ISLAM SELON LE CORAN ET LA SUNNA

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verset 15 sourate "an-nahl" les abeilles

II.  « Et Il a implanté des montagnes immobiles dans la terre afin qu’elle ne branle pas en vous emportant avec elle de même que des rivières et des sentiers, pour que vous vous guidiez » (TSC[1], An-Nahl ‘Les Abeilles’ : 15)

Ce verset coranique se trouve au milieu de la première partie de la Sourate « Les Abeilles ». Cette dernière est mecquoise et ses versets sont au total de cent vingt-huit après la Basmalah[2]. Elle a été dénommée ainsi parce qu’elle fait allusion aux abeilles, que Allah a doté d’une nature incroyable, en leur permettant de construire leurs ruches, organiser leur vie, emprunter des chemins divers sans difficulté et extraire des ventres de leurs femelles ce liquide dans lequel il y a une guérison pour les gens.

Le mot arabe « nahl » qui veut dire « abeilles » est dérivé du verbe « nahhala » qui signifie « doter » parce que Allah les a dotées du pouvoir de produire du miel, grâce auquel IL les a distinguées des autres insectes.

La sourate expose les bases fondamentales sur lesquelles s’appuie la doctrine islamique dont la véridicité de la divinité d’Allah, le fait qu’Allah est le Créateur de tout, et le Seigneur et Roi de toute chose, la véridicité de l’unicité absolue du Créateur au-dessus de toutes Ses créatures, la véridicité de l’absolutisme du pouvoir divin qui est illimité, la véracité de la volonté divine que nul obstacle ne retient, et la véracité de la révélation, de la prophétie et du message que Allah a fait descendre sur un nombre de Messagers, et a complété et conclu à travers l‘envoi du dernier des Prophètes et Messagers Mohammad Ibn Abdillah (BP sur lui). C’est pour cette raison qu’Il a promis de préserver son dernier Message entièrement dans la langue de sa révélation, alors qu’Il avait chargé les communautés précédentes de préserver les messages qu’il ont reçus mais elles les ont égarés.

Parmi les signes cosmiques dans la sourate « les Abeilles »

La Sourate a cité plusieurs signes cosmiques prouvant la véracité de la divinité d’Allah, à travers lesquels se révèle la magnificence de Sa création, l’infinité des biens accordés aux serviteurs, la globalité de Son savoir, la profondeur de Sa sagesse et la précision de Sa disposition. Parmi ces signes, on distingue :

  1. Création des cieux et des terres avec juste raison ;

 

  1. Création de l’homme d’une goutte de sperme. Alors que dans la plupart du temps, l’homme se comporte avec reniement et ingratitude envers son Créateur ;

 

  1. Création des bestiaux d’où l’homme retire plusieurs profits ;

 

  1. Création des chevaux, des mulets et des ânes et d’autres moyens de transport qui n’étaient pas connus à l’époque de la révélation, et qui resteront en perpétuel développement suivant le progrès du savoir de l’homme et de ses capacités techniques, et Allah crée ce que l’homme ne sait pas ;

 

  1. La diversité des croyances des gens entre l’égarement et le bon chemin ;

 

  1. Faire descendre du ciel, de l’eau qui sert de boisson et grâce à laquelle poussent des plantations et des arbres dont les plus importants sont les oliviers, les vignes et d’autres sortes d’arbres aux fruits bénis ;

 

  1. Assujettissement de la Terre (explication de l’alternance du jour et de la nuit par sa forme sphérique et sa rotation sur elle-même par rapport au soleil), ainsi que l’assujettissement du soleil, de la lune et des étoiles à l’ordre d’Allah afin que la vie se stabilise dans cet univers ;

 

  1. Déploiement des différents types de vie sur terre et diversité des formes de sa surface, ses roches, ses éléments et ses composants, et les différents cycles qu’elle comporte (cycle hydraulique, cycle de vie, cycle de la roche, etc.) ;

 

  1. Assujettissement de la mer pour l’homme avec ce qu’elle comporte de chairs fraîches, et d’ossatures utilisées dans l’industrie des parures, et sa capacité de porter des bateaux de différentes tailles, en fendant la mer et l’air, au profit de l’homme ;

 

  1. Implantation des montagnes immobiles dans la terre afin qu’elle ne branle pas, sinon la vie sera impossible au-dessus d’elle, et établissement d’un rapport entre leur formation et l’écoulement des rivières de leurs sommets et le rôle du mouvement des rivières (de l’amont à l’aval) dans la désagrégation des roches. De même que la formation de la terre et la concentration de divers métaux et roches utiles et les autres richesses souterraines et dans l’aplanissement de la surface de la terre et la formation des sentiers et des chemins ;

 

  1. Le fait de rendre les différents reliefs de la terre des points de repères servant de guide pendant la journée de même que les étoiles pendant la nuit ;

 

  1. Le fait qu’Allah est le Créateur de tout et que les créatures ne peuvent pas créer ;

 

  1. Description du châtiment de certaines nations précédentes, ressemblant à ce que les tremblements de terre causent actuellement, à une époque où personne ne comprenait le mécanisme de la survenue de ces séismes ;

 

  1. Confirmation qu’Allah qui a englouti en terre ceux qui complotaient des méfaits par le passé, peut les engloutir au présent et à l’avenir, et cela prouve que notre compréhension du mécanisme de la survenue des catastrophes n’exclue pas le fait qu’elle fasse partie des soldats d’Allah, Qui les envoie à qui Il veut de Ses serviteurs, afin qu’Il punisse les désobéissants, mette à l’épreuve les bienfaiteurs et donne une leçon aux survivants ;

 

  1. L’allongement de l’ombre à droite et à gauche n’est qu’une des images de prosternation et d’assujettissement en toute humilité et obéissance ;

 

  1. Création du lait dans les ventres des bestiaux extrait du mélange d’entre les excréments intestinaux et du sang, un lait pur délicieux pour les buveurs ;

 

  1. Le fait de rendre les fruits des palmiers et des vignes une source de vie pour l’homme, qui peut en déformer l’utilisation en en produisant les vins;

 

  1. Création des abeilles et dotation de leurs femelles du pouvoir de bâtir leurs demeures dans les montagnes, les arbres et les treillages que les hommes font, et d’accumuler le nectar des différents fleurs et fruits, en parcourant de longues distances sans perdre le chemin du retour à leurs ruches et de transformer ce nectar dans leurs ventres en cette liqueur aux couleurs variées, dans laquelle il y a une guérison pour les gens ;

 

  1. Le cycle de la vie depuis sa création jusqu’à la mort est une fatalité imposée à tous les êtres vivants, y compris l’homme qui peut mourir petit, jeune ou sera reconduit jusqu’à l’âge le plus vil qui est caractérisé par une absence partielle ou totale de la mémoire ;

 

  1. Le fait de faire précéder la création de l’ouïe avant celle de la vue ;

 

  1. Le fait que c’est Allah qui retient les oiseaux assujettis [au vol] dans l’atmosphère ;

 

  1. Allusion par le mot arabe « Har » à la chaleur et au froid dont chacun est représenté par les degrés de chaleur positifs ou négatifs ;

 

Interprétations des exégètes de ces paroles d’Allah (que Son nom soit exalté)

« Et Il a implanté des montagnes immobiles dans la terre afin qu’elle ne branle pas en vous emportant avec elle de même que des rivières et des sentiers, pour que vous vous guidiez » (TSC, ‘An-Nahl’, ‘Les Abeilles’ : 15)

D’après Ibn Kathîr, qu’Allah l’ait en Sa miséricorde : « Allah, que Son Nom soit Exalté, a cité la terre et les montagnes immobiles qui l’aident à se stabiliser et à ne pas branler, c’est à dire pour qu’elle ne perturbe pas les animaux vivant au-dessus d’elle, ce qui pourrait rendre leur vie impossible. C’est pour cela qu’Il a dit «et quant aux montagnes, Il les a ancrées » et « des rivières et des sentiers » autrement dit, Il y a créé, pour l’homme, des rivières s’écoulant d’un endroit à un autre ; elles prennent source dans un lieu et sont une source de vie pour les habitants d’un autre lieu. Les rivières traversent des régions, des champs et des déserts, et fendent les montagnes et les roches selon la volonté, le destin, l’assujettissement et la facilitation d’Allah, car Il n’y a d’autre divinité que Lui. Il y a également créé des sentiers (défilés) : des chemins à parcourir de pays en pays. Allah découpe même la montagne en deux pour laisser de l’espace à un chemin et un sentier comme Allah dit –ce qui peut être traduit comme : « Et Nous y avons placé des défilés servant de chemins afin qu'ils se guident».

Indications scientifiques dans les versets

Parmi les significations scientifiques incroyables du verset sacré, l’emploi du terme « implantation » pour décrire la formation des montagnes et la qualification des montagnes d’immobilité de peur que la terre ne branle en entraînant les créatures avec elle, et le rapport entre la formation des rivières et des sentiers et celle des montagnes, et en voici les détails :

Premièrement : Description du processus de formation des montagnes en employant le mot «implantation».

Les montagnes sont définies comme des formes terrestres saillantes de la surface de la terre. Elles sont connues par leurs hauts sommets, leurs pentes déclinées et leur existence en groupes sous forme de séries, radeaux, chaînes et bandes qui sont généralement parallèles ou presque, mais il existe des montagnes individuelles qui se forment habituellement à partir des éruptions selon le processus suivant :

Les montagnes volcaniques se forment grâce aux processus d’implantation des éruptions volcaniques (Théorie géosynclinale) :

La croûte terrestre est fragmentée, à l’aide d’un nombre d’engloutissements terrestres dont la profondeur varie entre 65 Km et 150 Km, en une douzaine de grandes plaques, en plus d’un nombre moindre de petites plaques.

Etant donné que ces plaques émergent au-dessus d’une zone souple presque liquéfiée connue sous le nom de marge continentale passive, les volcans se multiplient au niveau des limites séparant ces plaques, notamment les points d’écartement.

La plupart de ces volcans lancent des laves de bas en haut. Ces dernières s’accumulent les unes sur les autres en produisant des roches volcaniques permettant de constituer de nouvelles montagnes, dont la hauteur atteint des milliers de mètres au-dessus du niveau de la mer, parce que la plupart de ces volcans poursuit son activité pendant des périodes variant entre vingt et trente millions d’années et l’activité de certains d’entre eux peut perdurer au-delà d’une centaine de millions d’années.

Des exemples de montagnes volcaniques : le Mont Ararat en Turquie (5 100 mètres), le Mont Etna en Sicile (3 300 m), le Mont Vésuve en Italie, le Mont Kilimandjaro en Tanzanie (5 900m) et le Mont Kenya (5 100m) au Kenya.

Les montagnes plissées formées par les processus d’implantation de roches colorées sur les fonds d’océans et sur les frontières des continents (Théorie de la tectonique des plaques):

Les chaînes de montagnes plissées constituent la fin du développement de la formation des zones d’orogenèse. C’est pour cela qu’elles sont représentées par les grandes séries de montagnes dans le monde qui sont constituées de différents types de roches sédimentaires, ignées et métamorphiques (et tous résultent d’un processus d’implantation). Elles subissent différents changements tels que le plissement et la fissuration, les intrusions et les éruptions volcaniques. Des processus d’implantation de bas en haut et de haut vers le bas dans chacune de ces opérations de constitution ont un rôle fondamental qui ne peut être négligé.

Les observations sur le terrain prouvent que la formation des montagnes plissées est devancée par la constitution de réservoirs terrestres gigantesques dont la longueur est estimée à des centaines de kilomètres, la largeur à des dizaines de kilomètres et la profondeur à des centaines de mètres. Mais leurs fonds s’abaissent sous le poids de leur contenu, ce qui mène à des accumulations de roches sédimentaires en alternance avec les éruptions volcaniques dont l’épaisseur dépasse les mille cinq cents (1 500) mètres, et les lambeaux de roches et les sédiments qui se constituent d’une manière chimique ou naturelle pour constituer cette gigantesque couche de roches sédimentaires expulsées toutes du haut des eaux des mers à leurs fonds à travers une vraie opération d’implantation et les éruptions volcaniques s’y interférant et s’alternant avec eux sont expulsées de bas en haut lors des explosions volcaniques.

Par ailleurs, ces réservoirs terrestres se sont formés par un nombre de failles engloutissantes profondes qui sont en perpétuel mouvement, afin de faire descendre les réservoirs lentement, ce qui facilite le rassemblement de ces accumulations épaisses de roches sédimentaires et volcaniques qui se forment à leur tour grâce au processus d’implantation de haut en bas et de bas en haut ou des deux, l’un subséquent à l’autre.

Les études sur le terrain indiquent également que le mouvement des plaques de la croûte terrestre joue un rôle essentiel dans le processus de formation de ces chaînes et séries de montagnes extrêmement plissées et faillées. Lorsque deux des plaques formant le fond de l’océan se heurtent, une chaîne d’îles volcaniques se crée sous forme de voûtes au-dessus du fond de l’océan. Lorsque ce dernier se heurte avec l’une des plaques continentales qui l’entourent et commence à plonger en dessous, des cavités se forment et dans lesquelles s’accumule, à travers l’implantation du haut en bas, un amas important de sédiments qui se multiplient progressivement pour donner des roches sédimentaires. Avec ces dernières, s’alterne un nombre important d’éruptions volcaniques qui sont implantées du bas en haut.

Le processus de coulissement du fonds de l’océan sous une plaque continentale voisine est caractérisé par un rabotage de cette grande épaisseur de roches sédimentaires et volcaniques (se rassemblant dans la fosse profonde résultant du plongement du fond de l’océan sous la plaque continentale) ; Résultant de son infection et son implantation sur la frontière de la plaque continentale flottante, une chaîne de montagnes se constitue à partir de chaînes plissées et faillées près de la fosse marine, s’enfonçant progressivement sous la plaque continentale. Avec la poursuite de son enfoncement, plus de roches sédimentaires maritimes, ainsi que les éruptions volcaniques qu’elles comportent, seront rabotées du haut du fond de l’océan plongeant sous la plaque continentale, et elles seront expulsées au-dessus du bord de la plaque continentale afin de s’ajouter à la chaîne de montagnes formées sur le bord de la plaque continentale. Ainsi, les éruptions volcaniques et les intrusions ignées qui représentent le cœur et la base de la chaîne montagneuse formée seront activées et ce par la fonte partielle de la plaque plongeante et par l’élimination de morceaux de magma de la zone continentale passive dans laquelle ils s’immergent.

Une plaque continentale peut, parfois, se déplacer vers une autre plaque continentale en face, en poussant devant elle le fond de l’océan séparant ces deux plaques. Le fond de l’océan passe par-dessus la plaque continentale en face, progressivement, jusqu’à ce qu’il soit entièrement absorbé; à ce moment là, les deux plaques continentales se heurtent violemment, ce qui mène à l’enfoncement de la plaque continentale plongeante partiellement sous la plaque continentale qui flotte par-dessus. Les plus hautes chaînes de montagnes seront sur le bord de la plaque continentale plongeante, et ce en rabotant les roches sédimentaires et volcaniques au-dessus du fond océanique plongeant en l’implantant sur le bord de la plaque continentale flottante, ainsi qu’un grand amas d’intrusions ignées et d’éruptions volcaniques se transformant au cœur de la chaîne montagneuse formée par le plissement et la fissuration.

Les failles se multiplient surtout le long des bords des chaînes et des séries de montagnes plissées et certaines d’entre elles sont du type ordinaire, mais la plupart fait partie des failles dorsales ayant des inclinaisons basses et atteignent des centaines de kilomètres en poussant devant elles d’énormes blocs de différentes roches, l’une sur l’autre. Ceci une parmi les meilleures images d’implantation.

Deuxièmement : Qualification des montagnes d’immobilité

La croûte rocheuse de la terre est divisée en environ douze grandes plaques, sans compter un nombre de petites plaques, via un réseau de failles engloutissantes (les engloutissements terrestres dus aux processus de fissuration de la croûte terrestre). Ce sont des engloutissements dont la profondeur varie entre 65 et 150 Km. Les plaques émergent au-dessus d’un ensemble de roches partiellement fondues connu sous le nom de : marge continentale passive. C’est pour cela que ces plaques rocheuses glissent sous cette zone avec la rotation de la terre sur elle-même et avec l’expulsion de milliers de tonnes de magma à travers les failles et les engloutissements les séparant, surtout ceux se trouvant dans les plaques de la croûte terrestre qui constituent les fonds de tous les océans de la terre et un nombre de ses mers. Ces mers s’étendent de plus en plus dans le cadre d’un phénomène connu sous le nom de phénomène d’extension des fonds océaniques. Ainsi, les plaques se déplacent en un mouvement dont ne peut ralentir la violence que les chaînes de montagnes qui maintiennent les continents dans les fonds des mers et des océans à l’aide des piquets des montagnes qui peuvent également maintenir un continent dans un autre.

La partie émergente des montagnes de la surface de la terre n’est en vérité que les sommets issus de grands blocs de roches qui émergent dans la marge continentale passive, comme glaciers sur l’eau de l’océan. De ce fait, la qualification par le Saint Coran des montagnes d’immobiles est une description incroyable, parce que les montagnes sont immobiles grâce à leurs piquets dans la marge continentale passive comme le bateau sur la mer, (rawassi) sont les montagnes immobiles et leur singulier c’est (rassiya).

L’existence des montagnes avec leurs racines enfoncées dans la lithosphère et émergeant de la marge continentale passive, diminue la force du balancement de la terre lors de sa rotation sur elle-même, et rend son mouvement plus régulier et souple tout comme font les morceaux de plomb mis autour de la carrosserie de la voiture afin de diminuer sa vibration et réguler son mouvement. Ainsi, la terre est prête à l’habitation avec ses différentes images de vie.

Troisièmement : rapport entre la formation des rivières et des sentiers et la formation des montagnes :

La rivière est une eau descendant dans un courant limité (à bords connus sous le nom de levées) des hauteurs dans la direction de la mer, d’un lac intérieur, d’un bassin du désert ou d’une rivière plus grande.

Les rivières s’alimentent de l’eau de la mer qui descend des hauteurs terrestres telles que les montagnes, ou peut tout autant s’alimenter de l’eau des sources, de l’écoulement de l’eau des réservoirs hydrauliques ou de la fonte des bords des glaciers. Mais lorsqu’un nombre de lacs se forme dans les hauteurs, leur capacité d’alimenter les rivières en eau coulante est plus grande.

Une partie de l’eau de la rivière peut se perdre par évaporation ou fuite vers les réservoirs hydrauliques souterrains, et c’est la différence entre le volume de l’eau qui alimente la rivière et l’eau perdue qui gère la poursuite ou l’interruption de l’écoulement de l’eau dans les courants d’eau.

De ce fait, le Saint Coran a fait la liaison entre la formation des montagnes et l’écoulement des rivières dans le verset coranique que nous sommes en train d’étudier et dans d’autres versets du Saint Coran. Par ailleurs, les courants de rivières font l’objet, au fil du temps, à une déviation de leurs cours, ou à une désertification, dépendant des changements climatiques, ou encore à une transformation de la vitesse d’écoulement d’eau dans son courant qui est liée également à la moyenne de la tombée du courant et la nature des roches dans lesquelles il a fendu et la forme de la coupe perpendiculaire du courant. Et avec la désertification du courant de la rivière ou sa transformation, l’ancien courant devient un sentier assujetti à l’homme et à l’animal. Et de ce fait, le Saint Coran a lié l’évocation des rivières et des sentiers, vu que les rivières sont les plus grands moyens pour fendre des chemins entre les montagnes, les collines et les plateaux dans les zones aux reliefs terrestres durs.

Conclusion

L’homme a commencé à rassembler les informations sur ces vérités scientifiques relatives aux montagnes, aux rivières et aux sentiers d’une façon très lente à travers les siècles successifs, et n’en a eu une vision correcte qu'au milieu du 19ème siècle et cette vision n’a été achevée qu’au milieu des années soixante du 20ème siècle. La citation de ces vérités dans le saint verset, que nous avons abordé, et dans d’autres versets du Saint Coran prouve, que le Coran est bel et bien l’œuvre d’Allah le Créateur que le faux n'atteint [d'aucune part], ni par devant ni par derrière, et confirme la prophétie du Dernier des Messagers et Prophètes Mohammad (BP sur lui) et qu’il a reçu la révélation du ciel et un enseignement de la part d’Allah le Créateur des cieux et des terres, qui dit dans Son Livre –ce qui peut être traduit comme : « Et ceux à qui le savoir a été donné voient que ce qu'on t'a fait descendre de la part de ton Seigneur est la vérité qui guide au chemin du Tout Puissant, du Digne de Louange» (TSC, Sabaa : 6.)

 



[1]  Traduction des Sens du Coran. Cette traduction est celle du sens courant le plus connu jusqu'à présent de la sourate sus mentionnée.

 

[2] Basmalah: “Au nom de Dieu, le Miséricordieux, le très Miséricordieux’ c’est le premier verset du Coran, elle préface toutes les Sourates du Coran sauf le Chapitre 9. 

 



27/07/2011
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