ISLAM SELON LE CORAN ET LA SUNNA

ISLAM SELON LE CORAN ET LA SUNNA

Question du paganisme de l'anté-Islam désapprouvées par le Messager d'Allah (prières et bénédictions d’Allah sur lui)

Rédigées par l’Imam, le Cheikh de l’Islam Mohammed Ibn ‘Abdel Wahab.

Développé par le Cheikh de l’Irak Mahmoud Choukrî Al-Aloussi.

 Traduit en langue française par Mahmoud Moujahid et complètement revue par Al Intisar

 

 Question du paganisme de l'anté-Islam désapprouvées  par le Messager d'Allah (prières et bénédictions d’Allah sur lui)

 

L'incrédulité quant au jour de la Résurrection

Question n°45 :

Le reniement du verset "Maître du jour de la Rétribution"

Question n°46 :

Le reniement du verset : "Avant que vienne le jour où il n'y aura ni rançon ni amitié ni intercession."

Question n°47 :

L'erreur quant à l'interprétation du sens de l'intercession.

Question n°48:

Donner la mort à ceux que le Seigneur a chargés de mission

Question n°49 :

La croyance aux idoles et au rebelle.

Question n°50 :

La dissimulation du vrai par le faux.

Question n°51 :

L'acceptation de la vérité pour pouvoir par la suite, la récuser.

Question n°52 :

Prendre les Prophètes pour des seigneurs.

Question n°53 :

L'altération de la parole divine.

Question n°54 :

L'appellation par des qualificatifs étranges, des gens de la guidée.

Question n°55 :

L'incrédulité à la vérité.

Question n°56 :

La calomnie à l'égard des croyants.

Question n°57 :

L'accusation des croyants d'instaurer le désordre sur terre.

Question n°58 :

L'accusation des croyants d'avoir altéré la religion.

Question n°59 :

L'accusation des gens vertueux, d'être des fauteurs de désordre sur terre.

Question n°60 :

 

 

L'incrédulité quant au jour de la Résurrection

Question n°45 :

L'incrédulité au jour de la résurrection, et le démenti de la rencontre avec le Seigneur, de la résurrection des âmes et de ce que les Messagers ont énoncé à propos du paradis et de l'enfer. Le Seigneur, Très Elevé, a dit dans la Sourate "La Caverne" - Versets 103 à 105 :

« Dis: ‹Voulez-vous que Nous vous apprenions lesquels sont les plus grands perdants, en oeuvres? Ceux dont l'effort, dans la vie présente, s'est égaré, alors qu'ils s'imaginent faire le bien. . Ceux-là qui ont nié les signes de leur Seigneur, ainsi que Sa rencontre. Leurs actions sont donc vaines›. Nous ne leur assignerons pas de poids au Jour de la Résurrection. »  

dont on a parlé précédemment ; et II a dit pureté à Lui, dans la Sourate "Les Abeilles" - Versets 38 et 39 :

« Et ils jurent par Allah en prononçant leurs serments les plus solennels: ‹Allah ne ressuscitera pas celui qui meurt›. Bien au contraire! C'est une promesse véritable [de Sa part], mais la plupart des gens ne le savent pas. (Ils les ressuscitera) afin qu'Il leur expose clairement ce en quoi ils divergeaient, et pour que ceux qui ont mécru sachent qu'ils ont été des menteurs. »

Ainsi que d'autres textes traitant de ce sujet ; beaucoup de gens de notre époque s'apparentent à cette conviction païenne et quiconque sera égaré par Allah n'aura pas de guide. Le Seigneur le laissera patauger dans la prévarication. Que le Seigneur nous aide vers la guidée

 

Le reniement du verset "Maître du jour de la Rétribution"

Question n°46 :

Le reniement de la parole du Très Haut : "Maître du jour de la Rétribution", qui est le jour où Allah rétribue les serviteurs en fonction de leurs actes ; II les récompensera alors pour les bienfaits et les châtiera pour les désobéissances et les méfaits. Le reniement de ce jour découle de la négation, de la résurrection, du jugement, du paradis, et de l'enfer.

 

Le reniement du verset : " Avant que vienne le jour où il n'y aura ni rançon ni amitié ni intercession."

Question n°47 :

II s'agit du reniement de Sa parole, qu'Il soit très élevé, dans la Sourate "La Vache" - Verset 254 :

« Avant que vienne le jour où il n'y aura ni rançon ni amitié ni intercession. » dans le Verset :

« O les croyants! Dépenser de ce que Nous vous avons attribué, avant que vienne le jour où il n'y aura ni rançon ni amitié ni intercession .Et ce sont les mécréants qui sont les injustes. »

On entend par "amitié", la sympathie et la camaraderie, et le sens de "ni intercession" est que personne ne peut intercéder en faveur de l'autre, sinon avec la permission du Très Miséricordieux accordée à celui qu'Il agrée et dont II est satisfait. Il s'agit du jour de la résurrection. Sa description de la façon citée indique que personne ne peut, cependant, acquérir quelque profit en aucune façon ; en règle générale, celui qui doit quelque chose  à quelqu'un doit pour s'en acquitter soit vendre un bien propre, soit compter sur l'aide d'un ami, soit opter pour l'intercession de quelqu'un en sa faveur. Or toutes ces solutions sont irréalisables ce jour-là et il n'y a d'aide que par le Seigneur, Très Grand et Glorifié.

 

L'erreur quant à l'interprétation du sens de l'intercession.

Question n°48:

Le démenti de Sa Parole, qu'Il soit très élevé, dans Sourate "L’Ornement" - Verset 86 :

« Et ceux qu'ils invoquent en dehors de Lui n'ont aucun pouvoir d'intercession, à l'exception de ceux qui auront témoigné de la vérité en pleine connaissance de cause. »

"Et ceux qu'ils invoquent en dehors de Lui n'ont aucun pouvoir d'intercession," c'est-à-dire, leurs divinités qu'ils invoquent ne sont pas maîtres de l'intercession, en dehors de Lui, contrairement à ce qu'ils prétendaient qu'ils étaient leurs intercesseur auprès du Seigneur, Très Grand et Très Glorieux, "à l'exception de ceux qui auront témoigné de la vérité," qui est l'unicité, "en pleine connaissance de cause," c'est-à-dire, étaient conscients de cela. "Ils," ce sont les anges, Jésus, ‘Uzayr et leurs semblables.

Et l'on voit les gens, aujourd'hui, adonnés à des idoles qu'ils invoquent, en dehors du Seigneur, en s'excusant, lorsqu'on les blâme, que ceux-ci sont leurs intercesseurs.  Le Seigneur S'élève au dessus de ce qu'ils associent à Lui.

 

Donner la mort à ceux que le Seigneur a chargés de mission

Question n°49 :

C'est le fait de tuer ceux que le Seigneur a chargés messages et de ceux qui ordonnent la justice d'entre les gens. Le Seigneur, Très Elevé, a dit dans la Sourate "La Vache" - Verset 61 :

« L'avilissement et la misère s'abattirent sur eux; ils encoururent la colère d'Allah. Cela est parce qu'ils reniaient les révélations d'Allah, et qu'ils tuaient sans droit les Prophètes. Cela parce qu'ils désobéissaient et transgressaient. »

et II a dit dans la Sourate "La Famille d'Imran" - Verset 183 :

« Dis: "Des messagers avant moi vous sont, certes, venus avec des preuves, et avec ce que vous avez dit [demandé]. Pourquoi donc les avez-vous tués, si vous êtes véridiques? »

Ainsi que d'autres versets à ce propos, qui expriment, ce que les Prophètes, les Messagers, paix sur eux, leurs fidèles ainsi que tous ceux qui ont appelé à la vérité avaient enduré et supporté de la part des ennemis du Seigneur et des tyrans parmi les païens ; ils avaient souffert tant qui ferait abaisser les ergots et blanchir les cheveux du front.

Mais les Prophètes, prières d'Allah sur eux, ainsi que leurs adeptes les croyants, bien qu'ils aient été éprouvés en premiers, seront largement récompensés et la finale sera à eux, conformément à ce qu'à dit le Seigneur Très Elevé en racontant le récit de Noé, dans la Sourate "Houd" - Verset 49 :

« Voilà quelques nouvelles de l'Inconnaissable que Nous te révélons. Tu ne les savais pas, ni toi ni ton peuple, avant cela. Sois patient. La fin heureuse sera aux pieux. »

Dans un hadith, approuvé par tous, on rapporté que le Prophète (Saluts et Bénédictions d'Allah sur lui) a envoyé un messager au roi des Byzantins au temps où les polythéistes étaient ses ennemis, et ne croyaient pas en lui. Le roi qui voulait en savoir plus sur Muhammad (Saluts et Bénédictions d’Allah sur lui) leur demanda : "Comment était la guerre entre vous et lui?"

Ils dirent : "La guerre entre nous et lui était épisodique, une manche était pour lui et une manche était pour nous. Il dit : ainsi les messagers sont toujours éprouvés mais la finale sera à eux."

Et en effet, le jour de "Badr" vit la victoire des croyants par l'aide du Seigneur, puis le jour de "Ouhoud", les croyants furent éprouvés ; mais après cette bataille et jusqu'au moment où le Seigneur fit valoir l'islam en succès, les mécréants ne remportèrent aucune victoire sur les fidèles.

Certes il y eut parmi les Prophètes, certains qui avaient été tués ainsi que nous l'a enseigné le Seigneur Très Elevé, dans les versets précédents et les fils d'Isra-il avaient effectivement ; tué des Prophètes injustement et sans raison ; il a aussi existé ; parmi les pervers certains que le Seigneur a dotés de royauté et d'autorité et qui avaient exercé leur domination sur les gens pieux, tels le cas de Nabuchodonosor avec les enfants d'Isra-il et celui des païens et autres gens du livre avec les musulmans.

Mais tous ces Prophètes qui avaient été tués sont des martyrs considérés au même titre que les croyants qui trouvent la mort, en luttant sur le sentier du Seigneur. A leur propos, le Très Haut déclare dans la Sourate "La Famille d'Imran" - Versets 146 à 148 :

« Combien de Prophètes ont combattu, en compagnie de beaucoup de disciples, ceux-ci ne fléchirent pas à cause de ce qui les atteignit dans le sentier d'Allah. Ils ne faiblirent pas et ils ne cédèrent point. Et Allah aime les endurants. Et ils n'eurent que cette parole : "Seigneur, pardonne-nous nos péchés ainsi que nos excès dans nos comportements, affermis nos pas et donne-nous la victoire sur les gens mécréants. Allah, donc, leur donna la récompense d'ici-bas, ainsi que la belle récompense de l'au-delà. Et Allah aime les gens bienfaisants. »

Il est bien évident que tout croyant tué en martyr lors d'un combat jouit d'une bien meilleure situation que celui qui meurt "dans son lit". Le Seigneur, Très Elevé, a dit dans la Sourate "La Famille d'Imran" - Verset 169 :

« Ne pense pas que ceux qui ont été tués dans le sentier d'Allah, soient morts. Au contraire, ils sont vivants, auprès de leur Seigneur, bien pourvus. »

C'est pour cette raison qu'il a dit, pureté à Lui, dans la Sourate "Le Désaveu" - Verset 52 :

« Dis : "Qu'attendez-vous pour nous, sinon l'une des deux meilleures choses? »

C'est-à-dire soit la victoire et la réussite, soit la mort en martyr et le paradis. Certes la religion, pour laquelle les martyrs ont combattu, apparaîtra et aura le dessus et ses partisans jouiront de bonheur ici-bas et dans l'au-delà. Celui qui aura été tué sera un martyr, et celui qui aura survécu, connaîtra la victoire et le bonheur et c'est là incontestablement la vraie victoire. Et partant du fait que la mort est inévitable, celle qui favorisera le bonheur ici-bas et dans l'au-delà sera la meilleure contrairement à celle qui fera se consumer l'individu dans sa secte sans profit ni pour lui ni pour elle ni ici-bas ni dans l'au-delà.

Les martyrs, d'entre les croyants, ont combattu par libre choix, et ont agi selon ce qui aura causé leur mort, à savoir ordonner le bien et interdire le blâmable ; ils avaient choisi délibérément cette fin, ayant pour visée soit la mort en martyrs soit la recherche de ce qui le leur permettrait, s'assurant par là le bonheur dans l'au-delà et ici-bas, grâce à la victoire de leurs adeptes et par la pérennité de la langue de vérité sous forme de remerciement à leur égard et d'invocation pour eux.

Par contre, les mécréants qui sont tués le sont indépendam­ment de leur choix, d'une mort qui ne leur assure guère le bonheur de l'au-delà. En fin de compte ni eux ni leurs sectes n'auront tiré profit de quoi que ce soit quant au bonheur ici-bas.

Ils seront poursuivis par la malédiction dans ce bas-monde et le jour de la résurrection, ils seront répugnés. Ce sont eux dont parlent les versets 25 à 29 dans la Sourate "La Fumée" :

« Que de jardins et de sources ils laissèrent [derrière eux], que de champs et de superbes résidences, que le délices au sein desquels ils se réjouissaient. Il en fut ainsi et Nous fîmes qu'un autre peuple en hérita. Ni le ciel ni la terre ne les pleurèrent et ils n'eurent aucun

délai. »

Le  Seigneur, pureté à Lui, nous a déjà informés que plusieurs Prophètes ont vu la mort de plusieurs milliers de rabbins, et pourtant ils n'ont pas faibli et n'ont guère cédé au désespoir ; ils avaient plutôt demandé d'être pardonnés de leurs péchés qui étaient à l'origine du succès de l'ennemi ; ainsi le Seigneur Très Elevé leur a accordé la récompense dans ce bas-monde et la meilleure part dans l'au-delà.

Si telle était la récompense des tués, parmi les croyants, alors que dire de celle des Prophètes, qui comporte, pour eux comme pour leurs adeptes une très grande bonification leur assurant le bonheur ici bas et dans l'au-delà.

La victoire des mécréants sur les croyants dans certains cas ne peut être imputable qu'aux péchés mêmes des musulmans, telle la déroute de la bataille de "Ouhoud". Il leur avait suffit alors de désavouer leur conduite, pour vaincre les mécréants et avoir la finale ; comme l'histoire l'a prouvée pour les musulmans au cours de leur épopée face aux mécréants. Ce sont là les signes de la prophétie et ses indices. Si les fidèles s'en tiennent aux engagements pris avec le Prophète (Saluts et Bénédictions d'Allah sur lui) et à ses recommandations, le Seigneur les aidera et leur garantira le succès sur ceux qui contreviennent à Lui, mais s'ils ne tiennent pas leurs engagements, le succès sera aux autres, à leurs dépens.

La victoire et l'échec se déterminent selon la relation de cause à effet et sont donc la conséquence logique de l'obéissance ou de l'insoumission du Prophète.

Autrement dit, la victoire accordée par le Seigneur, et le succès par sa grâce sont les conséquences de l'obéissance au Prophète car le Seigneur, pureté à Lui, veut prouver la suprématie de Sa parole et assurer Sa victoire et celle de Ses adeptes aux dépens de ceux qui contreviennent à lui : et c'est qu'Allah désire réserver à Ses croyants le bonheur, et à leurs adversaires, le malheur. Ceci prouve bien la prophétie de Muhammad (Saluts et Bénédictions d’Allah sur lui) et cela implique que lorsqu'on lui obéit on sera heureux et lorsqu'on contrevient à ses recommandations, on sera malheureux.

Dans ce même ordre d'idées, on peut relever que le succès de "Nabuchodonosor – Bakhtanazar en arabe" aux dépens des enfants d'Isra-il, n'est qu'un des indices de la prophétie de Moïse (paix sur lui), car cette victoire de Nabuchodonosor n'était due qu'à l'altération des engage­ments pris envers Moïse et à l'écartement de sa guidée !

La défaite était donc la conséquence de leur comportement et l'on voit bien que, par la suite, lorsqu'ils ont obéi aux recommandations de Moïse, ils avaient été victorieux et confirmés à l'instar de ce qui s'est produit à l'époque de David, Salomon ainsi qui d'autres Prophètes.

Le Seigneur, Très Haut, a dit, dans la Sourate "Le Voyage Nocturne" - Versets 4 à 8 :

« Nous avions décrété pour les Enfants d'Isra-il, (et annon­cé) dans le Livre: "Par deux fois vous sèmerez la corruption sur terre et vous allez transgresser d'une façon excessive". Lorsque vint l'accomplissement de la première de ces deux [prédictions,] Nous envoyâmes contre vous certains de Nos serviteurs doués d'une force terrible, qui pénétrèrent à l'intérieur des demeures. Et la prédiction fut accomplie. Ensuite, Nous vous donnâmes la revanche sur eux; et Nous vous renforçâmes en biens et en enfants. Et Nous vous fîmes [un peuple] plus nombreux : "Si vous faites le bien, vous le faites à vous-mêmes; et si vous faites le mal, vous le faites à vous [aussi]". Puis, quand vint la dernière [prédiction,] ce fut pour qu'ils affligent vos visages et entrent dans la Mosquée comme ils y étaient entrés la première fois, et pour qu'ils détruisent complète­ment ce dont ils se sont emparés. Il se peut que votre Seigneur vous fasse miséricorde. Mais si vous récidivez, Nous récidiverons. »

Il y eut, tantôt, le succès des enfants d'Isra-il sur leurs ennemis et tantôt le succès de ces derniers sur eux ; ce furent là des signes et indices de la prophétie de Moïse, paix sur lui. Il en est de même pour l'alternance du succès et de la défaite des adeptes de la religion de Muhammad (Saluts et Bénédictions d’Allah sur lui). Ce ne sont là que des indices attestant de sa prophétie et de la vérité de son message.

La victoire accordée par le Seigneur à Moïse et son peuple, aux dépens de leurs ennemis, que ce soit de son vivant ou après sa mort tel ce qui s'était produit avec "Youcha" et d'autres ; faisait partie de ces mêmes indices prouvant la prophétie de Moïse. Il en est de même pour les victoires remportées par les croyants avec Muhammad (Saluts et Bénédictions d’Allah sur lui), de son vivant et après sa mort, sous la conduite des "Califes" qui lui ont succédé. Ceci est bien différent des cas où les mécréants avaient eu l'occasion de remporter la victoire sur les gens du Livre ; car ces mécréants par définition, n'obéissaient pas à un Prophète, ne combattaient pas les croyants selon une religion qu'ils avaient adoptée et ne leur demandaient pas de les suivre dans leur comportement et pourtant ils osaient déclarer: "Nous avons remporté la victoire sur vous à cause de vos péchés" et "Si vous aviez suivi la guidée de votre religion, nous ne vous aurions pas vaincus !"

De plus leurs combattants ne visent point le bonheur après la mort puisqu'ils ne croient pas à la ressurection et leur choix du combat n'est pas dans le but d'accéder à ce bonheur. Cet exemple, ainsi que d'autres, font partie de ce qui montre la différence entre la victoire remportée par les Prophètes et leurs adeptes, et entre le succès de certains mécréants sur les croyants ou celui des mécréants sur d'autres mécréants.

Ceci démontre que le succès de Muhammad (Saluts et Bénédictions d’Allah sur lui) et de son peuple sur les gens du Livre, les Juifs et les Nazaréens était du même genre que leur succès aux dépens des polythéistes idolâtres; c'est là encore des preuves évidentes de la véracité de son message et de sa prophétie contrairement au succès de "Nabuchodonosor" sur les enfants d'Isra-il ou celui des mécréants sur les musulmans qui sont donc d'une toute autre nature. Ce verset fait partie de ce dont a informé Moïse, en ce sens que tout menteur qui prétend la prophétie ne pourra jamais avoir le dernier mot mais que c'est toujours le probe vertueux qui finira par l'emporter.

Certains parmi les Gens du Livre, disaient: "Muhammad (Saluts et Bénédictions d’Allah sur lui) et son peuple ont eu le dessus sur nous, à cause de nos péchés bien que notre religion soit vraie," comparant cela à ce qui s'était produit avec "Nabuchodonosor" et les autres rois. Ceci est par principe une comparaison défectueuse car "Nabucho­donosor" n'avait pas prétendu la prophétie et n'avait pas combattu pour quelque religion ni n'avait demandé aux enfants d'Isra-il d'échanger la doctrine de Moïse contre la sienne. Son succès n'était donc pas le parachèvement de la prophétie qu'il aurait prétendue ni celui de la religion à laquelle il aurait appelé ; son succès était à comparer au combat des brigands qui s'attaquaient aux caravanes.

Ce cas est donc fort différent de celui qui se réclame comme Prophète, appelle à une religion, promet aux fidèles le bonheur ici-bas et dans l'au-delà, menace ceux qui lui désobéissent du malheur dans ce bas-monde et dans l'au-delà et à qui le Seigneur accorde par la suite victoire et succès, en parachevant sa religion, élevant sa parole en lui assignant la finale et en avilissant ses ennemis.

Cela relève des faits extraordinaires liés à la vraie prophétie et qui en constituent la preuve, alors que l'exemple qu'on a cité relève des choses extraordinaires liées à une prétendue prophétie; et sont donc loin d'en établir la preuve.

Il peut arriver que de nombreux peuples se noient dans la mer sans que cela ne soit une preuve de la prophétie de quelque Prophète, par contre, la noyade de Pharaon et de son peuple était, certes, le signe évident en faveur de Moïse. Cela est conforme à ce qu'a Moïse, paix sur lui, à savoir que le menteur n'aura jamais gain de cause, car le Seigneur est sage : II ne Se permet pas d'approuver l'imposteur, en ce qu'il prétend et II finit toujours par le démasquer et le faire apparaître sous son vrai visage. C'est pour cela que la plus grande sédition, est celle de l'imposteur menteur, avec tout ce qu'elle comporte comme prétention de la divinité et de quelques aspects extraordinaires ; cette prétention est infail­liblement entachée de nombreux signes qui en établissent la fausseté ; à savoir :

- Il se considère comme une divinité alors qu'il est borgne, et le Seigneur n'est pas borgne ;

- Il porte entre les deux yeux l'inscription "mécréant" lisible par chaque croyant qu'il soit lettré ou illettré, alors que le Seigneur ne peut être visible pour une personne avant mort.

Le Prophète (Saluts et Bénédictions d'Allah sur lui) a d'ailleurs mentionné trois signes révélateurs dans plus d'un hadith authentique Quant au soutien à l'imposteur, quant à sa victoire et au succès continu de son appel, cela ne s'est jamais produit et ne s produira jamais.

Allah, le Très Elevé, a dit dans la Sourate "La Victoire" Versets 22 à 23 :

« Et si ceux qui ont mécru vous combattent, ils se détourneront, certes; puis ils ne trouveront ni allié ni secoureur Telle est la règle d'Allah appliquée aux générations passée ! Et tu ne trouveras jamais de changement à la règle d'Allah. »

Il a informé que la conduite inchangeable du Seigneur, c'es toujours la victoire accordée aux croyants sur les mécréants, une telle conviction suppose dès le départ la soumission au Seigneur et l'obéissance à Son messager (Saluts et Bénédictions d'Allah sur lui).

Lorsque la foi diminue, par la multiplication des péchés, le résultat ne peut être que ce que les musulmans ont vécu jour de "Ouhoud". Le Seigneur Très Elevé a dit, dans Sourate "Le Créateur" - Versets 42 et 43 :

« Et ils ont juré  solennellement par Allah, que si avertisseur leur venait, ils seraient certes mieux guidés que n'importe quelle autre communauté. Puis, quand un avertis­seur (Muhammad) leur est venu, cela n'a fait qu'accroître leur répulsion. Par orgueil sur terre et par manœuvre perfide. Cependant, la manœuvre perfide n'enveloppe que ses propres auteurs. Attendent-ils donc un autre sort que celui des Anciens? Or, jamais tu ne trouveras de changement dans la règle d'Allah, et jamais tu ne trouveras de déviation dans la règle d'Allah. »

Il a informé que les mécréants ne considéraient les choses qu'à travers la conduite de leurs ancêtres, et que la ligne de conduite du Seigneur ne connaît pas de changement. Elle ne sera ni échangée contre une autre, ni déviée. Comment, donc, les mécréants peuvent-ils espérer être victorieux sur les croyants qui sont dignes de ce nom?

Allah a dit également, à propos des hypocrites, qui malgré leur apparence trompeuse sont au fond des incrédules, et à propos de ceux dont les coeurs sont entachés de quelque trace d'hypocrisie, dans la Sourate "Les Coalisés" - Versets 60 à 62 :

« Certes, si les hypocrites, ceux qui ont la maladie au cœur, et les alarmistes [semeurs de troubles] à Médine ne cessent pas, Nous t'inciterons contre eux, et alors, ils n'y resteront que peu de temps en ton voisinage. Ce sont des maudits. Où qu'on les trouve, ils seront pris et tués impitoyablement : Telle était la loi établie par Allah envers ceux qui ont vécu auparavant et tu ne trouveras pas de changement dans la loi d'Allah. »

La "loi établie" ici, c'est l'habitude, et c'est donc la coutume inchangeable du comportement du Seigneur. Quand Allah accorde la victoire à celui qui revendique la prophétie et à ses adeptes, aux dépens de ceux qui lui désobéissent, ouvertement, ou secrètement, quand cette victoire est constante, c’est bien la preuve qu'il s'agit d'un Prophète sincère. Car ce qui est connu de la loi établie du Seigneur et de Sa coutume, c'est d'accorder la victoire aux adeptes des Prophètes sincères, sur les mécréants et les hypocrites, comme il est de Sa loi établie de les confirmer par des signes explicites et révélateurs. Celui qui se dit Prophète, alors qu'il est menteur, est le pire mécréant, et le plus injuste des prévaricateurs. Le Seigneur Très Elevé a dit, dans la Sourate "Les Bestiaux" - Verset 93 :

« Et quel pire injuste que celui qui fabrique un mensonge contre Allah ou qui dit : "Révélation m'a été faite", quand rien ne lui a été révélé. De même celui qui dit : "Je vais faire descendre quelque chose de semblable à ce qu'Allah a fait descendre. »

Et dans la Sourate "Les Groupes" - Verset 32 :

« Quel pire injuste donc, que celui qui ment contre Allah et qui traite de mensonge la vérité quand elle lui vient ? »

Et dans la Sourate "L’Araignée" - Verset 68 :

« Et quel pire injuste que celui qui invente un mensonge contre Allah,  ou qui dément la Vérité quand elle lui parvient ? »

Et le Très Haut a dit, dans la Sourate "Les Bestiaux" - Verset 144 :

« Qui est donc plus injuste que celui qui invente un mensonge contre Allah pour égarer les gens sans se baser sur aucun savoir ? Allah ne guide pas les gens injustes. »

Quiconque se met dans cet état, le Seigneur le hait, le déteste, le châtie et son sort sera de courte durée ; il sera l'un des visés par les paroles du Prophète (Saluts et Bénédictions d'Allah sur lui) qui a dit dans un hadith juste, rapporté par Abou Hourayrah :

« Le Seigneur accorde un délai au prévaricateur, mais lorsqu'il s'en saisit II ne l'épargne pas, » puis il a récité ce Verset 102 de la Sourate "Houd" :

« Telle est la rigueur de la prise de ton Seigneur quand II frappe les cités lorsqu'elles sont injustes. Son châtiment est bien douloureux et bien dur. »

Il a rapporté aussi que, dans le hadith juste cité par Abou Moussa, le Messager d'Allah (Saluts et Bénédictions d'Allah sur lui) a dit :

« L'image du croyant est pareille à la tige (de blé) souple, secouée par le vent qui la redresse tantôt et l'incline tantôt. Cependant l'image de l'hypocrite est pareille au cèdre (rigide) qui demeure dressé sur ses racines jusqu'à ce qu'il soit arraché une fois pour toutes. »

Il en est de même du menteur pervers qui, même s'il voit sa position renforcée, finira par disparaître complètement, et fera l'objet de la médisance et du blâme dans ce bas-monde. Il disparaîtra aussi vite qu'il est apparu, tel l'empire de "Al'ansi Al'aswad", celui de Mousaylimah" le menteur, "Al Harith Addimashki", "Babak Al Khourrami" et leurs sembl­ables. Quant aux Prophètes, ils étaient, certes éprouvés plusieurs fois, d'une épreuve qui leur servira de purification, car, vraiment, le Seigneur, Très Elevé, soutient le serviteur après l'avoir éprouvé, et lui assure le succès progressivement à l'exemple de la croissance de la plante.

Il a dit, qu'Il soit Très Elevé, dans la Sourate "La Victoire" -Verset 29 :

« Muhammad est le Messager d'Allah. Et ceux qui sont avec lui sont durs envers les mécréants, miséricordieux entre eux. Tu les vois inclinés, prosternés, recherchant d'Allah grâce et agrément. Leurs visages sont marqués par la trace laissée par la prosternation. Telle est leur image dans la Thora. Et l'image que l'on donne d'eux dans l'Injil est celle d'une semence qui sort sa pousse, puis se raffermit, s'épaissit, et ensuite se dresse sur sa tige, à l'émerveillement des semeurs. [Allah] par eux [les croyants] remplit de dépit les mécréants. Allah promet à ceux d'entre eux qui croient et font de bonnes œuvres, un pardon et une énorme récompense. »

C'est pour cela que les dépourvus sont ceux qui les suivirent en  premier  lieu,   conformément à la ligne de conduit inchangeable d'Allah, comme on l'a précisé dans ce qui précédé, vis-à-vis de Ses Prophètes et de leurs partisans sincères, et envers Ses ennemis et tous les imposteurs. Seigneur a déjà cité l'épreuve endurée par le Prophète (Saluts et Bénédictions d'Allah sur lui) et le croyants et à précisé que la finale sera à eux, le moment venu, II a dit, pureté à Lui, dans la Sourate "Les Bestiaux" - Verset 34 :

« Certes, des messagers avant toi (Muhammad) ont été traités de menteurs. Ils endurèrent alors avec constance d'être traités de menteurs et d'être persécutés, jusqu'à que Notre secours leur vînt. Et nul ne peut changer les paroles d'Allah, et il t'est déjà parvenu une partie de l'histoire des Envoyés. »

Et dans la Sourate "La Vache" - Verset 214 :

« Pensez-vous entrer au Paradis alors que vous n'avez pas encore subi des épreuves semblables à celles que subirent ceux qui vécurent avant vous? Misère et maladie les avaient touchés ; et ils furent secoués jusqu'à ce que le Messager, et avec lui, ceux qui avaient cru, se fussent écriés : "Quand viendra le secours d'Allah ?" – Quoi ! Le secours d'Allah est sûrement proche. »

Et dans la Sourate "Joseph" - Versets 109 à 111 :

« Nous n'avons envoyé avant toi que des hommes originaires des cités, à qui Nous avons fait des révélations. [Ces gens là] n'ont-ils pas parcouru la terre et considéré quelle fut la fin de ceux qui ont vécu avant eux ? La demeure de l'au-delà est assurément meilleure pour ceux qui craignent [Allah]. Ne raisonnerez-vous donc pas ?

Quand les messagers faillirent perdre espoir (et que leurs adeptes) eurent pensé qu'ils étaient dupés voilà que vint à eux Notre secours. Et furent sauvés ceux que Nous voulûmes. Mais Notre rigueur ne saurait être détournée des gens criminels.

Dans leurs récits il y a certes une leçon pour les gens doués d'intelligence. Ce n'est point là un récit fabriqué. C'est au contraire la confirmation de ce qui existait déjà avant lui, un exposé détaillé de toute chose, un guide et une miséricorde pour des gens qui croient. »

Cela signifie que le fait de nuire à ceux qui agissent selon la vérité, et à ceux qui la soutiennent, était de coutume chez les païens, et nombreux sont ceux de notre époque qui font de même. Que le Seigneur nous vienne en aide!

 

La croyance aux idoles et au rebelle.

Question n°50 :

C'était la croyance aux idoles, au rebelle, et la surestimation des polythéistes par rapport aux musulmans. Le Seigneur, Très élevé, a dit dans la Sourate "Les Femmes" - Verset 51 :

« N'as-tu pas vu ceux-là, à qui une partie du Livre a été donnée, ajouter foi à la magie (gibt) et au taghout, et dire en faveur de eux qui ne croient pas : "Ceux-là sont mieux guidés (sur le chemin) que ceux qui ont cru ? »

Ce  verset est descendu, à propos de "Houyai Ibnou Akhtab" et "Ka’b Ibnoul Achraf," parmi un groupe de Juifs, et cela lorsqu'ils se sont dirigés vers la Mecque, après la bataille de "Ouhoud", pour signer un pacte avec Quraychj contre le Messager d'Allah (Saluts et Bénédictions d'Allah sur lui), et pot résilier le pacte qui régissait leurs relations avec lui. Ka'b était descendu, en hôte, alors chez "Abou Soufiane" qui l'avait bien reçu, et les Juifs étaient descendus chez le Quraychites.

Les habitants de la Mecque ont alors dit : Vous êtes gens du Livre et Muhammad (Saluts et Bénédictions d’Allah sur lui), possède un livre. Qu'est ce qui nous garantit qu'il ne s'agit pas là, d'une ruse de votre part ? Si tu veux que nous combattions à tes côtés prosterne-toi devant ces deux idoles et crois en elles ! Il s'exécuta aussitôt.

Ensuite Ka'b dit : "O habitants de la Mecque ! Que trente d'entre vous et trente d'entre nous viennent afin que nous nous collions contre la Ka’ba jusqu'au foi, et que nous prêtions serment auprès du Dieu de la Maison, de déployer toutes nos forces au combat contre Muhammad (Saluts et Bénédictions d’Allah sur lui)." Ce fut aussitôt fait.

Puis Abou Soufiane dit à Ka'b : Tu es un homme lettré doté de savoir, et nous sommes illettrés, sans science, alors précise-nous qui de nous ou de Muhammad (Saluts et Bénédictions d’Allah sur lui), est sur la bonne voie, et est plus proche de la vérité ?

Ka'b répondit : "Exposez-moi votre conduite (religion) !" Abou Soufiane dit alors :

"Nous immolons souvent, pour les pèlerins, nous les abreuvons de lait, nous faisons largesse avec notre hôte, nous aidons celui qui se trouve dans le besoin, nous préservons les liens de parenté, nous animons la maison de notre Seigneur, nous faisons la procession autour d'elle, et nous sommes les habitants des lieux sacrés ; alors que Muhammad (Saluts et Bénédictions d’Allah sur lui) a renié la religion de ses ancêtres et a rompu les liens de parenté. Notre religion est la plus ancienne alors que celle de Muhammad (Saluts et Bénédictions d’Allah sur lui) est la plus récente." Ka'b dit : Par Dieu, vous êtes sur la bonne voie, plus que ne l'est Muhammad (Saluts et Bénédictions d’Allah sur lui) !"

Alors Allah fit descendre ces versets.

A l'origine, le rebelle était le nom d'une statue, puis on en fit le nom de tout ce qui est adoré à part Allah.

- Taghout est la dénomination de ce qui est adoré, en vain, comme les idoles et autres.

La croyance en ces deux (Taghout et rebelle) signifie soit de croire que ce sont des divinités, de les associer au Seigneur lors de l'adoration, soit l'obéissance à eux, avec approbation, bien qu'ils appartiennent au domaine de la vanité, soit encore de leur attribuer une certaine grandeur. La première signification était cependant la plus répandue, car les païens croyaient en leurs divinités, les associaient quant à l'adoration du Seigneur, le vrai, et se prosternaient pour elles.

 

La dissimulation du vrai par le faux.

Question n°51 :

Est qu'ils enrobaient, de faux, la vérité, et la cachaient. Le Seigneur, Très Elevé, a dit dans la Sourate "La Famille d'Imran" - Verset 71 :

« Ô gens du Livre, pourquoi mêlez-vous le faux au vrai et cachez-vous sciemment la vérité ? »

Il y a, dans ce verset, de nombreuses interprétations, à savoir :

- Cela signifie l'altération du contenu de la Thora et de l'Injil.

- Cela signifie d'adopter l'Islam en apparence, et de cacher leur hypocrisie.

- Cela signifie la croyance en Moïse et en Jésus, et la mécréance en Muhammad (Saluts et Bénédictions d’Allah sur lui), paix sur eux.

- Cela signifie, ce qu'ils savaient de coeur à propos de la véracité de son message,(Saluts et Bénédictions d'Allah sur lui) et l'incrédulité qu'ils montraient envers lui.

 

L'acceptation de la vérité pour pouvoir par la suite, la récuser.

Question n°52 :

Le fanatisme pour la doctrine, et l'admission de la vérité pour pouvoir la refuser et l'infirmer, par la suite. Le Seigneur, Très Elevé, a dit dans la Sourate "La Famille d'Imran" -Versets 71 à 74 :

« O gens du Livre, pourquoi mêlez-vous le faux au vrai et cachez-vous sciemment la vérité ?

Ainsi dit une partie des gens du Livre : "Au début du jour, croyez à ce qui a été révélé aux Musulmans, mais, à la fin du jour, rejetez-le, afin qu'ils retournent (à leur ancienne religion).

[Et les gens du Livre disent à leurs coreligionnaires] : "Ne croyez que ceux qui suivent votre religion." Dis : "La vraie direction est la direction d'Allah" - [et ils disent encore : Vous ne devez ni approuver ni reconnaître que quelqu'un d'autre que vous puisse recevoir comme ce que vous avez reçu de sorte qu'ils (les musulmans) ne puissent argumenter contre vous auprès de votre Seigneur. Dis­ leur : En vérité la grâce est en la main d'Allah. Il la donne à qui II veut. La grâce d'Allah est immense et II est Omniscient. Il réserve à qui II veut sa miséricorde. Et Allah est Détenteur d'une grâce immense. »

Al Hassan et Assaddi ont dit : Douze hommes, parmi les moines des Juifs de Khaybar et des cités de Arine avaient organisé un complot et s'étaient dits : " Entrez dans la religion de Muhammad (Saluts et Bénédictions d’Allah sur lui) en début du jour, en apparence non par conviction, ensuite, en fin de journée, mécroyez et dites :

Nous avons consulté nos livres, demandé l'avis de nos savants, et constaté que Muhammad (Saluts et Bénédictions d’Allah sur lui) n'est pas le Prophète promis ; de là il nous est apparu son mensonge, et la vanité de sa religion." En agissant ainsi, vous pousserez ses compagnons à douter de leur religion et à dire : ce sont des gens du Livre, et ils en savent plus que quiconque ; alors ils se détourneront de leur religion vers la vôtre.

 

Prendre les Prophètes pour des seigneurs.

Question n°53 :

Les païens dénommaient la loi établie conformément à l'Islam, par "association". Le Seigneur, Très Elevé, a dit dans la Sourate "La Famille d'Imran" - Versets 79 - 80 :

« II ne conviendrait pas à un être humain à qui Allah a donné le Livre, la Compréhension et la Prophétie, de dire ensuite aux gens: "Soyez mes adorateurs, à l'exclusion d'Allah ; mais au contraire, [il devra dire] : "Devenez des savants, obéissant au Seigneur, puisque vous enseignez le Livre et vous l'étudiez". Et il ne va pas vous commander de prendre pour seigneurs anges et Prophètes. Vous commanderait-il de rejeter la foi, vous qui êtes Musulmans ? »

Ibn Ishaq a dit par référence :

Lorsque les moines des Juifs et des Nazaréens de Najrane étaient réunis chez le Messager d'Allah (Saluts et Bénédictions d'Allah sur lui) qui les avait appelés à se soumettre à l'Islam, ils dirent : "O Muhammad (Saluts et Bénédictions d’Allah sur lui), est-ce que tu veux que nous t'adorions comme les Nazaréens adorent Jésus fils de Marie ? Alors un Nazaréen, habitant Najrane appelé le président a dit : Est-ce là ce que tu désires, O Muhammad (Saluts et Bénédictions d’Allah sur lui) ? Alors le Messager d'Allah (Saluts et Bénédictions d'Allah sur lui) répondit : "Que le Seigneur nous garde d'adorer autre que Lui, ou d'ordonner l'adoration de quiconque à part Lui. Ce n'est guère avec cela, qu'Il m'a envoyé, et ce n'est pas cela qu'Il m'a ordonné de faire." Aussitôt, le Seigneur, Très Elevé, fit descendre le verset.

 

L'altération de la parole divine.

Question n°54 :

La déformation de la parole par rapport au sens visé et le fait de rouler les langues par le Livre. Il a dit, pureté à Lui, dans la Sourate "La Famille d'Imran" - Verset 78 :

« Et il y a parmi eux certains qui roulent leurs langues en lisant le Livre pour vous faire croire que cela provient du Livre, alors qu'il n'est point du Livre ; et ils disent : "Ceci vient d'Allah, alors qu'il ne vient point d'Allah. Ils disent sciemment des mensonges contre Allah. »

On rapporte que le verset fut descendu concernant aussi bien les Juifs que les Nazaréens, et cela parce qu'ils avaient altéré la Thora et l'Injil et avaient attribué au Livre Saint du Seigneur ce qui n'en faisait pas partie.

Les gens ne sont pas tous d'accord pour dire si l'altération concernée était écrite ou non dans la Thora ?

Certains sont allés jusqu'à dire qu'il n'y avait rien dans la Thora à part la parole du Seigneur Très Elevé, et que la déformation faite par les Juifs n'était qu'un changement lors de la lecture et qu'une interprétation faussée des textes. Quant au fait d'avoir écrit ce qu'ils désiraient dans la Thora, dans toutes ses copies, cela n'est pas prouvé. A cela on présente l'argumentation selon laquelle la Thora et l'Injil ex­istaient telles que le Seigneur les avait fait descendre, sans changement d'aucune lettre et qu'ils égaraient les gens avec la déformation du sens réel et par l'interprétation qu'ils don­naient à travers les livres qu'ils écrivaient eux-mêmes, tout en les attribuant à tort au Seigneur. Quant aux livres saints du Seigneur Très Elevé, ils sont préservés contre toute altération.

L'autre argument repose sur le fait que le Prophète (Saluts et Bénédictions d'Allah sur lui) a dit aux Juifs, pour les défier : "Apportez la Thora, et récitez-la si vous étiez véridiques!"

Mais les Juifs ont toujours refusé cela. Or elle était effectivement déformée, selon ce qu'ils désiraient, ils n'auraient pas refusé de la réciter.

D'autre part, et s'il en était comme ils le prétendaient, le Prophète (Saluts et Bénédictions d'Allah sur lui) ne leur aurait jamais demandé de le faire, sachant que cela risquait d'infirmer sa parole honorée. D'autres pensent qu'ils avaient opéré le changement et l'avaient écrit dans leur propre livre, et présentent comme argument plusieurs aspects, apparents du livre ; cela est d'autant plus possible que ce n'est pas le grand nombre de copies qui les empêcheraient de le faire, surtout que des complicités probables n'étaient pas à exclure. Il y aurait eu aussi déformation de certaines copies alors que d'autres étaient restées intactes. Ainsi, la parole citée du messager ne peut se trouver en contradiction avec ce qu'il leur avait demandé puisqu'il savait qu'une des copies de la Thora lui permettrait de relever le défi, soit parce qu'ils ignoraient sa vraie signification, soit que le Seigneur Très Elevé avait détourné leur attention quant à son altération.

Le dernier mot à ce propos peut-être recherché dans "l'esprit des significations" écrit par le grand-père de l'auteur ou dans la réponse adéquate" ouvrage écrit par le Cheikh de l'Islam. Nombreux sont ceux, parmi la nation de Muhammad (Saluts et Bénédictions d’Allah sur lui) qui ont suivi l'exemple des gens du Livre, à savoir, la déformation, la fausse interprétation et la loi établie selon leurs désirs.

Le Seigneur, Très Elevé, a dit dans la Sourate "Les Femmes" - Verset 46 :

« II en est parmi les Juifs qui détournent les mots de leur sens, et disent : "Nous avions entendu, mais nous avons désobéi," "Ecoute sans qu'il te soit donné d'entendre," et favorise nous "Ra'ina", tordant la langue et attaquant la religion. Si au contraire ils disaient : "Nous avons entendu et nous avons obéi," "Ecoute," et "Regarde-nous," ce serait meilleur pour eux, et plus droit. Mais Allah les a maudits à cause de leur mécréance ; leur foi est donc bien médiocre. »

Le commentaire de ce verset se trouve également dans l'ouvrage d'explication cité précédemment.

 

L'appellation par des qualificatifs étranges, des gens de la guidée.

Question n°55 :

L'attribution aux gens de la bonne guidée des qualificatifs de Sabéens et de "hachouites".

Les païens attribuaient à celui qui n'adhérait pas à leur religion le nom de sabéen; ainsi ils ont dénommé le Messager d'Allah (Saluts et Bénédictions d'Allah sur lui), comme cela a été rapporté dans plusieurs hadiths dans le "Sahih" de Boukhari, de Mouslim et les autres, avec l'intention de créer un phénomène de rejet chez les gens qui se conduiraient sur un sentier autre que le leur.

On trouve, malheureusement, de nos jours, beaucoup de gens parmi les musulmans qui attribuent à ceux qui contre­viennent à leurs innovations et à leurs passions, des surnoms que tout un chacun déteste.

Les Sabéens étaient un peuple très ancien, croyant à des doctrines diverses, qui avait fait l'objet de nombreux articles, par d'autres auteurs. Quant aux hachouites, "bourristes", ce sont les gens qui pensaient qu'on trouverait dans le livre saint et dans la Sunnah, des choses de trop n'ayant pas de signification, telles les lettres aux débuts des Sourates. Ce sont ces gens à propos desquels Hassan Al Basri a dit, lorsqu'il a constaté l'invalidité de leur pensée, quand ils s'asseyaient en face de lui, dans son cours donné en cercle : "Faites reculer ceux-ci jusqu'au bord du cercle."

Les adversaires des adeptes des devanciers "salafites" les appelaient par ce surnom pour que les gens rejettent leur conduite, et qu'ils n'attribuent aucun crédit à leurs paroles surtout lorsqu'ils disaient à propos de cas ambigus de la législation : "Personne ne connaît l'interprétation de telle ou telle chose à part Allah. Les devanciers "Salafites" n'admet­taient cependant pas qu'il y ait dans le Livre Saint ou dans la Sunnah des choses dépourvues de sens. A titre d'exemple : "l'établissement du Seigneur sur le trône" n'était pas inconnu pour eux mais son comment était inconcevable, et l'admettre fait partie de la foi alors que le nier relève de la mécréance. Le Cheikh de l'Islam Ibn Taymiyyah en a longuement parlé dans plusieurs de ses livres, et l'a traité en résumé dans son ouvrage "la réponse des gens de la foi" à propos de la préférence entre les versets du Coran.

Certains font la distinction entre la doctrine des devanciers "salafites" et celles des "hachouites", par le fait que cette dernière se fondait sur l'éventualité de ce qui est sans signification évidente ou de ce qui n'est point à la portée de l'esprit. L'établissement sur le trône par exemple, a pour eux, une signification à laquelle on accède rien que de par la prononciation du mot, surtout pour celui qui possède bien la linguistique.

Cependant, il ne s'agirait pas toujours de la signification vraie parce qu'elle différerait de ce qui est requis par la preuve logique ou référentielle et serait d'un sens différent, plus digne et plus noble, connu uniquement par le Seigneur, pureté à Lui.

De toute façon, la doctrine des devanciers ne peut être la même que celles des "hachouites" du moment que Al Hassan Al Basri l'un des plus éminents parmi les salafites, avait déjà constaté l'invalidité de la pensée des "hachouites" et avait empêché celui qui l'admettrait de s'asseoir en face de lui.

On en conclut que les innovateurs, dont l'effort est vain, ont aussi attribué à tort, aux adeptes de la "Sunnah" et du "Hadith" des qualificatifs qu'ils ne méritaient guère.

Abou Muhammad (Saluts et Bénédictions d’Allah sur lui) 'Adbullah Ibn Qutaybah a dit, dans "L'interprétation des divers Hadiths" : Ceux qui font des hérésies ont surnommé les adeptes du hadith de : plantés, "hachouites", tyrans, fatalistes et "foin". Ce sont là des pseudonymes dont ils ne tiennent aucune information de la part du Messager (Saluts et Bénédictions d'Allah sur lui) ;  pou exemple, il suffit de méditer ce qui a été rapporté de lui a sujet des fatalistes : "Ce sont les mazdéistes (mages) de cette nation, alors s'ils tombent malades, ne leur rendez pas visite, et s'ils meurent, n'assistez pas à leurs funérailles," ou ce qu'il a dit des "refusants" : "Il y aura un peuple, à la fin des temps: dénommé: "les refusants" qui refusent l'Islam et le rejettent, alors tuez-les car ce ne sont que associateurs." Le Prophète (Saluts et Bénédictions d'Allah sur lui) a dit également au sujet des "reportants": "II y aura deux catégories de ma nation qui ne seront pas englobées par mon intercession et qui ont été déjà maudits avant moi par soixante dix Prophètes : ce sont les "reportants" et les "fatalistes".

Quant aux "Kharijites", ils ont été évoqués en ces termes : "Ils jailliront hors de la religion comme la flèche jaillit de l'arc" et : "Ils seront les chiens des gens de l'enfer." Ce sont des qualificatifs provenant du Messager d'Allah (Saluts et Bénédictions d'Allah sur lui) lui-même, tandis que les précédents sont de pures inventions.

Dans "Al Ghouniyah" (par le Cheikh Abdul Qadir Al Jilani) les "occultistes" surnomment ls adeptes du Hadith "hachouites" parce qu'ils s'en tenaient dans leur croyance à ce dont on les a informés et s'attachaient surtout aux "traces" de ceux qui les ont précédés. Dans "L'Argument péremptoire du Seigneur"(Chah Waliyou Allah Addahlawi.) il est écrit : ces anarchistes ont étendu leurs langues jusqu'aux partisans du hadith et les ont appelés : "matérialisants", "comparants", et ceux qui s'évitent la recherche du "comment des choses". Et j'ai constaté par preuve que leurs dires n'étaient en aucune façon justifiés et qu'ils étaient dans l'erreur dans ce qu'ils avaient rapporté et encore plus lorsqu'ils avaient calomnié les imams vertueux.

Le savant éminent, Ibn Al Qayyim dit dans son ouvrage "le suffisant et le guérissant" au chapitre concernant la dénomina­tion des partisans de la Sunnah, par "hachouites": On disait : Qui des deux sectes, est plus digne de ce qualificatif péjoratif ? Puis il a cité dans un long poème tout ce dont les hérétiques avaient surnommé les adeptes de la Sunnah.

Il a indiqué entre autre que les ennemis de la vérité, les adversaires de la Sunnah et les antagonistes au livre et à la Sunnah surnommaient de "hachouites"; les devanciers, qui se conformaient au Livre Saint et à la Sunnah. Les notables parmi eux estimaient que ceux qui en étaient qualifiés relevaient du superflu de cette existence et constituaient la "lie" parmi les gens ; on ne devrait en conséquence leur accorder aucun intérêt puisque n'ayant aucun poids, du moment qu'ils n'avaient pas suivi leurs pensées vaines, et leurs idées vicieuses. Le restant de la population croyaient qu'on avait surnommé les "devanciers" par "hachouites" à cause de leur pensée qui est loin d'être la vrai plaçant le Seigneur au-dessus du trône et dans le ciel, c'est-à-dire, qu'ils croyaient que le Seigneur, Très Elevé, est à l'intérieur de l'univers.

Que Le Seigneur s'élève au-dessus de ce que disent les prévaricateurs, d'une grande élévation ; ceci n'étant en fin de compte qu'un énorme mensonge à l'égard des partisans du

Hadith, dont personne ne pensait comme ils le supposaient. Les ennemis de la vérité, à notre époque, sont sur le même sentier que les païens car ils attribuent à quiconque se conforme au livre saint, et à la Sunnah parmi les musulmans, toutes sortes de qualificatifs détestables. Que le Seigneur nous aide à repousser ce qu'ils décrivent.

 

L'incrédulité à la vérité.

Question n°56 :

La calomnie et le mensonge sur le Seigneur, et l'incrédulité à la vérité, et il existe, dans le Livre Saint et dans la Sunnah, nombreux témoignages à propos de cette question ? Ainsi conduisaient les contrevenants à la religion pure tels les juifs et les Nazaréens. Ils prétendaient que leur foi était la vérité même, que le Seigneur leur avait ordonné de s'attacher à elle que la religion claire (l'islam) n'était pas véridique et que Seigneur Très Elevé, leur avait ordonné de ne pas y croire. Tout cela était dû à leur conduite sur les traces de leurs ancêtres, sans chercher à considérer la preuve formelle. Il en est de même pour ceux qui font des hérésies, et égarements tout en étant convaincus que leurs agissement faisaient partie de la vérité, que le Seigneur leur avait recommandé cela et que la croyance des gens de la vérité était de la calomnie à laquelle ils ne pouvaient croire.

Le poète a dit : "Tous prétendent avoir "rencontré" Leyla alors que Leyla  n'admet pas cela de leur part."

 

La calomnie à l'égard des croyants.

Question n°57 :

L'Accusation des croyants, de vouloir exceller sur terre. Le Seigneur, Très Elevé, a dit dans la Sourate "Jonas" – Verset 78 :

« Ils dirent : "Est-ce pour nous écarter de ce sur quoi nous avons trouvé nos ancêtres que tu es venu à nous, et pour que la grandeur appartienne à vous deux sur la terre? Et nous ne croyons pas en vous ! »

Ceci est cité pour montrer que lorsque Moïse, paix sur lui, les avait réduits au silence, ils avaient cessé de se référer à ce qui était en rapport avec ses paroles, paix sur lui ; n'y pouvant plus trouver la réponse adéquate, il ne leur restait que de se cramponner aux séquelles du conformisme qui constitue l'apanage de tout incapable, réduit au silence par la preuve, et de coutume chez les polémistes intraitables.

Il s'agit donc de la réponse donnée à ce qu'a dit Moïse, paix sur lui. Autrement dit : Qu'avaient-ils répondu à Moïse, paix sur lui, lorsqu'ils leur disait cela ?

Leur réponse était : "Ils dirent : "Est-ce pour nous écarter de ce sur quoi nous avons trouvé nos ancêtres que tu es venu à nous, et pour que la grandeur appartienne à vous deux sur la terre ?" La grandeur dans le sens la royauté, comme on le rapporte de Moujahid. D'après Azzajjaj, il faut comprendre royauté par "grandeur" car c'est ce qu'il y a de plus grand à acquérir dans ce bas monde.

Ainsi quiconque appelle à la vérité est accusé par ceux qui sont sur le sentier du paganisme, de vouloir accéder à la royauté et à l'autorité, sans considérer ce vers quoi on les a appelés, ni ce sur quoi cela est fondé.

 

L'accusation des croyants d'instaurer le désordre sur terre.

Question n°58 :

Etait l'accusation des croyants d'instaurer le désordre sur terre, comme en témoignent les nombreux versets, dont on déduit que ceux qui s'écartent de leur doctrine parmi les croyants sèment la pagaille dans ce monde. Ils prétendaient à ce propos tel que c'est mentionné dans la Sourate "La Vache" -Versets 11 et 12, qu'ils étaient des réformateurs ; le Seigneur leur a répondu :

« Certes, ce sont eux les véritables corrupteurs, mais ils ne s'en rendent pas compte. »                                               

II en est de même pour tous ceux qui leur ressemblent, ceux-là qui se complaisent dans leur erreur, et dont les hérésies leur scellent le coeur.

"Quiconque dont la bouche est amère, par maladie, trouvera amère l'eau extrêmement douce."                         i

Que le Seigneur Très Elevé, affirme nos coeurs sur Sa religion droite, et guide nos pas sur le droit chemin.

 

L'accusation des croyants d'avoir altéré la religion.

Question n°59 :

Était l'accusation des croyants d'avoir changé la religion. Le Seigneur, Très Elevé, a dit dans la Sourate "le Pardonneur" -Verset 26 :

« Je crains qu'il ne change votre religion ou qu'il ne fasse apparaître la corruption sur terre. »

Ils ont crû l'égarement dans lequel ils étaient, constituait la religion véridique et que quiconque voudrait les détourner de leur conviction languissante, les éloigner de leur état éronné, voulait alors les écarter du droit chemin et faire apparaître le désordre sur la terre. Telle est la situation des ennemis de la vérité à toute époque.

 

L'accusation des gens vertueux, d'être des fauteurs de désordre sur terre.

Question n°60 :

Lorsqu'ils étaient confondus, par l'argument irréfutable, ils se précipitaient au combat armé, et se plaignaient auprès des rois, prétextant qu'on humiliait l'autorité, et qu'on détournait le peuple de sa religion. Le Seigneur, Très Elevé, a dit dans la Sourate, "Les Limbes" - Verset 127 :

« Laisseras-tu Moïse et son peuple commettre du désordre sur la terre ? »

Voilà comment le peuple du Pharaon s'était plaint à lui, en vue de le faire enrager et pour l'inciter à combattre Moîse. Et à la fin du verset, le Seigneur indique que leur état n'est digne que de mépris.

 

 



04/01/2015
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