ISLAM SELON LE CORAN ET LA SUNNA

Allah Exalté soit-Il a dit : {Il n’appartient pas au Prophète et aux croyants d’implorer le pardon en faveur des associateurs, fussent-ils des parents alors qu’il leur est apparu clairement que ce sont les gens de l’Enfer.}

(Le repentir : 113)

L'Imam At-Tabary a dit au sujet de ce verset : Il est un texte qui montre que le mécréant s'il meurt sur la mécréance il nous est très clairement exposé qu'il fait parti des gens de l'Enfer et il est visé précisément.



Il qu'Allah lui fasse miséricorde a dit aussi : il est interdit au Prophète Mohammed que la bénédiction d'Allah et la paix soient sur lui et ceux qui ont cru en lui {'implorer le pardon} c'est à dire d'invoquer la miséricorde pour les polythéistes et même si c'est polythéistes pour lesquelles ils demandent le pardon sont leurs proches.

{alors qu’il leur est apparu clairement que ce sont les gens de l’Enfer.} c'est à dire après qu'ils soient morts sur la mécréance à Allah et l'adoration des idoles et qu'il leur a été clairement apparu qu'ils font partis des gens de l'Enfer.

Car Allah a décidé de ne pas pardonner celui qui l'associe de ce fait il est interdit qu'ils demandent à leur Seigneur ce que Lui ne veut pas faire .





Source : Tafsir At-Tabary vol 6 p 487



قوله تعالى: (مَا كَانَ لِلنَّبِيِّ وَالَّذِينَ آَمَنُوا أَنْ يَسْتَغْفِرُوا لِلْمُشْرِكِينَ وَلَوْ كَانُوا أُولِي قُرْبَى مِنْ بَعْدِ مَا تَبَيَّنَ لَهُمْ أَنَّهُمْ أَصْحَابُ الْجَحِيمِ) [التوبة: 113]، فالآية نص في أن الكافر إذا مات على كفره فقد تبين لنا أنه من أهل النار، وأنه يعين بذلك.

قال الإمام الطبري -رحمه الله تعالى-: «يقول تعالى ذكره: ما كان ينبغي للنبي محمد صلى الله عليه و سلم والذين آمنوا به: (أَنْ يَسْتَغْفِرُوا) يقول: أن يدعوا بالمغفرة للمشركين، ولو كان المشركون الذين يستغفرون لهم (أُولِي قُرْبَى) ذوي قرابة لهم (مِنْ بَعْدِ مَا تَبَيَّنَ لَهُمْ أَنَّهُمْ أَصْحَابُ الْجَحِيمِ) يقول: من بعد ما ماتوا على شركهم بالله، وعبادة الأوثان، وتبين لهم أنهم من أهل النار، لأن الله قد قضى أن لا يغفر لمشرك، فلا ينبغي لهم أن يسألوا ربهم أن يفعل ما قد علموا أنه لا يفعله» تفسير الطبري (6/487).