah ?!

La réponse : Non, le droit d’Allah est bien plus grand sans nul doute, mais Allah nous a informé sur lui-même, qu’il revient vers celui qui se repent, la vérité est à Allah, et si Allah revient vers cette personne et s’abstient de son droit, alors ceci lui appartient, mais le Messager –paix et bénédiction sur lui- s’il est insulté, sa personnalité est humiliée, le droit appartient à qui ? au Messager –paix et bénédiction sur lui- mais nous maintenant nous ne savons pas si le Messager lui pardonne ou pas car il est mort, alors il nous est obligatoire de le venger et de l’exécuter, et si nous savons que le repentant est véridique, nous disons :

« Qu’il est musulman, il est mis en linceul, on prie sur lui, et il est enterré avec les musulmans, et ceci indique que le Prophète –paix et bénédiction sur lui et sa famille- a pardonné à ceux qu’ils l’ont insulté, après qu’ils aient embrassé l’islam il les pardonna, et l’exécution fût tombé, na3am .

Questionneur : et insulter la religion ?

Cheikh : Insulter la religion est comme insulté le seigneur le puissant, le grand.

Tirée de silsilatou liqâ el bâbi el faftouh 228 /9

2°) Cheikh Abdelaziz ibn bâz – qu’Allah lui fasse miséricorde – :

Questionneur : J’ai entendu que celui qui insulte la religion est un mécréant, est-ce que celui qui sait cela équivaut à celui qui ne sait pas que l’insulte fait sortir de l’islam, et dans les choses de la religion la personne est excusée de par son ignorance, et quels sont les sujets auxquelles la personne est inexcusable de par son ignorance, j’espère que vous allez nous expliquer clairement ce sujet , car certains disent : certes l’excuse par l’ignorance est rapportée par les textes, , ils prétendent cela ?!

Cheikh : Celui qui vit entre les musulmans il n’est pas excusé par son ignorance dans ce sujet, insulter la religion est une apostasie à l’islam, ainsi que l’abandon de la prière, et renier son obligation est une apostasie à l’islam, et c’est comme ça, insulter Allah et insulter son Messager, et se moquer d’Allah et de son Messager tout ceci est de l’apostasie , il n’est pas excusé par l’ignorance en prétextant cela ; alors qu’il vit au milieu des musulmans, car ceci est connu et c’est une nécessité chez les musulmans, ceci n’échappe à personne, et s’il dit que l’adultère est licite, l’alcool est licite, cela aussi est une apostasie à l’islam, car ceci est une chose qui n’échappe à personne, une personne à l’époque antéislamique ne connaît pas l’islam et il ne vit pas chez les musulmans, celui-là son jugement sera le même que ceux mort dans la fitrah (prime nature), son sort appartient à Allah, il sera testé le jour du jugement dernier, mais ; celui qui est avec les musulmans, vit avec eux, et insulte la religion, se moque d’Allah ou du Messager ou délaisse la prière, ou renie son obligation, renie l’obligation de l’aumône, ou renie de l’obligation du ramadan, ou renie l’obligation du pèlerinage avec la possibilité, la capacité, ou il dit l’adultère est autorisé, l’alcool est autorisé, ou bien la désobéissance aux parents est autorisé, tout ceci est de l’apostat à l’islam, il n’est pas excusé par l’ignorance, car ce sont des sujets clairs , inéluctables de la religion, le commun et le particulier parmi les musulmans connaissent cela .

Source : fatâwa nouroun 3ala ad-darb

3°) Cheikh sâleh ibn fawzen el Fawzen –qu’Allah le préserve-

Questionneur : son éminence, certaines personnes disent : « celui qui insulte Allah et son Messager nous ne le rendons pas mécréants jusqu’à ce qu’il croit cela par son cœur, car il se peut qu’il soit énervé ou bien ignorant, quel est votre avis votre éminence à cela ?

Et est-ce que l’ignorant est excusable dans les fondements de l’unicité (tawhid) ?

Cheikh : Ceci est interdit, par la plaisanterie, le jeu, ou l’ignorance, il n’y a pas d’ignorance ou plaisanterie à ça, il est interdit d’insulter Allah et son Messager, Allah le majestueux, le grand n’a pas excusé les hypocrites qui ont dit :

« Nous étions en conversation et nous plaisantions . » sourate le repentir ,verset 65,

« Et si tu leur demandes , ils diront certes nous étions en conversation et nous plaisantions, dit : est-ce d’Allah , de ses versets, de son Messager que vous vous moquiez, ne vous excusez pas, vous avez bel et bien rejeté la foi après avoir cru . » sourate 9,verset 65-66

Allah le majestueux, le très grand les a rendu mécréants et ne les a pas excusé pour ça, cet acte est interdit, que ça soit pour plaisanter ou bien sérieusement, ou pour jouer etc. il est obligatoire de retenir sa langue sur ces paroles abominables, ceci est de l’apostasie à l’islam et le refuge est auprès d’Allah.

Celui qui insulte Allah et son Messager il a bel et bien apostasié, que ça soit fait intentionnellement ou bien involontairement, ou bien dans le but de plaisanter ou de jouer, il est interdit de jouer à ça, il n’est pas autorisé de jouer et de plaisanter avec la croyance (3aquida), il est strictement interdit de se moquer du coran, en plaisantant ou bien sérieusement, il est interdit de se moquer des récits et de la parole du Messager –paix et bénédiction sur lui- de plaisanter ou de jouer à ce sujet, la tradition prophétique (as-sunnatou) c’est la révélation d’Allah, c’est interdit, de se moquer du Messager lui-même, aussi, les savants de l’islam ; il est interdit de les rabaisser, de les diffamer, et de se moquer d’eux, il en est de même pour la moquerie envers les musulmans en général, ainsi que le commun des musulmans, Allah dit dans le Coran :

« Ô vous qui avez cru ! Qu’un groupe ne se raille pas d’un autre groupe, ceux-ci sont peut être meilleur qu’eux. Et que des femmes ne se raillent d’autres femmes : celles-ci sont peut-être meilleures qu’elles. Ne vous dénigrez pas et ne lancez pas mutuellement des sobriquets (injurieux). Quel vilain mot que « perversion » lorsqu’on a déjà la foi. Et quiconque ne se repent pas…Ceux-là sont les injustes. » Sourate 49, verset 11.

La moquerie des musulmans en général est un grand péché parmi les grands péchés, alors que dire si cela est fait envers les savants ?!

Alors que dire si cela est fait envers les Prophètes prière et salut sur eux ?!

Que dire si cela est fait envers Allah le majestueux, le très grand ?!

La chose est plus forte, nous demandons à Allah la bonne santé et la bonne foi.

Il est donc obligatoire au musulman de préserver sa langue sur cette parole qui le fera tomber en enfer et le fera sortir de l’islam, que ça soit fait pour plaisanter ou pas. Na3am.

Source : fatwa : la sentence de celui qui insulte Allah et son Messager

4°) Cheikh Mohamed amân al-jâmi (qu’Allah lui fasse miséricorde)

Question : Quel est le jugement, le verdict en détail de celui qui insulte Allah subhânaou ou ta3âla, ou qui insulte la religion, ou le Messager –paix et bénédiction sur lui- car il y a une fatwa de celui qui insulte Allah, même s’il fait cela continuellement, souvent, qu’il prie, celle-ci dit que c’est un pervers et non un mécréant ?

Cheikh : Nous sommes dans une époque des bizarreries, et cette fatwa en fait partie, si le mufti fait partie des gens de science, aussi, la mécréance de celui qui insulte Allah, son Messager et la religion islamique, c’est la position du consensus, et nous connaissons en aucun cas le contraire à ça, (avant ce mufti) quel qu’il soit, l’ensemble des savants considèrent que celui qui insulte Allah est un mécréant, d’une mécréance claire, ainsi que celui qui insulte son Messager –paix et bénédiction sur lui- ou la religion islamique, ou qui se moque du Messager, ou de la religion ou bien d’Allah ; il faut que nous regardions le sujet d’une façon plus profonde, celui qui insulte Allah, cela ne veut-il pas dire qu’il déteste Allah ?

Un jeune est venu me poser une question hier ou avant-hier disant :

« S’il insulte Allah sous l’effet de la colère, quel est le jugement ?

La réponse : « il s’est énervé sur qui ?

C’est à dire, il s’est énervé sur Allah, alors il l’insulta ???

Le jeune voulait rajouter – peut-être qu’il était étudiant en fiqh- disant :

« Concernant le divorce en cas d’énervement, la réponse :

« Ceci est un effort analogique (qiyâss) , zayd s’est énervé durement sur sa femme dû à sa mauvaise compagnie au point à en perdre connaissance, il l’a divorça donc, le divorce n’est pas annulé, mais est-ce que vous vous imaginez un esclave parmi les esclaves d’Allah s’énerver sur le seigneur des mondes, alors il l’insulte ?

Il insulte Allah !!

Est-ce que tu insultes celui que tu aimes ?!

Non, tu insultes seulement celui que tu détestes, ici est le secret de la mécréance, car il déteste Allah au point de l’insulter !!!

S’il déteste Allah, il a mécru car l’animosité, la haine envers Allah c’est la destruction du cœur – la vrai mécréance est la destruction du cœur- et celui qui détruit son cœur et déteste son créateur, qui l’insulte, alors il est interdit au musulman de douter de sa mécréance et celui qui doute de sa mécréance et ne le rend pas mécréant alors lui aussi il mécroit ; regarde le sujet d’un œil clairvoyant, avec l’amour d’Allah, l’âme de la foi, et l’amour du Messager –paix et bénédiction sur lui- c’est une branche grandiose parmi les branches de la foi, comment un musulman peut-il se précipiter à insulter le Messager d’Allah ??!!

Le Messager d’Allah, celui qui a été complimenté par Abou Tâleb et alors qu’il ne croyait pas en lui, et a complimenté sa religion –yâ subhânAllah- Abou Tâleb dit et avoue la véracité de la religion de Mohamed –paix et bénédiction sur lui- .

Tu as certes su que la religion de Mohamed –paix et bénédiction sur lui- est la meilleure des religions, si ce n’était pas le reproche ou la mise en garde le motif, tu m’aurais certes trouvé avec celui-là d’une générosité évidente. Abou Tâleb a été privé de la foi de peur de la réprimande, mais il estimait, donnait de la considération au Messager d’Allah –paix et bénédiction sur lui- mettait sa vie en danger pour le défendre et le secourir.

Et vient à notre époque un mufti qui donne une fatwa, si celui qui insulte souvent Allah et son Messager –paix et bénédiction sur lui- mais qui fait la salât alors, c’est un pervers et non un mécréant !

Et est-ce que sa prière est acceptée ?

Et est-ce que la prière de l’apostat est acceptée ?!

La foi n’est-elle pas une condition d’acceptation des œuvres ??

Celui-là n’est pas croyant, et c’est pour cela qu’il ne faut pas être trompé si le savant commet une faute, nul n’est infaillible, chaque savant commet des fautes, et précisément à cette époque, ces cassettes transportent toutes choses, de mal comme de bien vers un savant ici même ou à l’extérieur.

Combien est-il honteux de rapporter d’un savant sounni une fatwa à laquelle il prend une décision juridique (fatwa) que celui qui insulte Allah ou son Messager n’est pas un mécréant, alors qu’il y a consensus des savants sur ça, nous demandons donc à Allah pour nous et vous la fermeté, c’est un sujet grave, et ceux qui s’attaque à la fatwa qu’ils craignent Allah seigneur des mondes sinon notre position sera grave.

Source : Question n°28 de la cassette : questions sur la da3wa Salafiya .

Lien : http://www.eljame.com/mktba/play.php?catsmktba=1

5°) Cheikh 3Abderahman el Barak –qu’Allah le préserve-

Question : La mauvaise éducation est-elle une excuse à la mécréance pour celui insulte Allah et son Messager ?

Cheikh : Insulter Allah et son Messager fait parmi des annulations de l’islam claires, car ceci est le mépris d’Allah et de son Messager, la mauvaise éducation n’est pas une excuse pour l’adulte responsable dans le délaissement de l’obligation, et aussi dans le fait de commettre un péché parmi le reste des péchés, c’est par ailleurs une sorte de mécréance en Allah.

Et si la mauvaise éducation était vraiment une excuse à cela, les juifs et les chrétiens auraient bel et bien étaient excusés sur leur judaïsme et leur chrétienté, et un musulman ne dit pas cela, et celui qui dit ça est un mécréant qu’on fait connaître et auquel on demande de se repentir, soit il se repent sinon il doit être exécuté apostat.

Et dans les deux recueils authentiques selon Abi hureyra qu’Allah l’agrée a dit :

« Le Messager d’Allah –paix et bénédiction sur lui- a dit : « Chaque enfant qui vient au monde naît dans la Fitra (l'Islam)( الفطرة), ce sont ses parents qui font de lui un juif, un chrétien ou un adorateur du feu, et puis Abou Hureyra dit : « lisez si vous voulez : « Telle est la nature qu’Allah a originellement donnée aux hommes –pas de changement à la création d’Allah-. Verset 30 sourate : les romains .

Et Allah dit : « Mais plutôt ils dirent : « Nous avons trouvé nos ancêtres sur une religion, et nous nous sur leurs traces »

Nous demandons à Allah de raffermir nos cœurs sur sa religion et qu’il nous fasse aimer la foi et nous l’embellisse dans nos cœurs, et qu’il fasse que nous détestions la mécréance et la perversité et la désobéissance et qu’il fasse de nous des gens bien guidés car il est le grand qui entend l’invocation et que la prière d’Allah soit sur notre prophète Mohammed et sur sa famille et ses compagnons.

Source : épitre :Réponse au sujet de la foi et de ce qu’il l’annule.

6°) Cheikh 3abdelaziz ar-râjihî –qu’Allah le préserve-

Question : Lorsque nous voyons une personne prétendante à l’islam qui insulte Allah, son Messager, sa religion et adore la tombe ou se prosterne à elle ou autorise l’adultère ou renie la sâlat, nous est-il possible de le rendre mécréant en particulier étant des petits dans la science, sans demander à un savant ou bien faut-il lui demander ?

Cheikh : non, celui-là on le rend mécréant en particulier, celui-là on le rend mécréant en particulier, il est apostat , et le refuge par Allah, celui qui insulte Allah, insulte le Messager et renie les choses inéluctables de la religion, celui-là on le rend mécréant en particulier car ce sont des choses claires parmi les choses inéluctables de la religion.

Questionneur : C’est à dire que nous n’avons pas besoin de demander à un savant pour ça ?

Cheikh : Car ceci est une chose claire, pas de divergence.

7°) Cheikh sâleh el 3ouboud –qu’Allah le préserve- ancien Président de l’université islamique de Médine.

Interrogateur : Notre cheikh qu’Allah soit bienfaisant envers vous, nous avons entendu d’une personne appartenant à la science disant que celui qui insulte Allah, son Messager, et la religion –et le secours est vers Allah- nous ne le rendons pas mécréant car il se peut qu’il ait vécu dans un environnement immoral ou bien parce que c’est un ignorant, en prétextant qu’il y a des savants qui l’excusent à cause de son ignorance, quelle est votre parole à ça ?

Cheikh sâleh : Celui qui insulte Allah, son Messager et sa religion, il est alors mécréant, comme l’a dit Allah :

( Dit : « Est-ce d’Allah, de ses signes, de son Messager que vous vous moquiez, ne vous excusez pas. »

Allah lui-même les a rendus mécréants, comme cela est connu dans le récit des hypocrites, lorsqu’ils dirent leurs paroles, Allah fût descendre sur eux le verset :

« Dit : « Est-ce d’Allah, de ses signes, de son Messager que vous vous moquiez, ne vous excusez pas vous avez bel et bien mécru après avoir eu la foi. »

Et la justification qu’il se peut qu’il ait vécu dans un environnement immoral ou bien que c’est un ignorant concernant cette parole-là, qu’il ne rende pas mécréant les mécréants d’origine, mais ceci est une fausse parole, cette parole aucun musulman ne l’a dite, mais il faut prêcher l’islam, c’est une preuve claire, personne n’est excusable lorsqu’il contredit celle-ci dans les fondements, et sa prétention que l’ignorance est certes une excuse, ceci est général, il faut détailler, l’ignorant qui a grandi dans le laxisme, son ignorance ne lui servira pas, il a entendu la mission du Messager –paix et bénédiction sur lui-, il a entendu le Coran et il lui est parvenu, et s’est détourné de lui, celui-là n’est pas excusé par son ignorance, je me suis réunis une nuit à table, avec son éminence cheikh Abdelaziz ibn bâz –qu’Allah lui fasse miséricorde- et je lui ai posé la question sur la parole attribué à cheikh Mohammed ibn Abdel-Waheb – qu’Allah lui fasse miséricorde- sur sa réplique qu’il a fait à As-Souweydî, savant de l’Iraq, lorsque As-Souweydi lui dit :

« Certes, les gens prétendent que tu rends bel et bien mécréant celui qui n’émigre pas vers toi et qui ne t’obéit pas, il dit alors : « Je ne rends pas mécréant celui adore les idoles qui sont sur la tombe de El-badaoui, je ne rends pas mécréant celui qui adore les idoles sur la tombe de jîlânî car ils n’ont personnes qui les informe et qui les éclaircit, alors, comment je peux rendre mécréant un musulman alors qu’il est musulman ?

Pour la raison qu’il n’émigre pas vers moi et il ne m’obéit pas etc sur ce qu’il dit –qu’Allah lui fasse miséricorde-.

Cheikh ibn bâz s’arrêta de manger un instant puis leva sa tête et me dit :

« Il est possible que cela soit dans le début de la da3wa(prêche) quant à aujourd’hui, le Coran leur est parvenu, il n’y a pas de preuve pour eux, c’est à dire qu’il n’y a pas de preuve pour celui qui adore les idoles sur la tombe d’El badaoui et d’El Jîlânî, car le Coran s’est propagé, la preuve leur est parvenue, celui dont le Coran lui est parvenu, alors la preuve lui est parvenue, et il n’est pas excusé en disant qu’il est ignorant, car son ignorance n’existerait pas si ce n’était pas dû à son refus ou à son laxisme, donc, il n’est absolument pas excusé par son ignorance comme le prétend ce prétentieux et Allah est plus savant.

8°) Cheikh 3Abdelmou3çine El-abbâd –qu’Allah le préserve-

Interrogateur : Dans les pays arabes s’est propagé l’insulte envers Allah, parmi eux, j’ai le fils de mon oncle qui a été éprouvé par la maladie du cancer, et lorsqu’il était sur son lit, avant de mourir, il ne fît pas le repentir de ses paroles, une fois qu’il mourût je lui implorais la miséricorde, mais on me reprit en disant de ne pas faire ça jusqu’à que je pose la question aux savants, quel est le jugement ?

Cheikh : s’il insultait Allah et qu’il est mort sur cet état sans se repentir, alors c’est un mécréant, car insulter Allah est de la mécréance, et s’il est mort comme ça c’est un mécréant, na3am, et le mécréant on n’invoque par pour lui .

Source : explication de sounan ibn mâjah, cassette 127, début de la question : 01h :02mn :32s

9°) Les propos des Oulémas concernant celui qui doute, blasphème ou se moque de l’honorable Coran ou du Messager d’Allah (Salla Allah Alaihi wa Sallam).

L’Imam Abou `Abd-Allah Mohammad ibn Ahmad Al-'Anssârî Al-Qortoubî dit dans son œuvre "Adj-Djâmi` Li-'Ahkâm Al-Qor’ân", en interprétant ce verset : « Al-Qâdi dit : Abou Bakr ibn Al-‘Arabî dit : ‘ Que ce qu'ils ont dit ait été dit sérieusement, ou sous forme de plaisanterie, c’est de la mécréance, car plaisanter en prétendant la mécréance, entraîne incontestablement la vraie mécréance, selon l’avis unanime de la communauté.’ » Fin de citation.

( Numéro de la partie: 1, Numéro de la page: 92)

Al-Qâdî `Iyâdd ibn Moussa (qu’Allah lui fasse miséricorde) dit dans son ouvrage " Ach-Chifâ’ Bi-Ta`rîf Hoqouq Al-Moustafa " à la page 325, ce qui suit : « Sache que celui qui se moque du Coran ou du mous3af, en tout ou partie, ou le blasphème, le méprise ou en altère même une lettre ou un verset, ou ne croit pas à une partie de ce qu’il apporta, que ce soit un jugement ou une nouvelle, ou bien nie ou remet délibérément en question ce que le Coran confirme ou approuve ce que le Coran désapprouve, celui-ci est un mécréant, selon l’avis unanime des Oulémas. Allah (qu’Il soit Exalté) dit : alors que c'est un Livre puissant (inattaquable); Le faux ne l’atteint [d’aucune part], ni par devant ni par derrière: c’est une révélation émanant d’un Sage, Digne de louange. fin de citation.

Al-Qâdi `Iyâdd ajoute dans l'ouvrage susmentionné, au sujet de la sentence de la charia concernant celui qui dénigre le Prophète (Salla Allah 'Alaihi wa Sallam), à la page 233, ce qui suit: «Sache, qu’Allah nous accorde toi et moi le succès, que toute personne qui dénigre le Prophète (Salla Allah 'Alaihi wa Sallam) ou le blâme, ou celui qui dit du mal de sa personne, de sa famille, de sa religion ou d’une de ses qualités ou celui qui le méprise ou le compare à une chose pour l’insulter, l’humilier, diminuer ses mérites, le discréditer, ou lui reprocher une chose, celui-ci l'aurait blasphémé et la sentence de la charia à son égard est celle d’un insulteur à savoir qu’il soit tué comme nous le montrerons, et nul de ces actes mentionnés n’est exempt de cette sentence que ce soit explicite ou implicite, c’est aussi la sentence énoncée au sujet de celui qui le maudit ou invoque Allah (Exalté soit-Il) contre lui, ou lui souhaite ou attribue ce qui ne convient pas à son rang pour le diffamer, ou l'évoque par des paroles absurdes, indécentes, abominables ou mensongères, ou lui reproche les épreuves et difficultés qu’Allah (Exalté soit-il) lui fit subir, ou le dédaigne pour quelques évènements qui sont acceptables et qui pourraient lui arriver en tant qu’homme. Tout cela constitue l’avis unanime des oulémas et des muftis depuis le temps des Compagnons (qu’Allah soit satisfait d’eux) jusqu’à nos jours. »

Selon Abou Bakr ibn Al-Mondhir « Tous les Oulémas sont d’accord sur le fait que la sentence énoncée contre celui qui insulte le Prophète (Salla Allah 'Alaihi wa Sallam) est qu’il soit tué. Parmi ceux qui sont de cet avis, citons : Mâlik ibn 'Anas , Al-Layth , 'Ahmad et 'Ishâq et c’est également la doctrine d'Ach-Châfi`î. » Fin.

Le Cheikh de l’Islam, Ibn Taymîyya (qu’Allah lui fasse miséricorde), dans son œuvre "`As-Sârim Al-Masloul `Ala Châtim Ar-Rasoul", à la page 3, dit :

( Numéro de la partie: 1, Numéro de la page: 93)

« Le premier point est qu’il faut tuer celui qui insulte le Prophète (Salla Allah 'Alaihi wa Sallam), qu’il soit musulman ou mécréant. C’est la doctrine de tous les Oulémas. » Puis, il rapporta les propos d' Abou Bakr ibn Al-Mondhir déjà précité par Al-Qâdî `Iyâdd. Le Cheikh de l’Islam (qu’Allah lui fasse miséricorde) dit ensuite : Selon Abou Bakr Al-Fârissi, un des adeptes d’Ach-Châfi`î : "Les musulmans sont tous d’accord sur le fait que la sentence énoncée contre celui qui blasphème le Prophète (Salla Allah 'Alaihi wa Sallam) est qu’il soit tué tandis que la peine légale prescrite contre celui qui insulte une personne autre que le Prophète (Salla Allah 'Alaihi wa Sallam) est qu’il soit fouetté. Cet avis unanime dont il parlait, était basé sur l’avis unanime des Compagnons et des Successeurs de la première génération, ou bien il désignait qu’ils étaient tous d’accord sur le fait que celui qui ose insulter le Prophète (Salla Allah 'Alaihi wa Sallam) devrait être tué, s’il était musulman. De même Al-Qâdi `Iyâdd était d’accord avec lui et dit : « L’avis unanime de la communauté est de tuer le musulman qui le méprise ou qui l’insulte.» Il dit aussi que, plus d'un Ouléma était d'accord pour dire que le musulman qui le méprise ou qui l’insulte est considéré comme un mécréant et doit être tué. L’Imam 'Ishâq ibn Rahâwiyyh, un des Imams renommés (qu’Allah lui fasse miséricorde) dit : « Les musulmans sont tous d’accord sur le fait que celui qui blasphème Allah (Exalté soit-Il) ou Son messager (Salla Allah `Alaihi wa Sallam), ou refuse une seule chose qu’Allah (Exalté soit-Il) fit descendre, ou tue un des prophètes d’Allah (Exalté soit-Il), est considéré comme mécréant, même s’il accepte tout le reste de ce qu’Allah (Exalté soit-Il) fit descendre. » Al-Khattâbi (qu’Allah lui fasse miséricorde) dit : « Je ne connais aucun musulman qui ne soit pas d’accord sur le fait qu’il faille le tuer. » Mohammad ibn Sahnoun dit : « Les Oulémas sont tous d’accord sur le fait que celui qui insulte ou méprise le Prophète (Salla Allah 'Alaihi wa Sallam) est un mécréant auquel Allah (Exalté soit-Il) menaça de faire subir Son supplice, et que la sentence annoncée contre lui, selon la communauté, est qu’il soit tué. Ils sont tous d’accord aussi sur le fait que celui qui doute de l'avis estimant la mécréance d'une telle personne ou refuse cette sentence annoncée contre lui, deviendra lui-même, mécréant.» Le Cheikh de l’Islam Abou Al `Abbâs (qu’Allah lui fasse miséricorde) ajouta : «En Conclusion, celui qui insulte le Prophète (Salla Allah 'Alaihi wa Sallam), s’il est un musulman donc il sera considéré comme mécréant et sera tué. Tel est l’avis unanime et telle est la doctrine des quatre Imams. Parmi ceux qui rapportent l’unanimité de cet avis 'Ishâq ibn Râhawiyyh et autres. » Puis, il rapporta que les avis étaient divergents quand l’insulteur était un tributaire "Dhimmi". Puis, vers la fin du livre, à la page 512, il (qu'Allah lui accorde Sa miséricorde) dit : « Quatrième chapitre, exposé des insultes mentionnés et la différence entre elles et la mécréance. Là, il faut faire un préliminaire qui devait figurer au début du premier chapitre. Mais, il convient également de la mentionner ici pour expliciter le sens du chapitre, et ce en disant : « Blasphémer Allah (Exalté soit-Il) ou Son prophète

( Numéro de la partie: 1, Numéro de la page: 94)

(Salla Allah 'Alaihi wa Sallam) est une mécréance apparente et latente, au cas où celui qui le commet croirait que ce fait lui soit prohibé ou qu’il croit qu’il lui soit permis ou n’en connaît pas le jugement. Telle est la doctrine des Oulémas et de la plupart des gens de la Sunna qui croient que la foi est manifestée par les paroles et les actes. » Il poursuit (qu’Allah lui fasse miséricorde) jusqu’à dire, à la page 538, ce qui suit : «Parler au sujet du blasphème du Prophète (Salla Allah 'Alaihi wa Sallam) est une affaire pénible pour le cœur ainsi que pour la langue. Nous jugeons grave le fait de prononcer de tels propos, mais puisque nous avons besoin de parler de la sentence de la charia à ce sujet, nous parlerons donc des diverses sortes d’insultes en général, sans spécifier et le jurisconsulte doit en déduire son jugement. Nous disons donc : « On insulte de deux façons, soit en faisant une invocation, soit en annonçant une information. Quant à insulter en faisant des invocations, c’est comme dire d’une personne: `Qu’Allah la maudisse’, ou `qu’Allah l’enlaidisse’ ou bien dire `qu’Allah l’humilie’, ou `qu’Allah ne soit pas satisfait de lui’ ou `qu’Allah ne lui fasse pas miséricorde’, ou `qu’Allah l’extermine’...De telles expressions et celles qui y sont assimilées sont considérées comme des insultes quand dites des Prophètes ainsi que de toute autre personne. De même, quand on dit d’un prophète : `Qu’Allah ne lui accorde ni paix ni salut’, ou `Qu’Allah ne hausse pas sa réputation,’ ou `qu’Allah efface son nom’ ou de pareilles invocations faites contre lui, lesquelles lui sont nuisibles dans ce monde et dans l’au-delà, toutes ceux-ci, sont considérées comme des insultes, qu’elles soient proférées par un musulman ou par un tributaire non-musulman. Quant au musulman, il sera immanquablement tué, tandis que le non-musulman, sera tué, s’il profère ces insultes en public. » Puis, il poursuivit ses propos jusqu’à dire à la page 540 : ^ Le second type, insulter en annonçant une information, tout ce que les gens considèrent comme une insulte, une offense ou une humiliation, rend l'exécution inéluctable. En effet, être mécréant ne signifie pas insulter et l’homme pourrait être incroyant sans être insulteur. Les gens savent généralement que l’homme pourrait prendre quelqu'un en haine et le dénigrer, sans pour autant l’insulter. Il pourrait également l’insulter aussi, et quand les insultes sont conformes à ce qu’il en pense; cependant, tout ce qui pourrait être accepté par la pensée ne serait pas accepté une fois exprimé, et ce qui pourrait être dit en secret, pourrait être dit en public. Donc, les mêmes paroles pourraient être considérées comme des insultes quand prononcées dans une certaine situation et pourraient ne pas être considérés comme des insultes dans une autre situation. Il est bien connu que cela change selon les divers registres et les diverses circonstances. Quand les insultes n’ont pas une définition précisée dans la langue ou dans la charia, alors, on se réfère au jugement commun parmi les gens, ce que les gens pensent être une insulte au Prophète (Salla Allah `Alaihi wa Sallam). C’est ce que nous devons appliquer, l'avis des Compagnons et des Oulémas. Ainsi, ce qui n’est pas considéré incorrect par les gens, n’est pas considéré comme une offense.^ Fin de citation.

Source :

Ensemble des Fatwas et d'articles divers par son éminence, cheikh Ibn Bâz - Premier volume - Avis de l'islam sur le fait de prétendre l'existence de contradictions dans le Coran ou qu'il contient des mythes - Propos des Oulémas concernant celui qui doute,

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Sour est la nature qu’Allah a originellement donnée aux hommes - pas de changement à la création de changement à la création d’Allah