est-ce permi de dire la verité a son epoux ou epouse de son passé
Il ne t'est pas prescrit de dire à quiconque ce que tu as fait, et tu n'es donc pas obligée de dire cela. Mais au contraire, couvre-toi avec la protection d'Allah, et remercie Allah de t'avoir guidée, et il est rapporté dans un hadith que Maa'îz Al-Aslami (qu'Allah soit satisfait de lui), lorsqu'il avoua avoir commis l'adultère auprès du prophète (qu'Allah prie sur lui et le salue), il lui dit : (Malheur à toi ! Retourne, demande pardon à Allah et repens-toi à Lui) rapporté par Al-Boukhari [5217] et Mouslim [1695], et cette version est celle de Mouslim.
Et il est rapporté dans une version dans le "Mouwatta" de l'imam Maalik, dans le chapitre : "Ce qui a été rapporté au sujet de la lapidation" , que Maa'îz est allé voir Abou Bakr et Omar (qu'Allah soit satisfait d'eux) avant d'aller voir le prophète (qu'Allah prie sur lui et le salue), et chacun d'eux lui dit : "Repens-toi à Allah, et couvre-toi de la protection d'Allah, parce qu'Allah accepte le repentir de Ses serviteurs".
Et il n'est pas permis au mari d'interroger son épouse à ce sujet, parce que si elle a commis quelque chose parmi ces saletés et qu'elle l'en informe, elle se sera alors déshonorée, et elle aura dévoilé ce que la législation islamique veut cacher, et il se peut que ce soit la cause du divorce. Et si elle lui ment, il ne bénéficiera rien. Il aurait pu alors bien se renseigner sur elle avant cela , et ensuite s'il le désire, il se marie avec elle ou il abandonne le mariage.
Et il se peut que ton mari, ne t'interrogera pas à propos de cela, et s'il t'interroge - et il est dans l'erreur comme nous l'avons mentionné -, réponds-lui alors que ce n'est pas de son droit d'interroger à propos de quelque chose comme cela selon ce qui a été dit précédemment, et il lui suffit qu'il t'ait demandée en mariage alors qu'il est convaincu, donc il n'y a aucune raison de déterrer le passé. Et s'il insiste, tu peux lui insinuer en lui disant une parole par laquelle il comprendra la réponse, et il arrêtera de t'interroger à propos de ce sujet ; et cette parole n'est pas un mensonge direct, car tu veux dire par cette parole une autre chose que ce qu'il a compris, tu dis par exemple : "Je n'ai rien fait de cela", et tu veux dire par cela après le repentir, et il comprendra par cela : en général.
Et par conséquent, nous comprenons que le mensonge qui est permis entre les deux époux, est ce qui réunit les coeurs, augmente l'entente mutuelle, et qui apaise les esprits, et non pas ce qui amène à la perte des droits.
Oum Koulthoum la fille de 'Ouqbah (qu'Allah soit satisfait d'elle) a dit : "Je ne l'ai jamais entendu - c'est-à-dire le prophète (qu'Allah prie sur lui et le salue) - donner la permission pour une chose que les gens disent que c'est un mensonge, sauf dans trois cas : pendant la guerre, la réconciliation entre les gens, et la parole de l'homme à son épouse, et la parole de la femme à son époux" rapporté par Mouslim [2605].
Al-Haafiz ibn Hajar a dit : "Ils se sont mis d'accord que la signification du mensonge en ce qui concerne l'homme et la femme, est seulement au sujet de quelque chose qui ne fait pas tomber un droit qu'il doit respecter et un droit qu'elle doit respecter, et ce ne doit pas être un mensonge pour prendre ce qui n'appartient pas à l'homme ou ce qui n'appartient pas à la femme" [Al-Fath : 5/300].
Et Allah sait mieux,
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