ISLAM SELON LE CORAN ET LA SUNNA

ISLAM SELON LE CORAN ET LA SUNNA

a nos soeurs

A nos sœurs…




Par la grâce d’Allah, beaucoup de jeunes filles et de femmes reviennent à la religion d’Allah, et nombre d’entre elles choisissent de porter le jilbab, voire même le sitar. C’est là un bienfait d’Allah pour lequel elles doivent Le remercier, et quant à nous, nous demandons à Allah qu’Il leur accorde la meilleure des récompenses pour leur obéissance sur ce point.


Seulement, le jilbab est le premier pas (extérieur) sur le chemin de la pudeur, et si c’est un premier pas conséquent, il n’est pas encore suffisant. Le jilbab n’est pas une « cape d’invincibilité » que l’on enfile et qui permet par la suite d’être considérée comme chaste et de faire ce que l’on veut, au contraire cela réclame encore plus d’efforts et de retenue car à travers le jilbab c’est l’image de la femme musulmane que l’on renvoie [de même pour les frères qui portent la barbe et le qamîs]. La pudeur est avant tout un acte du cœur qui rayonne ensuite sur l’ensemble de la vie du musulman. Tout s’apprend, et de la même manière qu’on apprend la foi, on apprend ce qu’est la pudeur, car le Prophète saw dit : « La pudeur fait partie de la foi. ». Apprendre la pudeur demande du temps et des efforts sur soi, surtout lorsqu’on a vécu la plus grande partie de sa vie dans une société qui a levé une à une toutes les barrières de la pudeur, au point de la voir souvent comme une tare.


Beaucoup de nos mères qui n’ont pas eu l’opportunité d’apprendre la religion d’Allah n’en gardent pas moins une grande pudeur héritée de la société musulmane dans laquelle elles ont grandi. Ainsi, on les voit rarement dehors, elles n’élèvent pas la voix devant des étrangers et sont gênées de s’adresser à un homme. A l’inverse, on voit de nombreuses sœurs voilées (quel que soit le type de voile) marcher dehors comme si elles allaient fendre la terre, sans baisser les yeux, en marchant au milieu des chemins alors que le Prophète saw a bien dit aux femmes : « N’empruntez pas le milieu du chemin mais marchez sur le côté. » Et Umm Salamah dit : « Elles marchaient donc sur le côté au point que leur vêtement se colle au mur. » (Abû Dâwûd). D’autres se rencontrent dehors, « zonent » en voiture, ou fréquentent assidûment les magasins et marchés sans raison valable. D’autres encore s’adressent sans aucune gêne aux vendeurs ou aux hommes. Comme cela est loin de la description que donne Allah des croyantes, lorsqu’Il nous parle des filles de Shu’ayb, Il dit : « L’une des deux femmes vint alors le trouver en marchant pudiquement et lui dit : « Mon père t’invite pour te remercier d’avoir abreuvé nos bêtes. », mais aussi : « Dis également aux croyantes de baisser leur regard, de préserver leur chasteté, et de ne montrer de leur beauté que leurs vêtements extérieurs. […]Qu’elles ne frappent pas avec leurs pieds pour que l’on sache ce qu’elles cachent de leurs bijoux. Et repentez-vous tous devant Allah, vous les croyants, afin que vous récoltiez le succès. »


Si l’on revient aux Textes avec la compréhension des pieux prédécesseurs, on s’aperçoit encore que la Législation d’Allah est sage et qu’en ce qui concerne les sorties de la femme en dehors de son foyer, l’islam se place toujours entre la négligence et l’exagération. Voici donc une série de questions posées à shaykh Al-‘Uthaymîn qui nous expose comment et dans quel cas la femme peut sortir de chez elle. Ce n’est là qu’un court rappel sur ce sujet, et nous conseillons à toutes nos sœurs de revenir vers les livres qui nous exposent comment se comporter les femmes pieuses des premières générations afin d’en tirer des leçons et un modèle de vie. Wallahu ‘alam.




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Question : Pourriez-vous conseiller les femmes qui considèrent que la maison est une prison ?

Réponse : Oui. Ce que nous disons aux femmes est que Celui qui a fait de la maison une prison, si on peut utiliser cette expression, est Allah le Tout Puissant. Allah 'azza wa jall dit : « Et restez dans vos foyers. » Et dans le hadith rapporté du Prophète saw à propos des femmes : « Et leurs maisons sont meilleures pour elles. » Et la femme est libre chez elle, elle se rend dans toutes les pièces de la maison et travaille en accomplissant les tâches ménagères, mais aussi pour elle-même. En quoi cela est-il une prison ? Oui, c’est une prison pour celle qui veut s’émanciper et être comme un homme. Et il est connu qu’Allah a accordé des spécificités aux hommes et des spécificités aux femmes, et Il a différencié les hommes et les femmes dans leur création, comportement, raisonnement et religion, en fonction de ce qu’implique la sagesse d’Allah. La femme qui dit que rester chez elle est une prison, nous lui disons qu’elle est en opposition avec la Parole d’Allah : « Et restez dans vos foyers. » Comment pouvons-nous faire de l’ordre d’Allah 'azza wa jall une prison ? Mais comme nous l’avons dit, c’est une prison pour celle qui cherche à s’émanciper et à rejoindre les hommes. Sinon (pour les autres), rester à la maison est bonheur, pudeur, décence, éloignement des tentations, et du fait de voir les hommes, car lorsque la femme sort elle voit les hommes (et dit) : « c’est un beau jeune garçon…c’est un bel homme… il porte de beau vêtements… » et d’autres choses encore. Elle est tentée par les hommes de la même manière que les hommes sont tentés par les femmes. Les femmes doivent craindre Allah et revenir à ce que leur Seigneur et Créateur, ainsi que le messager du Seigneur de l’univers leur ont dit à elles, et à d’autres qu’elles. Qu’elles sachent qu’elles rencontreront Allah et qu’Il leur demandera : « Qu’avez-vous répondu aux messagers ? » Et elles ne savent pas quand elles rencontreront Allah. La femme peut se lever au matin chez elle et être enterrée au soir, ou inversement. Que ces femmes craignent Allah ! Qu’elles délaissent les propagandes occidentales corruptrices, car lorsque les occidentaux ont mangé la chair de la perversion, ils nous ont donné les nerfs et les os (de la charogne de la perversion) que nous engloutissons après que les occidentaux l’aient dépouillée de tout profit. Et aujourd’hui, ils espèreraient que leurs femmes soient comme la femme musulmane, chez elle, pudique et éloignée des lieux de tentations, mais comment le pourraient-ils ? Qu’avons-nous, alors que nous sommes musulmans, nous avons notre religion, notre existence, notre comportement, à courir derrière eux et à les suivre dans la perversion ? Gloire et pureté à Allah ! Il n’y a de force et de puissance qu’en Allah !



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Question : Cette auditrice, Umm Abd Ar-Rahmân dit : Je demande au noble shaykh de bien vouloir répondre à ma question : Je suis mariée depuis vingt ans, et depuis dix ans mon mari s’est attaché à sa religion, et son comportement vis-à-vis de moi et de mes enfants a changé. Il m’a interdit de rendre visite aux voisins, proches et à la famille. Il donne comme preuve de cela, la Parole d’Allah : « Et restez dans vos foyers ». Je me suis plié à son avis, mais en contrepartie nous n’avons trouvé aucune compensation comme bon comportement, promenades, visite de la famille et des proches. Son comportement dur m’a amené moi et mes enfants à le détester. Quel est votre conseil, pour moi et ce père qui dit : « je vous guide vers ce qui est juste », est-ce que cela est juste ? Répondez-moi, qu’Allah vous récompense par un bien.

Réponse : Je dis à cet époux, si ce que cette femme a dit de lui est vrai, qu’Allah bénisse son attachement à la religion, qu’Il renforce ses pas et le guide vers l’attachement à la religion d’Allah. Je lui dis également : fait partie de l’attachement à la religion que l’homme soit bon avec sa famille, qu’il leur facilite les choses et ne leur rende pas la situation difficile. Le Prophète saw a dit : « Le meilleure d’entre vous est le meilleur avec son épouse, et je suis le meilleure d’entre vous en cela. » Le Prophète (salallahu ‘alayhi wasalam) a déjà fait la course avec ‘Aishah, il lui permettait de rester derrière lui afin de regarder les abyssiniens montrer leur dextérité à l’épée dans la mosquée. Nul doute qu’accorder à sa famille ce qui va les réjouir, d’une manière qui ne s’oppose pas à la religion, fait partie du bien. Je conseille donc à ce frère attaché à sa religion d’être doux et accessible avec sa famille, et qu’il ne leur interdise pas une chose qui peut amener un ressentiment, surtout s’il interdit à son épouse de visiter sa famille et ses proches. De cette manière, il lui interdit de maintenir les liens de parenté qui font partie des obligations de la religion. S’il craint une quelconque tentation si elle s’y rend, qu’il y aille avec elle, reste un certain temps puis revienne avec elle. Mais il n’a pas à lui interdire totalement, car cela n’est pas juste, ce n’est pas le bon comportement qu’Allah a ordonné. Quant au fait qu’il prenne pour preuve la Parole d’Allah : « Et restez dans vos foyers et ne vous exposez pas à la manière des femmes d’avant l’islam. » Il n’y a aucun doute que c’est un verset confirmé, mais le sens en est que la femme ne doit pas sortir beaucoup. Sinon, il est confirmé que le Prophète (salallahu ‘alayhi wasalam) a dit : « N’interdisez pas aux servantes d’Allah de se rendre aux mosquée d’Allah. Et leurs maisons sont meilleures pour elles. » Il a interdit d’empêcher les femmes de se rendre à la mosquée, et à l’époque du Prophète (salallahu ‘alayhi wasalam) les femmes se rendaient au marché, mais sans exposer quoi que ce soit de leurs corps et sans qu’il n’y ait aucune tentation. La femme ne doit pas sortir parfumée ou embellie.
Quant à l’épouse, je lui conseille de patienter et d’espérer en la récompense d’Allah, d’attendre qu’Allah soulage sa peine, afin qu’Allah guide son époux vers ce qui contient le bien et la rectitude pour elle et pour lui.
Cette question amène donc deux réponses. L’une adressée au mari afin qu’il ne soit pas trop dur sur ces questions, et s’il craint une tentation, qu’il mette en œuvre les moyens d’empêcher ces tentations. Et l’autre adressée à l’épouse afin qu’elle patiente et espère la récompense d’Allah, et elle peut pour maintenir les liens avec ses voisins et sa famille, leur téléphoner, si elle dispose d’un téléphone à la maison.



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Question : Certains frères sont d’avis qu’il ne convient pas que la femme se rende au marché avec son Mahram (mari, père, fils, frère…) quelle que soit la situation, même si il n’y a aucune tentation. Ceci, car même si la femme a une certaine piété et droiture, elle peut tout de même voir les hommes et subir un tort de certains d’entre eux. Ainsi, sa sortie entraînera de grands maux. Quelles sont donc les conditions religieuses pour que la femme puisse sortir de chez elle, accompagnée d’un Mahram ou non, pour une nécessité. Je demande un éclaircissement pour moi et mes frères sur ce point ?

Réponse : Nul doute qu’il est meilleur que la femme reste chez elle, cela est plus éloigné de la tentation et du mal. Et nul d’entre nous n’ignore quelles sont les grandes tentations découlant du fait que les femmes se rendent au marché, tentations pour elles, mais aussi provoquées par elles. S’il lui est possible de ne pas sortir, c’est ce qui est demandé. Mais si elle est contrainte à sortir, qu’elle le fasse comme l’a dit le Prophète saw : sans exposer aucune partie de son corps devant être cachée et sans être parfumée. Mais elle ne doit sortir que par nécessité : pour acheter une chose que son tuteur ne peut acheter seul, car les marchandises diffèrent et qu’elle en désire une bien spécifique. Bien qu’il me semble que ce cas soit facile à résoudre : le tuteur peut acheter la marchandise qu’elle lui a indiquée et qu’il dise au vendeur qu’il doit la montrer à son épouse, soit cela convient, soit il la rend, et cela est possible. Mon avis sur cette question est que la femme reste chez elle, en toute situation, et qu’elle ne sorte que par nécessité. Et si elle sort par nécessité, qu’elle ne soit pas parfumée et n’expose pas une partie de son corps qui doit être cachée. Quant au fait qu’un de ses Mahram l’accompagne, nul doute que cela est meilleur et prioritaire, mais cela n’est pas obligatoire tant qu’il ne s’agit pas d’un voyage. Il est triste de constater que certaines personnes amènent leur épouse chez le couturier ou le commerçant, qu’ils restent dans la voiture et que ce soit sa femme qui y aille et parle aux hommes, et que cela puisse amener des tentations. L’homme doit avoir de la poigne et être jaloux pour son épouse et ne pas faire cela. Si vraiment cela est nécessaire (la venue de son épouse), qu’il se mette à ses côtés et qu’elle parle au vendeur, ou qu’il parle à son épouse et transmette au vendeur.


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Question : Comment répondre à ceux qui appellent les femmes à sortir (de chez elles) en disant (que la femme) est une capacité inexploitée ?

Réponse : Nous disons qu’en disant cette parole ce sont eux qui veulent la neutraliser. La fonction et le travail de la femme se fait chez elle, et si elle sort pour le marché (le travail), la maison est désorganisée, et c’est là l’inexploitation de sa capacité. Si la femme est chez elle et l’homme dans son magasin (au travail), chacun se contente de ce qu’il a et l’homme trouve le repos, ainsi que la femme. Gloire et pureté à Allah ! Où est la douceur de la maternité si une femme part au travail en laissant ces jeunes enfants, filles ou garçons, qui seront élevés par une femme dont la religion, la raison, le comportement peuvent être déficients. (La nourrice) ne connaît pas les spécificités de cette société et ainsi les enfants sont élevés comme l’a été cette servante et toute la société change. Il est même possible que cette servante ne soit pas musulmane et qu’elle les éduque sur la mécréance.



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Question : Est-il licite que la femme sorte travailler ? Car j’ai dû sortir travailler après certaines difficultés, mais je me pose beaucoup de questions sur moi-même en me demandant si mon Seigneur est satisfait de moi ou non ? Répondez-moi et conseillez-moi, qu’Allah vous récompense (par un bien) ?

Réponse : La louange est à Allah Seigneur de l’univers et que les éloges et le salut soient sur notre Prophète Muhammad, l’imam des pieux, ainsi que sur sa famille, ses compagnons et ceux qui les suivent dans le bienfaisance jusqu’au Jour de la Rétribution. Il n’y a aucun mal à ce que la femme sorte de chez elle, si c’est par nécessité. Surtout si elle sort pour combler le besoin d’autres, comme celle qui sort pour enseigner aux jeunes filles musulmanes, elle sera récompensée pour être sortie de chez elle, car elle est sortie pour combler leur besoin et réaliser un bienfait pour elles. Mais lorsqu’elle sort, elle ne doit pas exposer une partie de son corps devant être caché, elle ne doit pas s’embellir ou se parfumer. Elle doit également porter le hijab légal qui consiste à recouvrir (l’ensemble du corps, dont) le visage et tout ce qui peut amener à la tentation. Elle ne doit pas se mélanger aux hommes, car la mixité est une cause de tentation, et c’est pourquoi le Prophète (salallahu ‘alayhi wasalam) saw a dit : « Le meilleur rang pour les hommes est le premier et le pire est le dernier ; et le meilleur rang pour les femmes est le dernier et le pire est le premier. » Le meilleur rang pour les femmes est le dernier car il est le plus éloigné des hommes. Ainsi, le Prophète (salallahu ‘alayhi wasalam) nous montre que plus la femme est éloignée des hommes, meilleur cela est pour elle. Ô toi la femme, si tu dois sortir de chez toi, sors pour enseigner à l’école ou pour d’autres fonctions, mais sans mixité, dévoilement d’une partie du corps devant être cachée, et sans te parfumer.



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Question : Quel est le jugement sur le fait que la femme sorte régulièrement de chez elle pour se rendre aux conférences et colloques. Par exemple, participer à un cercle d’apprentissage du Coran après le ‘Asr et un peu après le ‘Ishâ participer à la conférence d’un savant. Cela est-il permis, si cela est fait avec l’accord de son tuteur ? Est-ce une forme de ressemblance aux hommes, en raison des nombreuses sorties ? Et est-ce en contradiction avec le verset : « Et restez dans vos foyers » ?

Réponse : Il n’y a aucun mal à ce que la femme sorte pour participer aux cercles d’apprentissage du Coran réservés aux femmes, car cela est un bien. De même, il n’y a aucun mal à ce qu’elle participe aux conférences si elle en tire profit, même si ces cours et conférences se répètent chaque soir, si il n’y a aucune tentation (ou mal) et que son tuteur est d’accord. Cela n’est pas en opposition avec le verset « Et restez dans vos foyers et ne vous exposez pas à la manière des femmes d’avant l’islam. » car la femme n’est sortie que pour réaliser un bienfait supérieur au fait qu’elle reste chez elle. Bien qu’a notre époque, et la louange est à Allah, il est possible de profiter de ces cours par le biais des cassettes. Mais certains conférenciers ne veulent pas que l’on enregistre leurs conférences, ainsi il est nécessaire d’assister en personne pour celui qui veut l’entendre.



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Question : L’auditrice (aux initiales) « Alif, Sin » Umm Juwayriyah du Koweït pose également la question suivante : Je suis une jeune fille portant le niqâb, et la louange est à Allah, mais ma mère refuse de sortir avec moi pour visiter la famille et les proches, car elle pense que je vais lui causer du tort. Elle n’est pas contente du fait que je porte le niqâb, que je ne sers pas la main aux hommes et d’autres choses encore faisant partie de la religion. Comment dois-je agir vis-à-vis d’elle et que me conseillez-vous, qu’Allah vous récompense (par un bien) ?

Réponse : La réponse à cette question comprend deux versants.
Premièrement : concernant ta mère, je lui conseille de cesser de te rendre la situation difficile en raison du fait que tu t’accroches à ta religion. Et je lui dis qu’il lui est obligatoire de t’aider sur l’obéissance et la piété, et qu’elle loue Allah de lui avoir accordé une descendance pieuse. Toute personne est heureuse de voir que ses enfants sont pieux, filles ou garçons, et l’enfant pieux est celui qui profite à ses parents après leur mort. Le Prophète (salallahu ‘alayhi wasalam) saw a dit : « Lorsque l’homme meurt, ses actions cessent sauf pour trois choses : une aumône continue, une science profitable, ou un enfant pieux invoquant pour lui. » Il ne lui est aucunement permis de te rendre la situation difficile pour avoir accompli le bien et délaisser le mal.
Deuxièmement : en ce qui te concerne, respecte les limites d’Allah et ne prête attention à personne, ni à ta mère ni à personne d’autre. Si tu fais ce qui amène l’agrément d’Allah, ne prête aucune attention (à ce que disent les gens) même s’ils sont tous en colère contre toi, même ta mère. Celui qui se met en colère contre toi en raison du fait que tu obéis à Allah, qu’il se mette en colère, mais n’y prête aucune attention. Quant au fait qu’elle ne veuille pas sortir avec toi en prétextant que cela va lui causer du tort, cela vient de son manque de clairvoyance. Il n’y a aucun tort dans le fait de porter le niqâb ou de ne pas serrer la main des hommes, au contraire cela fait partie des bienfaits d’Allah, on doit se réjouir de cela et Le louer pour l’avoir aidé à l’accomplir, car cela fait partie de l’obéiss
Mardi 5 décembre 2006 2 05 /12 /2006 16:40
Les ruses d Iblîs sur les femmes


Concernant les femmes , Iblîs leur a réservé un panel de ses ruses. ‘ailleurs , je leur ai consacré un livre traitant exclusivement du domaine féminin à tous les niveaux du rituel , ou autre. Rien n’empêche ici de survoler brièvement quelques-uns des artifices qui ont pour objet de les séduire. Entre autre , si celles-ci se purifie de ses menstrues au Zénith, elle se décide de faire la grande Ablution dans l’après midi pour effectuer seulement ‘Asr (prière de l’après midi) bien qu’ayant échappé à sa connaissance , le Zhur (prière du Zénith) lui incombe.

Certaines vont même jusqu’à retarder la ouche deux jours durant en arguant devoir laver leurs habits, et aller au hammam ; Il est possible qu’en ayant perdu la grane ablution au milieu de la nuit , elles ne se donnent point la peine de se laver avant le lever du jour. Sans compter qu’au bain , elle ne prend pas le soin non plus de se couvrir d une serviette sous prétexte qu’à part l ‘élite , personne ne peut y pénétrer. Elles sont capables de pousser l’argument , en en revendiquant juste la présence e leurs mères et sœurs ou encore la voisine , qui sont des femmes comme elles , Alors devant qui se couvrir ?.

Tout ceci n ‘a pas lieu d’être ! Il n’est pas permis de reporter la grande ablution sans excuse valable . Il est strictement interdit et défendu pour une femme de voir chez une autre femme les partant allant du nombril aux genoux *, même si elle devait être sa mère ou sa fille , sauf dans le cas où la fille est en bas âge . Une fois atteint les sept ans ; elle oit non seulement se couvrir mais ne peut avoir accès à la nudité de personne .

*Selon l’une des tendances de l’école hanbalite à laquelle est affilié l’auteur , sinon en règle générale, il ne lui est pas permis de ne se laisser paraître devant quiconque , si ce n ‘est son mari,uniquement dans sa tenue de maison , uniquement en abrégé, devant les personnes ayant droit de la voir ainsi !(N du T)

Parfois,la femme prie assise alors qu’elle est en mesure de le faire debout, rendant sa prière vaine . Elle peut très bien lettre en avant ne pouvoir faire autrement en raison de son vêtement souillé e l’urine de son nourrisson alors qu elle est capable de le laver . Si elle avait une sortie à faire , elle ne manquerait surtout pas de se préparer pour l’occasion ; malheureusement , elle ne porte pas autant d’intérêt pour le rite ? Ni celle-ci est renseignée sur les obligations rituelles ni elle ne cherche à en savoir plus en posant éventuellement des questions . Il est même susceptible pour la femme libre de découvrir certaines causes venant annuler sa prière , sans en tenir compte.

La femme peut être peu soucieuse aussi de ne pas se faire avorter. C’était sans savoir qu’en faisant tomber son fœtus ayant reçu le souffle de la vie , elle se rendait coupable d’avoir attenté à la vie d’un être humain, en la réduisant au néant. Elle peut ne pas être scrupuleuse aussi quand il s’agit d’expier sa faute après avoir commis ce geste ; il lui incombe de se repentir , de verser une compensation à ses héritiers, autrement dit le prix d un esclave mâle ou femelle dont la valeur équivaut à la moitié du dixième de la Diya(prix du sang) du père ou du dixième de la mère , la mère étant exempt de ce partage . Ensuite , elle doit affranchir un esclave. A défaut d’en avoir , elle doit se conformer à jeûner deux mois consécutifs.

Il est possible également que la femme rende à son mari la vie difficile en lui vociférant par exemple des propos indécent tels que : « C’est le père de mes enfants , il n’y a pas de cela entre nous . » Elle se permet de sortir sans son autorisation en alléguant qu’elle n’est pas sorti pour faire du mal certes, mais c est sans savoir que le fait de l’avoir fait sans en aviser son conjoint est déjà un mal. En outre , elle s’expose dehors aux tentations.

Certaines sont des habituées des cimetières , et se déclare en deuil pour une personne autre que son époux . Or , il est authentifié selon le Messager d’Allah : « Il n ‘est pas permis pour une femmes croyant en Allah et en Son Message de se mettre en deuil, pour un défunt autre que son mari ; Quatre mois et dix jours »[al-Boukhari et Mouslim]

Pour certaines , si leurs époux les invitent aux lits, elles se permettent de refuser en pensant que cette dissension est sans conséquence, alors que sa réaction est formellement interdite conformément au propos Prophétique rapporté par Abou Hourayra où le Messager d’Allah proclame : « Si un homme invite sa femme à sa couche et qu’elle refuse, elle passe le reste de la nuit , son mari en colère contre elle , se faisant maudire par les anges jusqu’au matin. »[al-Boukhari et Mouslim]

Elle est susceptible aussi de gaspiller à outrance l’argent de son mari . Pourtant , rien ne doit sortir de la maison sans l’en avoir avisé et avoir obtenu son consentement au préalable.. Il lui est possible de donner son argent pour se faire sonder le sort avec les cailloux , ou encore se faire faire de l sorcellerie(jaune d œufs, nœud de langue) ; tout cela étant strictement interdit. Elle se permet aussi de faire percer les oreilles aux enfants , quoique interdit.

Pour son aubaine, elle peut prendre la bonne initiative ‘assister aux différents sermons. Au demeurant , elle se revêt d ‘un haillon qu ‘elle reçoit des mains du doyen soufi en personne sans oublier de la lui serrer pour entrer dans le cercle des filles de la chair, où elle s’initie aux périple les plus insolites.

Mais nous devons hélas, mettre un frein aux rênes du savoir pour conclure et se contenter de cette esquisse , sinon la question prendrait des lignes et risquerait de nous transporter au delà des limites que requiert un tel ouvrage. Si nous devions étaler plus , bâtir et orner nos arguments contre les individus auxquels nous avons pris l ‘initiative de réfuter ici, en s’inspirant de Propos Prophétiques et d’annales , cela prendrait plusieurs volumes . En évoquant peu d’exemples, nous en mettons en lumière beaucoup d’autres. Nous nous sommes contentés de citer les pires des œuvres et les plus grotesques , de ces instigateurs abusés en s’inspirant de leur propres récits , sans s’étendre dans l’argumentation tant la chose est évidente .
Qu’Allah , nous prémunisse de l’erreur , et nous garantisse les œuvres pies et les paroles par Sa Grâce et Sa Bonté.

extrait de Talbîs Iblîs de Ibn al Jawzi (deuxième édition) Sabil(pages 612 à 615)



Shaykh Muhammad Nasirud Din Al-Albani


Question : Quelle est la meilleure voie pour les femmes pour faire da'wa ?


Réponse :

Je dis aux femmes : restez dans vos maisons et ne vous occupez pas de la da'wa.


Je réprimande l'utilisation du mot Ad-Da'wa, particulièrement par le jeune homme qui dit : « ceux-là sont des gens de Da'wa » comme si da'wa était devenu la mode des derniers temps. Maintenant toute personne qui a une petite connaissance devient un da'iya (prêcheur).


La question ne s'est pas arrêtée aux jeunes hommes, mais est arrivée aux jeunes femmes et aux ménagères, au point qu'elles aient abandonné leurs obligations dans leurs maisons et envers leurs maris et leurs enfants.


Elles se sont détournés des choses obligatoires vers ce qui ne leur est pas obligatoire, comme de faire da'wa. La règle générale pour la femme est de rester dans sa maison comme il été légiféré pour elle et de ne sortir qu’en cas de besoin. Ceci d’après la parole du prophète (sallallahu 'alayhi wa sallam) :


« …et leurs maisons sont meilleures pour elles. »


Par opposition à la prière à la mosquée. De nos jours, nous voyons une manie répandue chez les femmes qui fréquent les mosquées pour les prières en commun en plus de la prière du vendredi.


Cependant, leurs maisons sont meilleures pour elles, sauf s'il y a une mosquée près de chez elles et que l'imam est un savant et qu’il enseigne la science aux présents. Alors, les femmes peuvent sortir pour la prière à la mosquée, écouter la science; il n'y a rien pour les en empêcher.


Quant à la femme excessivement impliquée dans la da'wa, elle doit rester dans sa maison et lire des livres que lui fournissent son mari, son frère, ou ses maharim (parents masculins qu'elle ne peut épouser). Alors, il n'y a rien pour l'empêcher de prendre un jour où elle invite certaines femmes à venir chez elle, ou qu'elle les rejoigne dans la maison d'une femme pour partager la science religieuse. Et cela est mieux que si un groupe de femmes se rend chez elle.


Quant au fait qu’elle s'engage dans un voyage, qui pourrait être un voyage sans mahram, alors qu’on dit qu'elle est sortie pour da'wa. Ceci est une des innovations des temps modernes et ce n'est pas spécifique aux seules femmes. Même certains jeunes hommes parlent excessivement de da'wa alors qu’ils ont très peu de connaissance.


Est-il vrai que la majorité des gens de l'enfer sont des femmes et pourquoi ?



Ceci est vrai, car le prophète dit dans un sermon qu'il adressa aux femmes :
"Ô femmes! Faites la charité, car je vois que vous êtes les plus nombreuses parmi les gens de l'enfer"

Puis, il expliqua ses paroles quand les femmes s'enquirent sur la raison en disant :
"Vous maudissez trop et vous êtes ingrates envers vos partenaires"(1)

Ainsi, le Prophète montra que leur multitude en Enfer est due au fait qu'elles jurent trop et maudissent trop et qu'elles ne sont pas reconnaissantes envers leurs partenaires, c'est-à-dire leurs époux.


(1) Cité par Al Boukhâri dans le livre des menstrues, chapitre sur le fait que celle qui a ses menstrues ne doit pas jeûner et par Muslim dans le livre de la foi, chapitre du fait que la désobéissance réduit la foi.
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Lundi 27 novembre 2006 1 27 /11 /2006 22:51



بسم الله الرحمن الرحيم

الحمد لله رب العالمين والصلاة والسلام على أشرف الأنبياء والمرسلين وعلى آله وصحبه أجمعين

أما بعد : السلام عليكم ورحمة الله وبركاته

 

Ma mère, mes tantes, ma sœur et mon épouse

 

Il n'est pas un être humain qu'une ou plusieurs de ces femmes n'a pas influencé dans son évolution et son éducation, en dehors d'une très faible minorité.

Mon vécu, celui des nombreux gens que j'ai côtoyés ainsi que les différents constats réalisés ça et là dans plusieurs familles ont mis en évidence le fait que sauf cas rare, la plupart des gens équilibrés et ayant connu la réussite sont ceux ayant bénéficié d'une éducation féminine dont l'influence s'est exercée dans les débuts de leur existence, mais également après, et peut-être même pour toujours. Lorsque je parle de ceux ayant connu une vie couronnée de réussite et de succès, mon intention est d'évoquer leur bon comportement, leur personnalité équilibrée et leur bonne faculté d'appréciation des choses dans tous les domaines.

Les femmes vertueuses sont donc celles qui vont engendrer pour la société l'homme vertueux, et ce même si le père ou le tuteur de la famille ne l'est pas. La réciproque est presque vraie : si le père de famille fait preuve de vertu mais que la femme qui s'occupe de son foyer - qu'elle soit son épouse, sa sœur, etc - ne l'est pas, il y a une forte probabilité et il est même quasiment certain qu'il sortira de ce foyer un homme dont la droiture fait défaut.

Allah (سبحانه وتعالى) et son Messager (عليه الصلاة والسلام) ont anobli les femmes croyantes au plus haut point par le biais de recommandations et d'orientations divines, et celui qui médite les commandements de notre Livre Sacré ainsi que de la Sunnah de notre Prophète bien-aimé ne pourra qu'adhérer à mon propos. Et peu importent les forces humaines ou matérielles dont une société peut disposer, elle ne pourra perdurer si elle est rongée de l'intérieur et que la colonne vertébrale de la famille, qui est la femme, est touché. Je prends même la responsabilité de dire que tout facteur de réussite, et ce dans toute société, prend sa source chez la femme, mais également que la droiture prend fin et disparaît si la femme se corrompt, et que tout cela conduit à la destruction des nations.

La personne sincère peut donc être amenée à se poser la question suivante : Comment les nations peuvent-elles périr du fait de la dépravation des femmes, alors que l'Occident, l'Orient et la plus grande partie du monde moderne sont imprégnés de cette dérive des femmes, mais qu'ils puissent tout de même perdurer ? Que le niveau de vie de ces pays progresse et ne fléchit jamais ? Et que l'opulence et le confort s'y sont généralisés ?

On pourra y répondre de la sorte : Est-ce que le mode de vie de l'Occident et de ceux qui y vivent peut être pris pour exemple par celui qui souhaite sincèrement le bien à sa famille ? La simple jouissance éprouvée dans le fait de manger, de se vêtir et de bénéficier d'un mode de vie confortable constitue-t-elle réellement le bien et le bonheur pour ceux qui les recherchent, en l'absence totale de principes moraux ? Cette absence ne constitue-t-elle justement pas en soi la décadence et le début du délabrement ?

Quant à la personne ne faisant pas preuve de sincérité et se posant la même question, tout en ignorant ou refusant d'avouer que tout cela n'est que perversion, je lui répondrai qu'il n'y a aucun doute dans le fait que sa famille ne l'a pas élevée de façon correcte ! Qui accepterait de laisser sa mère, ses tantes, sa sœur, son épouse et ses filles sombrer dans ce qui n'est même pas acceptable pour un homme ?!

Le fait de se montrer négligent sur certaines choses et de ne pas se fonder sur des principes religieux et islamiques est destructeur et conduit à l'effondrement - tôt ou tard - de toute société musulmane. Le train de vie mené par l'Occident mécréant, qui se laisse aller à ses passions sans se rattacher à des valeurs solides est tel le vent qu'il laisse souffler sur lui ; et ce qui se produit chez eux actuellement est tout naturel au vu de ce qu'ils ont entrepris il y a maintenant plus d'un siècle.

Il est impossible de comparer une société ayant accepté le Livre d'Allah et la Sunnah de Son Prophète (عليه الصلاة والسلام) en tant que mode de vie sur lequel elle vit et espère mourir, avec une société ayant des principes opposés. Le résultat précédemment constaté est qu'une communauté aussi décadente s'effondrera tôt ou tard. On peut même dire que cet effondrement sous-jacent est déjà en train de se produire, qu'ils en soient conscients ou non. Où est donc leur stabilité, alors qu'ils voient leurs familles se décomposer et éclater et que chacun œuvre en fonction de ses passions, et tout cela avec l'assentiment de l'Etat et de la société ? Rien ne sera en mesure de stopper les coulées de lave brûlante ainsi que les coups de fouets quotidiennement et à chaque instant infligés à leurs âmes, si ce n'est le retour à la vérité, et ceci ne pourra se réaliser qu'avec la volonté du Seigneur des mondes.

Ainsi, pourquoi les sociétés musulmanes s'embourbent-elles là ou se sont perdues ces sociétés, espérant la délivrance mais sans issue possible ?

Quant à nous, et la louange est à Allah, nous vivons dans notre pays - aussi bien le gouvernement que le peuple - en toute sécurité et nous croyons en Allah en tant que Seigneur, en l'Islam en tant que religion, et en Muhammad (صلى الله عليه وسلم) en tant que Messager. Par cela, nous ne seront point touchés par le châtiment humiliant dans lequel ils vivent, en ayant délaissé le dépôt divin qui leur avait été confié, lorsqu'ils ont tourné le dos à la vérité… sauf si nous reproduisons tout ce qu'ils commettent, ou même seulement certains actes parmi ceux que notre Seigneur (سبحانه وتعالى) n'agrée pas.

La femme vertueuse est une valve de sécurité dans cette vie. Sans elle, la vie est frappée par le désordre et est amenée à s'effondrer. Louange à Allah (et ce, jusqu'à présent !), d'un point de vue global, la femme se montre vertueuse dans notre pays ; et j'en veux pour preuve mon constat de notre société saoudienne, à savoir la noble éducation qui y est dans la plupart des cas dispensée. J'atteste ainsi qu'elle est parmi les plus vertueuses des sociétés dans le monde, et c'est d'ailleurs pour cela que nous sommes la cible de ceux qui veulent amener cette société à la perdition, et que cet effondrement ne prendra sa source que dans la perdition des femmes.

Qu'on ne retienne pas de mon propos que j'appelle à enchaîner la femme dans notre pays. J'appelle plutôt à ce qu'elle apporte sa contribution à toute œuvre ne constituant pas une contradiction avec la Loi divine. Le champ d'application de ces œuvres est très large, et nous sommes à une époque où nous en avons besoin.

Mes salutations vont à ma mère, mes tantes, ma sœur ainsi que ma fille, citoyenne saoudienne, et je demande à Allah d'augmenter constamment sa détermination.

 

Le Prince Mamdouh Ibn Abd Al 'Aziz Aal Sa'oud, Président du Centre des Etudes Stratégiques.

Source : Le quotidien saoudien "Al Jazirah" n°10558, daté du Samedi 6, Joumada Ath-Thani 1422 (25 Août 2001) 

 

Si vous remarquez une incohérence ou ne comprenez pas un passage ou encore si vous n'êtes pas d'accord avec la traduction, n'hésitez pas à nous en faire part, barakallahou fikoum.

 

Si nous avons réussi dans cette traduction, c'est par la grâce d'Allah ; et si nous avons failli cela provient de nous-mêmes et de Shaytan.

 

 

وصلى الله على نبينا محمد وعلى آله وصحبه وسلم تسليماً

والسلام عليكم ورحمة الله بركاته

 

--

فسألوا أهل الذكر إن كنتم لا تعلمون

Et demandez aux gens du rappel si vous ne savez pas




 


 

 

La Beauté de la femme :

Le parfum, le maquillage, le kouhoul, l'or…

 


Q : Est-ce que les choses suivantes sont interdites en islam :  Les bonnes odeurs, le parfum, le vernis à ongle, et le fait de laisser pousser ses ongles ?

R :

Premièrement : Le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui)  se parfumait, et c’était une chose qu’il aimait, et il a conseillé à sa communauté de se parfumer le jour du vendredi, c’est donc conseillé à tous. Mais par contre il ne convient pas à la femme de se parfumer, de telle façon à ce que l’on sente son odeur, lorsqu’elle sort à la mosquée ou au marché, car ceci a été interdit.

Deuxièmement : Le vernis à ongle est permis mais le délaisser est préférable, et il est obligatoire de l’enlever lors des ablutions et les grandes ablutions, car il empêche l’eau de toucher la peau.

Troisièmement : Le fait de laisser pousser les ongles est interdit, parce que le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) à ordonné de les diminuer. Le laps de temps entre chaque "coupe" : Couper les ongles, tailler les moustaches, épiler les aisselles et raser le pubis, est au maximum quarante nuits.

Et c’est d'Allah que vient le succès, que la prière d’Allah et son salut soit sur notre prophète Mohamed, sa famille et ses compagnons.

Fatwa du comité permanent :

  • Membres : AbdAllah ibn Gouhoud
  • Vice-président : Abdrazeq hafifi
  • Président : Abdelaziz ibn AbdAllah ibn Baz
  • Page 125, tome 17, fatwa numéro : 3 377

   

Q : Beaucoup de femmes en Egypte mettent sur leurs yeux du kouhoul (sorte de résil noir), quand je leur dit : si vous le mettez pour vous embellir c’est interdit, elles me répondent que c’est une Sunna, est ce que ceci est vrai ?


R : L’utilisation du kouhoul est légiféré, mais il est interdit à la femme de montrer quoique ce soit de leur atous, que cela soit du kouhoul ou autres, qu’à leurs maris ou à leurs mahram (personne lui étant absolument interdite et son mari), selon la parole d’Allah :

« et qu’elles ne montrent leurs atours qu'à leurs maris... » Sourate 'La lumière' verset 31.

Et c’est d'Allah que vient le succès, que la prière d’Allah et son salut soit sur notre prophète Mohamed, sa famille et ses compagnons.

Fatwa du comité permanent :

  • Membre : AbdAllah ibn ghadayen
  • Vice-président : Abdrazeq hafifi
  • Président : Abdelaziz ibn AbdAllah ibn Baz
  • Page 128, tome 17, fatwa numéro : 10 823

 

 

Q : Quel est le jugement concernant le fait de raser les sourcils de la femme ?

R : Il est interdit de retirer quoique ce soit des sourcils, ne pas les diminuer, les épiler ou les raser, car ceci fait partie des poils qu’il est interdit de toucher et le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui)  a maudit celle qui le fait, et ceci fait parti des grand pèchés.

Et c’est d'Allah que vient le succès, que la prière d’Allah et son salut soit sur notre prophète Mohamed, sa famille et ses compagnons.

Fatwa du comité permanent :

  • Membres : Bakr Abou Zaid, Saleh el Fawzen, Abdallah Ibn Ghadeyen
  • Vice-président : AbdelAziz Ali Cheick
  • Président : Abdelaziz ibn AbdAllah ibn Baz
  • Page 132, tome 17, fatwa numéro : 19 771

  


Q : Quel est le jugement sur le fait d’épiler les sourcils et ce qui est entre les deux si ceux ci sont très épais ? Et est ce permis d’enlever les poils de la moustache et du visage ou est ce que ceci rentre dans le jugement des sourcils ? Et quel est le jugement sur celle qui le fait parmis les sœurs pour le contentement de leurs maris ou de ceux qui les entourent ?

R : Il n’est pas permis de retirer les poils des sourcils car ceci fait partie des poils dont le prophète (la paix et prière d’Allah soient sur lui) à maudit celui qui les épilent, ceci est un changement à la création d’Allah et cela fait partie des oeuvres de Satan. Si son mari lui a ordonné de le faire alors elle ne l’écoute pas, car c’est un péché, et il n’y a pas d’obéissance à la créature dans la désobéissance au Créateur, et l’obéissance est dans la droiture, comme l’a dit le prophète (que la paix et la prière d ALLAH soient sur lui).

Pour ce qui est des poils du visage elle ne l’enlève pas sauf si cela la dénature. Par exemple celle qui a de la moustache ou de la barbe, dans ce cas il n’ y a pas de mal à l’enlever.

Et c’est d'Allah que vient le succès, que la prière d’Allah et son salut soit sur notre prophète Mohamed, sa famille et ses compagnons.

Fatwa du comité permanent :

  • Membres : Bakr Abou Zaid, Saleh el Fawzen
  • Vice-président : AbdelAziz Ali Cheick
  • Président : Abdelaziz ibn AbdAllah ibn Baz
  • Page 132, tome 17, fatwa numéro : 19 517

   

Q : Est-il permis de mettre du henné les jours de menstrues sur les cheveux, les mains, et les pieds ?


R : Oui, c’est permis.

Et c’est d'Allah que vient le succès, que la prière d’Allah et son salut soit sur notre prophète Mohamed, sa famille et ses compagnons.

Fatwa du comité permanent :

  • Membres : AbdAllah ibn ghadayen
  • Vice-président : Abdrazeq hafifi
  • Président : Abdelaziz ibn AbdAllah ibn Baz
  • Page 135, tome 17, fatwa numéro : 8 708

   

Q : Pendant sa période de règle une femme a utilisé une brosse à cheveux, puis une autre femme qui, elle est purifiée, l’a utilisée. Quel en est le jugement ?

R : il n’y a aucun mal à cela.

Et c’est d'Allah que vient le succès, que la prière d’Allah et son salut soit sur notre prophète Mohamed, sa famille et ses compagnons.

Fatwa du comité permanent :

  • Membres : AbdAllah ibn ghadayen
  • Vice-président : Abdrazeq hafifi
  • Président : Abdelaziz ibn AbdAllah ibn Baz
  • Page 136, tome 17, fatwa numéro : 5 091

 

Q : Quel est le jugement sur la réduction des sourcils abondants ?

R : Il est interdit de toucher aux sourcils et de les réduire, d’après ce qui a été confirmé du Prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui)  lorsqu’il a maudit celle qui épile, et celle qui se fait épiler. 

Certes les gens de science ont affirmé que la réduction des sourcils sous toutes ses formes fait partie de l’épilation.

  • Fatwa de cheikh Ibn Baz
  • Page 51 dans son livre « Majmouha fatawa ».

 

LA SUPPRESSION DES POILS QUI POUSSENT SUR LE VISAGE DES FEMMES


Q : Quel est jugement sur le fait d’enlever les poils qui poussent sur le visage de la femme ?


R : Ceci nécessite un développement :

Si les poils sont normaux, il est interdit de les toucher, d’après le hadith où le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui)  a maudit celle qui épile, et celle qui se fait épiler.

L’épilation c’est le fait de toucher aux poils du visage et des sourcils. 

Mais si c’est excessif, considère comme une chose allaidissant son visage, comme de la moustache ou de la barbe, alors il n’y a pas de mal à y toucher. Car ceci allaidit son visage et lui nuie, et ceci ne rentre pas dans l’épilation interdite. 

  • Fatwa de cheikh Ibn Baz
  • Page 51 dans son livre « Majmouha fatawa ».  

 

LE JUGEMENT SUR LE FAIT DE RAJOUTER DES CHEVEUX AUX FEMMES


Q : Un homme a questionné le cheikh à propos du rajout des cheveux aux femmes, il a répondu :

R :  Je t’informe que le rajout de cheveux n’est pas permis, et il n’y a pas de différence entre les cheveux (naturels) des fils d’Adam et toute autre chose avec quoi les cheveux sont raccordes (ex : des mèches), et ceci par l’étendu des hadiths authentiques en rapport avec cette interdiction.

Dans le recueil authentique de Mouslim, d’après Asma fille d’Abou Bakr (qu’Allah soit satisfait d’elle) qui a dit : 

«  Une femme est venue au prophète (que la prière et le salut d’Allah soient sur lui)  et a dit : « Oh Messager d’Allah ! J’ai une fille qui est jeune mariée atteinte par la rougeole qui lui a lacéré les cheveux, est-ce que je lui en rajoute ?  Il a répondu : « Allah a maudit celle qui raccorde et celle qui se fait raccorder. »

Et aussi d’après le père de Zoubayr qui a entendu Jabir fils de Abdellah (qu’ALLAH soit satisfait d’eux) qui a dit : « Le Messager a mit en garde qu’une femme raccorde quoi que se soit à sa tête. »

Et qu’Allah accepte l’ensemble dans ce qu‘il agrée.

  • Fatwa de cheikh Ibn Baz
  • Page 52 dans son livre « Majmouha fatawa ».

 

 

LA TEINTURE DES CHEVEUX AVEC LA COULEUR NOIRE


Q : Est-il permis à la femme de se teinter les cheveux en noire ?


R : Il n’est pas permis à la femme et à autre qu’elle de teindre ses cheveux blancs  en noir, d’après la parole du prophète (que la prière et le salut d’Allah soient sur lui)  :

« changez ces cheveux blancs et écartez-vous de la couleur noire »

(Authentifie par Mouslim).

Quant à la teinte par une autre couleur que le noir il n’y a pas de mal, comme le Henné mélangé au Katame* donnant une couleur qui n’est pas noir mais entre le noir et le rouge.

* plante servant à teindre les cheveux en noir,

  • Fatwa de cheikh Ibn Baz
  • Page 53 dans son livre « Majmouha fatawa ».

 

 

Q : Est-il permis de percer les oreilles d’une petite-fille pour lui mettre des boucles d’oreilles ?

R : Ceci est permis pour l’embellir, ce n’est pas une atteinte, ni un changement à la création d’Allah. Ce fait est bien connu dans la période antéislamique et à l’époque du prophète (la paix et prière d’Allah soient sur lui), et il ne l’a pas interdit, au contraire il l’a laissé faire ainsi que ses compagnons (qu’Allah soit satisfait d’eux).

Et c’est d'Allah que vient le succès, que la prière d’Allah et son salut soit sur notre prophète Mohamed, sa famille et ses compagnons.

Fatwa du comité permanent :

  • Membres : AbdAllah ibn ghadayen, AbdAllah ibn Gouhoud
  • Vice-président : Abdrazeq hafifi
  • Président : Abdelaziz ibn AbdAllah ibn Baz
  • Page 139, tome 17, fatwa numéro : 4 084

 

 

Q : La femme peut-elle porter une bague à n’importe quel doigt ? Et est ce que le hadith se rapporte aux hommes ou aux femmes ?

R :

Premièrement : Il est permis à la femme de porter des bijoux en or et en argent que ce soit des bagues ou autres, de ce qui est rapporté des habitudes des femmes. Et il n’y a pas de doigt précis dans le port des bijoux, au contraire le choix est large.

Deuxièmement : Il est permis à l’homme de porter une bague en argent d’après les preuves connues, cependant il lui est interdit le port de bague en or.

Et c’est d'Allah que vient le succès, que la prière d’Allah et son salut soit sur notre prophète Mohamed, sa famille et ses compagnons.

Fatwa du comité permanent :

  • Membres : AbdAllah ibn ghadayen
  • Vice-président : Abdrazeq hafifi
  • Président : Abdelaziz ibn AbdAllah ibn Baz
  • Page 138, tome 17, fatwa numéro : 8 337

   

Q : A propos de l’or, est-il interdit aux femmes ou pas ? En effet, j’ai entendu des hadiths du prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui)  qui en gros l’interdisait.

R : L’or est permis à la femme, selon ce qui est rapporté par Abou Moussa Elachrarii (qu’Allah soit satisfait de lui) que le prophète (la paix et prière d’Allah soient sur lui) a dit : « L’or et la soie sont permis aux femmes de ma communauté, et sont interdis aux hommes. »  ce hadith a été rapporté par Ahmed, Nassahi, Tirmidhi, Abou Dawoud, Elhakim qui l’a authentifié et il a aussi été rapporté par Tabarani, et Ibn Hazem l’a également authentifié.

Et c’est d'Allah que vient le succès, que la prière d’Allah et son salut soit sur notre prophète Mohamed, sa famille et ses compagnons.

Fatwa du comité permanent :

  • Membres : AbdAllah ibn ghadayen
  • Vice-président : Abdrazeq hafifi
  • Président : Abdelaziz ibn AbdAllah ibn Baz
  • Page 136, tome 17, fatwa numéro : 2 918

 

 

Q : Est-il permis à la femme de danser devant des hommes ?


R : Il est obligatoire à la femme musulmane d’avoir honte et qu’elle se couvre d’un voile complet devant les hommes qui ne lui sont des maharim (personnes lui étant absolument interdites aux mariages ainsi que sont mari), et de s’éloigner des causes de tentations. Et parmis les plus grandes tentations le fait qu’elle danse devant des hommes étrangers. Ceci est interdit, illicite et est cause de tentations, de glissement dans la turpitude, et ceci efface la pudeur. Il incombe à la femme musulmane de s’éloigner de ceci et de tout ce qui peut être cause de désordre.

Et c’est d'Allah que vient le succès, que la prière d’Allah et son salut soit sur notre prophète Mohamed, sa famille et ses compagnons.

Fatwa du comité permanent :              

  • Membre : Bakr Abou Zaid, AbdelAziz Ali cheick, Saleh el Fawzen,, Abdallah ibn Gadayen.
  • Président : Abdelaziz ibn AbdAllah ibn Baz
  • Page 69, tome 17, fatwa numéro : 16 683


23/09/2010
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