ISLAM SELON LE CORAN ET LA SUNNA

ISLAM SELON LE CORAN ET LA SUNNA

sourate 09 verset 111

LA GUERRE SAINTE

Les vertus de la guerre sainte et des expéditions

De ces Paroles de Dieu : « Dieu a acheté aux Croyants leurs personnes et leurs biens pour leur donner le Paradis en échange. Ils combattront dans la voie de Dieu, tueront et seront tués. C’est là une promesse faite par la Tora, l’Evangile et le Coran ; et qui, plus que Dieu est fidèle à Ses engagements ? Réjouissez-vous donc de l’échange que vous avez conclu avec Lui. Voilà le bonheur sans limite. Les Croyants sont ceux qui se repentent à Dieu, qui l’adorent, le glorifient, qui se livrent à des exercices de piété, s’inclinent, se prosternent, ordonnent ce qui est convenable et interdisent ce qui est blâmable et qui observent les Commandements de Dieu. Annonce la bonne nouvelle aux Croyants. » (Coran 9.111 et 112)

‘Abdallah Ben Mess’aoud a dit : « J’interrogeai l’Envoyé de Dieu, pour connaître l’acte le plus louable. – C’est la prière faite en son temps, me répondit-il. – Et encore ? Dis-je. - La bonté envers les parents, ajouta-t-il. – Et encore ? – La guerre dans la voie de Dieu. – Après cela je n’ai plus posé de questions, mais si je l’avais fait, l’Envoyé de Dieu n’aurait pas manqué de continuer à m’en dire plus. »

Il n’y a plus d’hégire mais il reste la guerre sainte

Selon Ibn ‘Abbas, l’Envoyé de Dieu a dit : « Il n’y a plus d’hégire (émigration) après la prise de la Mecque. Mais la guerre sainte et les bonnes intentions demeurent. Si on fait appel à vous pour une expédition allez-y. »

La guerre sainte la plus louable

Selon ‘Aïcha Bint Talha, ‘Aïcha (la mère des Croyants) dit au Prophète : « Ô Envoyé de Dieu ! Nous voyons que la guerre sainte est l’acte le plus louable. Pourquoi n’y participons-nous pas ? – La guerre sainte la plus louable, répondit le Prophète, c’est un pèlerinage accompli dans la piété. »

Il n’y a pas d’action aussi importante que la guerre sainte

Abou Horaïra a dit : « Un homme s’adressa à l’Envoyé de Dieu lui dit : - Désigne-moi une action qui soit aussi importante que la guerre sainte. – Je n’en vois pas, répondit le Prophète, qui ajouta : - Es-tu en mesure, lorsque le combattant part pour la guerre sainte, d’entrer dans une mosquée et de rester tout le temps en prière en observant un jeûne continu ? – Et qui pourrait faire cela ? répondit l’homme. »Abou Horaïra ajoute : « Quand le cheval du combattant tire sur sa longe pour s’élancer dans la guerre sainte, cela est compté comme bonnes œuvres à son auteur. »

Le meilleur des hommes est le Croyant qui fait la guerre sainte offrant sa personne et ses biens au service de Dieu

De ces Paroles de Dieu : « Ô Croyants ! Voulez-vous que Je vous fasse connaître un moyen d’échapper à un châtiment cruel ? Croyez en Dieu et en son Prophète. Mettez vos biens et vos personnes au service de Dieu. C’est là votre intérêt si vous le comprenez ! Dieu pardonnera vos péchés. Il vous fera entrer dans des jardins arrosés d’eau vive. Il vous assignera des demeures parfumées dans les jardins du Paradis. Voilà le suprême triomphe. » (Coran 61.10 à 12)

Selon Abou Saïd El Khodry, on demanda à l’Envoyé de Dieu, quel était le meilleur des hommes. Il répondit : « C’est le Croyant qui combat au service de Dieu en offrant sa personne et ses biens. – Et encore ? – C’est le Croyant, fit le Prophète, qui réfugié dans un chemin de montagne redoutera Dieu et ne fera aucun mal au gens. »

Ceux qui combattent au service de Dieu

Selon Abou Horaïra, l’Envoyé de Dieu a dit : « Ceux qui combattent au service de Dieu – Et Dieu mieux que quiconque connaît ceux qui combattent pour Sa cause – est semblable à l’homme qui jeûne et qui est en prière (la nuit). Dieu assure à celui qui combat à Son service, de le faire introduire au Paradis, s’il devait mourir ; ou de le ramener vivant avec une récompense céleste ou un butin. »

Le fait d’implorer pour les hommes et les femmes la guerre sainte et le martyr

‘Omar a dit : « Ô mon Dieu, récompense-moi par le martyr, dans le pays de ton Prophète. »

Des degrés réservés aux moudjahidine qui combattent au service de Dieu

Selon Samora, le Prophète a dit : « J’ai vu cette nuit deux hommes venir à moi. Ils m’élevèrent vers l’arbre et me firent entrer dans une demeure si belle et si splendide, que jamais je n’avais rien vu d’aussi magnifique que cela. Puis ils me dirent : - Ceci, c’est la demeure des martyrs. »

Une seule marche dans la voie de Dieu au début ou à la fin du jour

Selon Anas Ben Malik, le Prophète a dit : « Une seule marche dans la voie de Dieu, au début ou à la fin du jour, est préférable au monde entier et à ce qu’il renferme. »

La longueur d’une branche d’arc au Paradis

Selon Abou Horaïra, le Prophète a dit : « La longueur de la branche d’un de vos arcs au Paradis est préférable à tout sur quoi le soleil se lève et se couche. »

Il existe cent degrés qui sont réservés par Dieu aux moudjahidine

Selon Abou Horaïra, l’Envoyé de Dieu a dit : « Celui qui croit en Dieu et en son Envoyé, qui s’adonne à la prière et jeûne durant le Ramadan, mérite que Dieu l’introduise au Paradis, qu’il ait combattu dans Sa voie ou qu’il soit resté dans le pays qui l’a vu naître. – Ô Envoyé de Dieu, lui dit-on, ne devrions-nous pas informer les gens de cette heureuse nouvelle ? – Au Paradis, reprit le Prophète, il existe cent degrés qui sont réservés par Dieu aux moudjahidine (qui ont combattu pour Sa cause). La distance entre deux degrés est égale à celle qui sépare le ciel de la terre. Lorsque vous invoquez Dieu, demandez-Lui le Firdaous, c’est le meilleur emplacement et le plus élevé du Paradis. Au-dessus du Firdaous se trouve le Trône du Miséricordieux et en ce lieu, les fleuves du Paradis prennent leur source. »

Les houris aux yeux de gazelle et leur étonnante beauté

Selon Anas Ben Malik, le Prophète a dit : « …Si une des femmes du Paradis se présentait aux yeux des hommes, elle illuminerait l’espace entre le ciel et la terre et l’emplirait de parfum. Le voile qu’elle porte sur la tête vaut mieux que le monde et ce qu’il renferme. »

Celui qui verse son sang dans la voie de Dieu

Selon Djondob Ben Sofiane, au cours d’une bataille l’Envoyé de Dieu fut touché à un doigt qui se mit à saigner. Il s’écria alors : « Es-tu autre chose qu’un doigt qui saigne au service de Dieu le Très-Grand ? »

Celui qui est blessé au service de Dieu

Selon Abou Horaïra, l’Envoyé de Dieu a dit : « Par Celui qui tient mon âme entre Ses Mains, personne ne sera blessé au service de Dieu – Et Dieu mieux que quiconque sait quels sont ceux qui seront blessés pour Sa Cause - sans qu'au Jour de la Résurrection, il ne paraisse épanchant ce qui aura l’apparence du sang et le parfum du musc. »

La guerre a des alternatives

De ces Paroles de Dieu : « Dis : Qu’attendez-vous donc pour nous, sinon l’une des deux très belles choses ? (la victoire ou le martyr). » (Coran 9.52)

Selon Abou Sofiane Ben Harb, Héraclius lui a dit : « Je t’ai interrogé sur les conflits entre vous et lui et tu m’as répondu que les combats se sont succédé en alternance, avec des hauts et des bas. Les Envoyés de Dieu subissent ainsi des épreuves, mais la victoire leur est assurée. »

Le fait d’accomplir une œuvre méritoire avant de combattre

De ces Paroles de Dieu : « Ô Croyants ! Pourquoi dites-vous ce que vous ne faites pas ? Dieu déteste qu’on ne fasse pas ce qu’on dit. Il aime ceux qui combattent dans sa voie, rangés en ordre, comme les matériaux d’un solide édifice. » (Coran 61.2 à 4)

El Bara a dit : « Un homme coiffé d’un casque en fer se présenta au Prophète et lui dit : - Ô Envoyé de Dieu, je vais combattre puis après, je me convertirai à l’Islam. – Convertis-toi à l’Islam, puis va combattre, répondit le Prophète. L’homme se convertit donc, il partit combattre et fut tué. Alors l’Envoyé de Dieu dit : - Contre une petite action, sa récompense sera immense. »

Celui qui meurt victime d’un projectile perdu

Anas Ben Malik a dit : « Oum Robaï’, mère de Harita vint trouver le Prophète et lui dit : « Ô Prophète de Dieu ! Tu ne me dis rien sur Harita ? – Harita avait été tué par une flèche perdue le jour de Badr. – S’il est au Paradis, je me soumets, sinon je pleurerai sur lui de tout mon corps. – Ô mère de Harita, lui répondit le Prophète, au Paradis, il y a beaucoup de jardins et ton fils a une place dans le jardin le plus élevé, le Firdaous. »

Celui dont les pieds sont couverts de poussière au service de Dieu

De ces Paroles de Dieu : « Il n’appartient pas aux habitants de Médine, ni aux bédouins qui sont autour d’eux, de rester en arrière du Prophète de Dieu, ni de préférer leur propre vie à la sienne. Ils n’éprouveront ni soif, ni fatigue, ni faim dans le chemin de Dieu, de même ils ne fouleront pas un pouce de territoire ennemi et ils ne remporteront sur l’ennemi aucun succès, sans que cela leur soit compté comme une bonne œuvre. Dieu ne laisse pas perdre la récompense de ceux qui font le bien. » (Coran 9.120)

Selon ‘Abderrahmane Ben Djabr, l’Envoyé de Dieu a dit : « Les pieds de l’homme qui se seraient couverts de poussière au service de Dieu, ne seront pas touchés par le feu de l’enfer. »

De ceux qui sont tués au service de Dieu

De ces Paroles de Dieu : « Ne croyez pas que ceux qui ont été tués au service de Dieu soient morts. Non, ils sont vivants. Ils sont auprès de Dieu qui pourvoit à tous leurs besoins. Ils sont heureux des bienfaits que Dieu leur a distribués, et se réjouissent du sort enviable réservé aux combattants qui ne les ont pas encore rejoints, et qui n’éprouveront aucune peine et ne seront point affligés. Ils se réjouissent des bienfaits et de la grâce de Dieu et Dieu ne laisse pas perdre la récompense des Croyants. » (Coran 3.169 à 171)

Anas Ben Malik a dit : « L’Envoyé de Dieu prononça des malédictions durant trente matins contre les meurtriers des gens de Bir Ma’ouna, contre Ri’l, contre Dakouan et contre ‘Osaïya, qui s’étaient rebellés contre Dieu et son Envoyé. »

Le désir du moudjahid (au service de Dieu) de revenir sur terre

Selon Anas Ben Malik, le Prophète a dit : « Aucun homme de ceux qui entrent au Paradis n’aimerait revenir sur terre, même pour posséder les plus précieux des biens, sauf le martyr qui souhaiterait retourner sur terre et être tué à nouveau, et cela dix fois de suite, pour ce qu’il sait des faveurs qui lui sont réservées au Paradis. »

Le Paradis est sous les épées éclatantes

Selon Salim Abou Nadr, …l’Envoyé de Dieu a dit : « Apprenez que le Paradis est sous l’ombre des épées. »

Le courage et la lâcheté à la guerre

Anas a dit : « Le Prophète était le plus beau, le plus courageux et le plus généreux des hommes. Les médinois furent pris d’épouvante (à l’annonce de l’ennemi) ; alors, le Prophète les devança à cheval (pour affronter les agresseurs). »

Djobaïr Ben Mot’im rapporte qu’étant de retour de Honaïn en compagnie du Prophète et de nombreux Musulmans, ceux-ci firent des demandes insistantes au Prophète et le pressèrent tellement, que son manteau s’accrocha aux épines d’un acacia. Il s’arrêta alors et dit : « Rendez-moi mon manteau. Si je possédais des bestiaux aussi nombreux que ces arbres, je vous les aurais distribués. Vous ne me verrez jamais ni avare, ni menteur, ni lâche. »

Le refuge contre la lâcheté (et autres épreuves de la vie)

D’après Anas Ben Malik, le Prophète a dit : « Ô mon Dieu ! Je me réfugie en Toi contre la faiblesse, la paresse, la lâcheté, la sénilité, je me réfugie en Toi contre les tourments de la vie, de la mort et le châtiment de la tombe. »

L’obligation concernant la guerre sainte et les bonnes intentions

De ces Paroles de Dieu : « Légers ou lourds, courez au combat. Luttez avec vos biens et vos personnes dans le chemin de Dieu. C’est là votre intérêt si vous le comprenez. S’il s’était agi d’un profit facile et d’une expédition sans risque, ils t’auraient suivi. Mais l’itinéraire leur paraît trop long. Aussi ne manqueront-ils pas de jurer : - Si nous le pouvions, nous sortirions avec vous. Ils se déconsidèrent eux-mêmes. Dieu n’est pas dupe de leurs mensonges. » (Coran 9.41-42)

L’obligation de se mettre en campagne

De ces Paroles de Dieu : « Ô Croyants ! Lorsqu’on vous appelle à combattre pour la cause de Dieu, pourquoi restez-vous cloués au sol ? Préférez-vous la vie de ce monde à la vie future ? Les plaisirs d’ici-bas sont pourtant peu de chose en comparaison de la vie future. Si vous refusez de combattre, Dieu vous infligera un châtiment exemplaire et choisira pour le servir un autre peuple. Votre refus ne saurait lui nuire, car Il est Tout-Puissant. » (Coran 9.38-39)

L’infidèle qui tue le Musulman, puis embrasse l’Islam, suit la bonne voie avant d’être tué à son tour

Selon Abou Horaïra, l’Envoyé de Dieu a dit : « Dieu accueillera avec le sourire, deux hommes, ou l’un aura tué l’autre et les introduira au Paradis. Ces deux hommes sont, le Musulman qui en combattant au service de Dieu aura été tué et son meurtrier à qui Dieu aura pardonné dans sa Grâce, et qui succombera en martyr (après s’être converti à l’Islam). »

De l’homme qui préfère les expéditions au jeûne

Anas Ben Malik a dit : « Au temps du Prophète, Abou Talha n’observait pas le jeûne en raison des expéditions auxquelles il participait. Cependant, après la mort du Prophète, je ne le vis jamais rompre le jeûne en dehors des jours de la rupture du jeûne (‘Aïd el Fitr) et de la fête des Sacrifices (‘Aïd el Adha). »

Il y a cinq catégories de martyrs

Selon Abou Horaïra, l’Envoyé de Dieu a dit : « Il existe cinq (catégories) de martyrs : Celui qui succombe de la peste, du choléra, celui qui meurt noyé, ou écrasé et le martyr qui trouve la mort au service de Dieu. »

Dieu préfère les combattants aux non-combattants

De ses Paroles de Dieu : « Les Croyants qui s’abstiennent de combattre – à l’exception des infirmes – et ceux qui combattent dans le chemin de Dieu avec leurs biens et leurs personnes, ne sont pas égaux. Dieu préfère ceux qui combattent avec leurs biens et leurs personnes à ceux qui s’abstiennent de combattre. Dieu a promis à tous d’excellentes choses, mais Dieu préfère les combattants aux non-combattants et Il leur réserve une récompense sans limite. Il les élève auprès de Lui, de plusieurs degrés en leur accordant pardon et miséricorde. Dieu est Celui qui pardonne, Il est indulgent et miséricordieux. » (Coran 4.95-96)

L’endurance au combat

Selon Salim Abou Nadr, …l’Envoyé de Dieu a dit : « Si vous rencontrez (des infidèles) faites preuve d’endurance (dans les combats). »

Le fait d’encourager au combat

De ces Paroles de Dieu : « Encouragez les Croyants (au combat). » (Coran 4.84)

Anas a dit : « L’Envoyé de Dieu s’en alla au Fossé, vit les Mohadjirine et les Ansar en train de creuser le matin, par temps froid, car ils ne disposaient pas d’esclaves pour faire le travail. Quand il vit qu’ils souffraient de la faim et de la fatigue, il s’écria : - Ô mon Dieu, la seule vraie vie est celle de l’au-delà ! Absous les Ansar et les Mohadjirine. – C’est nous qui avons prêté serment à Mohammed en promettant de combattre toujours, tant que nous sommes en vie, répondaient ceux-ci. »

Le creusement du Fossé

El Bara a dit : « Le jour de la Bataille des Coalisés, je vis l’Envoyé de Dieu transporter de la terre au point que son ventre blanc en fut maculé. (En travaillant) Il disait : - Sans Toi, nous n’aurions pas été guidés dans la bonne direction, nous n’aurions pas fait l’aumône, ni la prière : - Fais descendre sur nous Ta Grâce et consolide nos pas face à l’ennemi. Nous avons repoussé le péril dont nous menaçaient les injustes. »

Le mérite du jeûne dans la voie de Dieu

D’après Abou Saïd El Khodry, l’Envoyé de Dieu a dit : « Celui qui jeûnera une seule journée dans la voie de Dieu, Dieu placera un intervalle de soixante-dix années (de marche) entre son visage et l’enfer. »

Du mérite de celui qui équipe un combattant dans la voie de Dieu

Selon Zeïd Ben Khalid, l’Envoyé de Dieu a dit : « Celui qui pourvoit à l’équipement d’un combattant dans la voie de Dieu, est considéré lui-même comme étant en expédition dans la voie de Dieu. Celui qui remplace (provisoirement le combattant) est aussi considéré comme étant en expédition. »

Selon Anas, le Prophète n’entrait dans aucune maison de Médine (hormis celles de ses épouses) en dehors de celle d’Oum Soulaïm. Comme on lui en fit part, il répondit : « J’éprouve de la compassion pour elle, car son frère a été tué dans un des combats (que j’ai eu à livrer contre les infidèles). »

Le mérite de faire une reconnaissance

Djâbir a dit : « Le jour de la Bataille des Coalisés, le Prophète dit : - Qui me ramènera des informations sur l’ennemi ? – Moi, répondit Zoubaïr. Puis le Prophète reprit une nouvelle fois : - Qui me ramènera des informations sur l’ennemi ? – Moi, répondit à nouveau Zoubaïr. – Chaque Prophète à un fidèle, dit alors le Prophète, et mon fidèle à moi c’est Zoubaïr. »

Le voyage à deux

Malik Ben El Howaïrit a dit : « Au moment où nous nous apprêtions à partir en voyage, mon compagnon et moi, le Prophète nous dit : « Faites le premier et le deuxième appel à la prière puis que le plus âgé fasse office d’imam. »

Le bien sera fixé aux toupets des chevaux jusqu’au jour de la Résurrection

Selon ‘Abdallah Ben ‘Omar, l’Envoyé de Dieu a dit : « Le bien sera fixé aux toupets des chevaux jusqu’au jour de la Résurrection. »

La donation définitive d’un cheval

De ces Paroles de Dieu : « Préparez pour lutter contre eux tout ce que vous trouverez de force et de cavalerie… »(Coran 8.60)

Selon Abou Horaïra, le Prophète a dit : « Celui qui affecte d’une façon définitive un cheval au Service de Dieu et, cela pour manifester sa foi en Dieu et exprimer son entière confiance dans Ses promesses, sera rétribué au jour de la Résurrection, de tout ce que le cheval aura consommé comme nourriture, et bu comme boisson, et rejeté comme urine et crottin. Tout cela sera mis dans la balance à son profit. »

La part de butin revenant aux chevaux

Selon Ibn ‘Omar, l’Envoyé de Dieu destina deux parts de butin au cheval et une part à son maître.

De celui qui durant une attaque conduit la monture d’un autre

Abou Ishaq a dit : « Un homme demanda à Bara Ben ‘Azib : - Est-ce que le jour de Honaïn vous avez pris la fuite en abandonnant le Prophète ? – Le Prophète ne s’enfuit pas, répondit El Bara. Lorsque nous rencontrâmes les Hawazin, nous les attaquâmes et ils se sauvèrent, alors les Musulmans s’apprêtèrent à s’emparer du butin. Mais, les Hawazin qui maniaient l’arc à la perfection, revinrent sur leurs pas et nous criblèrent de flèches. Cependant, l’Envoyé de Dieu ne s’enfuit pas. Il était monté sur une mule blanche dont Abou Sofiane tenait la bride. Il disait : - Je suis le Prophète sans mensonge, je suis le fils de ‘Abd El Mouttalib. »

De la telbiya sur une chamelle

Selon Ibn ‘Omar, le Prophète qui avait mis pied à l’étrier (en cuir) de sa chamelle, commença à prononcer la telbiya, dès que sa monture se fut relevée, et alors qu’il était en selle. Cela se passait près de la mosquée de Dou El Holaïfa.

Le fait de monter sur un cheval sans selle

Selon Anas, le Prophète vint au-devant d’eux, monté sur un cheval sans selle, le sabre pendant au cou.

                   L’expédition de la femme en mer

Anas a dit : « Après être entré chez Bint Milham, l’Envoyé de Dieu se reposa (et s’endormit légèrement) puis il se mit à rire. – Qu’est-ce qui te fait rire, ô Envoyé de Dieu ? lui demanda Bint Milham. – (Je vois) Les Musulmans de ma communauté qui naviguent sur la mer verte dans le chemin de Dieu, tels des rois siégeant sur leurs trônes. – Ô Envoyé de Dieu, fit-elle, implore Dieu pour que je sois de leur lot. – Ô mon Dieu, s’écria-t-il, fais qu’elle soit des leurs ! Puis de nouveau (il s’endormit légèrement) et se mit à sourire. Elle l’interrogea de la même façon que précédemment et le Prophète de donner la même réponse. – Implore Dieu, reprit-elle, pour que je sois de leur lot. – Tu es déjà parmi les premiers et non chez les derniers, lui dit-il. » Et Anas d’ajouter : « Cette femme se maria avec ‘Obada Ben Samit, et s’embarqua en mer avec Bint Qarada. Elle mourut au retour, désarçonnée par sa monture. »

Les femmes participent aux expéditions et combattent aux côtés des hommes

Anas a dit : « Le jour de Ohod, les gens (musulmans) s’enfuirent en délaissant le Prophète. – Alors, j'ai vu ‘Aïcha, fille d’Abou Bakr et Oum Solaïm, … porter des outres sur leurs dos dont elles versaient le contenu dans la bouche des Musulmans, puis elles repartaient les remplir avant de revenir abreuver une nouvelle fois les Musulmans. »

Les femmes qui donnent les soins aux blessés durant les expéditions

Robai’ï Bint Mo’aouid a dit : « On était en expédition avec l’Envoyé de Dieu ; on donnait à boire aux moudjahidine, on soignait les blessés et on ramenait les morts à Médine. »

La garde durant une expédition au service de Dieu

‘Aïcha a dit : « Le Prophète ne dormait pas la nuit. Quand il arriva à Médine, un jour il demanda : - N’y a-t-il pas parmi mes compagnons, un homme de bien qui assure ma garde la nuit ? Or une nuit nous entendîmes un maniement d’armes. – Qui est là ? S’inquiéta le Prophète. – C’est moi, Sa’d Ben Abou Ouaqas, lui répondit-on, je suis venu pour assurer ta garde. Rassuré le Prophète put s’endormir. »

De l’esclave du dinar et du dirham

D’après Abou Horaïra, le Prophète a dit : « Qu’il soit renversé (ou Dieu fera échec à) celui qui se fait l’esclave du dinar, du dirham, de la couverture frangée et de l’habit orné, qui est satisfait lorsqu’on lui donne et mécontent quand il n’a pas reçu. »

Le mérite de servir d’autres en expédition

Anas Ben Malik a dit : « Je partis en compagnie de l’Envoyé de Dieu pour Khaïbar et j’étais son servant. A notre retour, lorsqu’il vit la montagne Ohod, il dit : - Voilà une montagne qui nous aime et que nous aimons. Puis désignant Médine de la main, il s’exclama : - Ô mon Dieu, je déclare sacré, l’espace compris entre ces deux emplacements rocheux, de même qu’Abraham a déclaré sacré le territoire de la Mecque. Ô mon Dieu, répands Tes bénédictions sur notre sa’ et notre mod. »

Le mérite de celui qui porte le bagage de son compagnon de voyage

Selon Abou Horaïra, le Prophète a dit : « Chaque articulation du corps est tenue de faire l’aumône d’une bonne action chaque jour. Aider quelqu’un à s’occuper de sa monture, que ce soit en offrant sa main comme appui pour enfourcher l’animal ou en chargeant ses bagages dessus, constitue une aumône. Chaque bonne parole, chaque pas accompli vers la prière, sont des aumônes. Désigner le chemin à quelqu’un est aussi une aumône. »

Le mérite qu’il y a à faire la guerre sainte au service de Dieu, ne serait-ce que l’espace d’un jour

De ces Paroles de Dieu : « Ô vous qui croyez ! Soyez patients ! Encouragez-vous réciproquement à la patience ! Soyez fermes et craignez Dieu. Peut-être serez-vous bienheureux ! » (Coran 3.200)

Selon Sahl Ben Sa’d, l’Envoyé de Dieu a dit : « Le mérite qu’il y a à faire durant un seul jour, la guerre sainte au service de Dieu, est préférable au monde entier et à ses richesses. L’emplacement du fouet de l’un d’entre vous au Paradis, vaut plus que le monde entier et ce qu’il recèle. Les pas accomplis par l’homme, le matin ou le soir, dans la voie de Dieu, sont préférables au monde entier et à ses richesses. »

Celui qui cherche à la guerre l’aide de gens humbles et honnêtes

Selon Abou Saïd El Khodry, le Prophète a dit : « Le moment arrivera où on demandera à la troupe en expédition : - Y a-t-il quelque compagnon du Prophète parmi vous ? – Oui, répondront-ils et alors ils remporteront la victoire en raison de la présence et de la grâce de celui-ci. Puis un autre temps arrivera où on demandera : - Y a-t-il parmi vous quelqu’un qui a connu les compagnons du Prophète ? – Oui, reconnaîtront-ils. Et la victoire leur sera assurée. Puis un temps (plus lointain) arrivera encore où l’on demandera : - Y a-t-il quelqu’un parmi vous qui ait connu ceux qui ont connu les compagnons du Prophète ? – Oui, acquiesceront-ils. Et ils remporteront la victoire. »

On ne doit pas dire de quelqu’un : « Il est mort en martyr »

Abou Horaïra a dit : « Dieu est le plus au courant de ceux qui combattent à son service et de ceux qui sont blessés à son service. »

Selon Sahl Ben Sa’d Sa’di, l’Envoyé de Dieu fut en présence des polythéistes et on engagea les hostilités. Une fois qu’il revint vers son armée et que l’ennemi fit de même, il resta sur le terrain un des compagnons du Prophète qui continuait à manier du sabre, poursuivant et frappant partout, tout ce qu’il trouvait sur son chemin. – Aucun d’entre-nous n’a autant fait aujourd’hui qu’un tel, dit quelqu’un en parlant de cet homme. Et l’Envoyé de Dieu de répondre : - Cet homme sera de ceux qui sont voués à l’enfer. Un des Croyants dit alors : - Je vais faire route avec lui, et il s’en alla en compagnie de cet homme, faisant halte, quand l’homme s’arrêtait, pressant le pas, quand ce dernier forçait l’allure. Cependant, l’énergumène avait été gravement blessé et, précipitant l’échéance de sa mort, il appuya la lame de son sabre contre le sol plaça la pointe entre ses mamelles, puis se penchant sur son sabre, il se tua. L’homme qui était attaché à ses pas revint vers le Prophète et dit : - J’atteste que tu es l’Envoyé de Dieu. – Qu’y a-t-il ? demanda le Prophète. L’homme lui raconta l’histoire de ce combattant et son suicide. L’Envoyé de Dieu dit alors : - Il se peut qu’un homme ait un comportement qui visiblement, le destine à être parmi les élus du Paradis alors qu’il sera parmi les réprouvés, mais il arrive aussi que l’homme ait une conduite qui visiblement le destine à être parmi les réprouvés, alors qu’il fera partie des élus. »

Le fait d’encourager les gens à décocher les flèches

De ces Paroles de Dieu : « Préparez pour lutter contre les incrédules tout ce que vous trouverez de forces et de cavaliers, afin de faire naître la frayeur dans le cœur des ennemis de Dieu et de vos ennemis. » (Coran 8.60)

Abou Osaïd a dit : « Le jour de la Bataille de Badr, lorsque les Qoraïchites et nous fûmes face à face, le Prophète nous dit :

 - Quand ils seront à bonne distance, décochez-leur des flèches. »

Du bouclier

Sahl a dit : « Le casque du Prophète fut brisé sur sa tête, son visage était plein de sang et il eut une dent cassée. On apercevait ‘Ali ramener plusieurs fois de l’eau au fond de son bouclier, alors que Fatima rinçait les blessures. Mais, quand elle s’aperçut que le sang coulait de plus en plus, en dépit de l’eau versée, elle prit une natte, la fit calciner et appliqua (la cendre) sur la plaie. Alors l’hémorragie cessa. »

Le butin concédé à l’Envoyé de Dieu

‘Omar a dit : « Les richesses des Benou Nadir, furent de celles que Dieu concéda à son Envoyé sous forme de butin. Les Musulmans n’eurent à utiliser pour cela ni chevaux, ni chameaux, aussi ces biens furent-ils considérés comme étant la propriété personnelle de l’Envoyé de Dieu. Ainsi, et grâce aux revenus de ces biens, l’Envoyé de Dieu put faire face aux charges familiales durant l’année et équiper en armes et en montures, les Musulmans qui combattaient au service de Dieu. »

L’usage de la bandoulière et de celui qui suspend le sabre à son cou

Anas a dit : « Le Prophète était le plus beau et le plus intrépide des hommes. Une nuit, un mouvement d’affolement se produisit à Médine, les habitants se ruèrent à l’extérieur vers les bruits incriminés. Le Prophète après avoir examiné la situation les croisa en cours de route. Il chevauchait un cheval sans selle d’Abou Talha et son sabre était suspendu à son cou. il disait : - Ne craignez rien ! Ne craignez rien !… »

L’ornement des sabres

Abou ‘Omama a dit : « Les conquêtes n’ont pas été réalisées par des hommes qui ornaient leurs sabres avec de l’or ou de l’argent, mais avec des nerfs de chameaux, du plomb et du fer. »

De ce qui a été dit concernant les lances

Abou Qatada raconte qu’il était en compagnie du Prophète et d’autres fidèles… et bientôt, il aperçut un âne sauvage (un onagre), il se cala sur sa selle et demanda à ses compagnons de lui remettre un fouet, mais ceux-ci refusèrent. Il demanda aussi sa lance, mais ils refusèrent encore de la donner. Il s’en empara alors et piqua des deux jusqu’à rejoindre l’âne sauvage qu’il tua. Parmi les compagnons du Prophète, il y en eut quelques uns qui mangèrent de la chair et d’autres, qui refusèrent d’y toucher. Quand ils retournèrent auprès de l’Envoyé de Dieu, ils lui demandèrent son avis sur la question : « C’est une nourriture que Dieu vous a envoyée, leur répond-il. »

La cotte de mailles du Prophète

Ibn ‘Abbas a dit : « Le Prophète se tenait sous une tente, quand il dit : « Ô mon Dieu, je Te supplie, réalise Ton Pacte et accomplis Tes Promesses. Ô mon Dieu, il ne tient qu’à Toi de ne plus être adoré à partir de ce jour. » A ce moment, Abou Bakr lui saisit les mains et lui dit : - Ô Envoyé de Dieu, tu as fait assez de requêtes auprès de ton Seigneur. Le Prophète portait sa cotte de mailles, il sortit et récita ces Paroles de Dieu : « Cette troupe sera dispersée et ils tourneront le dos, mais l’Heure du Jugement, sera celle de leur rendez-vous, l’Heure très douloureuse et très amère. »(Coran 54.45–46)

Le fait d’invoquer Dieu contre les infidèles

‘Abdallah Ben ‘Aoufa a dit : « A la Bataille des coalisés, l’Envoyé de Dieu invoqua contre les infidèles de la façon suivante : Ô mon Dieu, Toi qui a révélé le Coran, ô prompt Justicier, jette la débâcle parmi les coalisés ; ô mon Dieu mets-les en déroute et envoie-leur le tremblement. »

L’invocation pour amener les polythéistes dans la bonne voie

Abou Horaïra a dit : « Tofaïl Ben ‘Amr Edaoussi et ses compagnons s’approchèrent du Prophète et lui dirent : - Ô Envoyé de Dieu, la tribu des Daous s’est montrée récalcitrante et a rejeté la vérité, implore Dieu pour qu’Il les punisse. Aussitôt les gens supputèrent : - Les Daous sont condamnés ! Mais l’Envoyé de Dieu s’écria : - Ô mon Dieu ! Guide les Daous dans le droit chemin et amène-les à l’Islam. »

Le Prophète engage les gens à se convertir à l’Islam, à admettre sa mission prophétique et à rejeter l’adoration des puissants au profit de celle de Dieu

De ces Paroles de Dieu : « Il n’est pas permis qu’un homme à qui Dieu a donné le Livre, la sagesse et le don de prophétie dise à ses semblables : « Adorez-moi à l’exclusion de Dieu. » Il devra leur dire au contraire : - Soyez les serviteurs de Dieu, vous qui connaissez le Livre et qui l’enseignez, Dieu ne vous ordonne pas de prendre pour seigneurs les anges et les Prophètes alors que vous Lui êtes soumis. »

Le fait de cacher le but d’une expédition

‘Abdallah Ben Ka’b… a dit : « J’ai entendu Ka’b Ben Malik relater comment il avait fait défection à l’Envoyé de Dieu, et comment à chaque campagne, celui-ci cachait l’objet réel d’une expédition en faisant croire à une autre. »

La préférence du jeudi comme jour de départ

Selon Ka’b Ben Malik, l’Envoyé de Dieu prit le départ le jeudi pour l’expédition de Tabouk. Il avait une prédilection pour le jeudi à chaque fois qu’il devait organiser une expédition. »

Il faut écouter l’imam et faire preuve d’obéissance

Selon Ibn ‘Omar, le Prophète a dit : « Entendre l’imam et lui obéir est un devoir, pour autant que ce qui est stipulé ne constitue pas un péché vis-à-vis de Dieu. Cependant, si ce qui est prescrit par l’imam constitue un péché, il ne faut plus ni l’entendre, ni lui obéir. »

On doit combattre à la suite de l’imam et résister par son intermédiaire

Selon Abou Horaïra, l’Envoyé de Dieu a dit : « Nous, les derniers venus, serons les premiers (dans l’au-delà). Celui qui m’obéit, obéit à Dieu, et celui qui me désobéit, désobéit à Dieu. Celui qui obéit au chef, m’obéit à moi et celui qui lui désobéit me désobéit à moi. L’imam n’est qu’un abri, il faut combattre derrière lui et se défendre par son intermédiaire. S’il prescrit la crainte de Dieu et se comporte d’une manière juste, il sera récompensé ; s’il se conduit d’une autre manière, il assumera une part de responsabilité. »

Quand le Prophète n’avait pas combattu au début du jour, il attendait jusqu’au déclin du soleil pour engager les hostilités

Salim Abou Nadr a dit…: « Dans une de ses expéditions, l’Envoyé de Dieu se trouvant face à l’ennemi attendit que le soleil décline. Puis, il se leva parmi les Musulmans et leur dit : - Ô Musulmans, n’aspirez pas rencontrer l’ennemi et demandez la paix à Dieu. Lorsque vous serez face à l’ennemi, soyez persévérants et n’oubliez pas que le Paradis est à l’ombre des sabres. Il ajouta encore : - Ô mon Dieu, Toi qui a fait descendre le Coran, qui provoque le déplacement des nuages et qui a dispersé les coalisés, inflige à l’ennemi la défaite et donne-nous la victoire sur eux ! »

Le Musulman doit solliciter l’autorisation de l’imam lorsqu’il veut se retirer

De ces Paroles de Dieu : « Seuls sont Croyants ceux qui croient en Dieu et en Son Prophète et qui, ayant débattu une question d’intérêt général avec le Prophète, ne le quittent qu’avec son autorisation. Voilà ceux qui croient vraiment en Dieu et en Son Prophète. S’ils te demandent une autorisation pour une affaire personnelle, accorde-la à qui tu voudras. Implore pour eux l’indulgence de Dieu, car Dieu est Clément et Miséricordieux. » (Coran 24.62)

Abou Horaïra rapporte un Hadith du Prophète dans lequel celui-ci estime, qu’il est préférable à un jeune marié, de ne partir en expédition qu’après consommation du mariage.

Des montures offertes aux combattants pour la cause de Dieu

Selon ‘Abdallah Ben ‘Omar, ‘Omar Ben El Khattab avait donné un cheval pour la guerre sainte. Quelque temps après il vit que ce cheval était à vendre. Il demanda au Prophète s’il pouvait le racheter, mais celui-ci lui dit : « Ne reviens pas sur tes bonnes actions. »

Le drapeau du Prophète

Salama Ben El Akoua’ a dit : « ‘Ali demeura à l’arrière du Prophète durant l’expédition de Khaïbar, car il avait les yeux malades. A un certain moment, il se ravisa et dit : « Il ne convient pas que je reste à l’arrière du Prophète. » Aussitôt, il accéléra l’allure de sa monture et arriva à hauteur de celui-ci. Or, il s’avéra que la veille… l’Envoyé de Dieu avait dit : « Demain je confierai le drapeau à un homme aimé de Dieu et de Son Envoyé – ou aimant Dieu et Son Envoyé – et c’est à travers lui que la victoire sera acquise. » Quand ‘Ali arriva près de nous, les Musulmans s’écrièrent : « C’est ‘Ali ! » Aussitôt, l’Envoyé de Dieu lui remit le drapeau et Dieu assura à travers lui, la victoire aux Musulmans. »

Le fait d’emporter des vivres pour une expédition

De ces Paroles de Dieu : « Emportez des provisions de route, mais la crainte de Dieu est la meilleure des provisions. »(Coran 2.197)

Asma a dit : « Lorsque le Prophète décida de partir pour l’Hégire, je me chargeais de préparer les provisions de route dans la maison d’Abou Bakr, mais je ne trouvai pas de corde pour nouer son sac de vivres et sa gourde. - je ne dispose pour les nouer que le cordon de ma ceinture, dis-je à Abou Bakr.

– Sépare-le en deux, me dit-il et noues-en avec, la gourde et le sac. J’obtempérais à ce qu’il me dit et depuis, on m’appelle la femme aux deux ceintures, conclut Asma. »

Le fait de transporter des vivres sur ses épaules

Djâbir a dit : « Nous étions trois cents et nous partîmes, chacun chargé de provisions sur ses épaules. Mais les réserves s’amenuisaient rapidement, au point que nous ne mangions plus qu’une datte par jour. Un homme s’adressant à Djabir lui dit : - Ô Abou ‘Abdallah, que représente pour un homme une datte par jour ? …: - Quand cette nourriture vint à s’épuiser, nous en souffrîmes pourtant cruellement. A la fin nous arrivâmes au bord de la mer, où nous vîmes un (gros) poisson échoué sur le rivage. Ainsi nous mangeâmes à notre faim durant dix-huit jours. »

Il est blâmable de hausser excessivement la voix dans le tekbir

Abou Moussa El Ach’ari a dit : « Nous étions avec le Prophète et lorsque nous nous élevions au-dessus d’une vallée, nous prononcions le tahlil (la ilaha ila Allah – Il n’y a d’autre dieu que Dieu) et le tekbir (Allahou Akbar – Dieu est le plus Grand) d’une voix forte. Le Prophète nous dit alors : - Abstenez-vous (d’élever le ton d’une manière excessive), Celui que vous invoquez n’est ni sourd, ni absent. Il est avec vous le proche Entendeur. Que le Nom de Dieu soit béni et exalté. »

Le fait de dire le tesbih en descendant une vallée

Djâbir Ben ‘Abdallah a dit : « En gravissant (une élévation) on prononçait le tekbir (Allahou Akbar) et en descendant (une vallée) on prononçait le tesbih (Soubhane Allah). »

Le fait de dire le tekbir en gravissant une élévation

‘Abdallah Ben ‘Omar a dit : « En revenant du pèlerinage ou de la visite pieuse – ou encore d’expédition – et chaque fois qu’il franchissait un détroit où il traversait un relief tourmenté, le Prophète prononçait par trois fois le tekbir (Allahou Akbar), et ajoutait : - Il n’y a de dieu que Dieu, Il n’a pas d’associé, à Lui le Royaume, à Lui la Louange. Il a le suprême pouvoir sur toute chose. Nous retournerons à Lui repentants, nous L’adorerons, nous nous prosternerons devant notre Seigneur. Dieu a tenu Ses engagements, Il a secouru son serviteur et a dérouté les coalisés à Lui Seul. »

Le voyageur en déplacement bénéficie autant des bonnes œuvres que celles qu’il accomplissait chez lui

Abou Barda… a dit : « J’ai entendu plusieurs fois Abou Moussa déclarer que l’Envoyé de Dieu avait affirmé ceci :- Lorsqu’un Musulman tombe malade ou qu’il est en déplacement, on portera à son actif les bonnes actions identiques à celles qu’il avait l’habitude d’exécuter chez lui, ou quand il était en pleine possession de sa santé. »

Le fait de marcher seul la nuit

Selon Ibn ‘Omar, le Prophète a dit : « Si les gens savaient comme moi, ce qu’il en est de la solitude, on n’apercevrait plus personne chevaucher la nuit en étant seul. »

On doit demander l’autorisation des parents pour faire la guerre sainte

‘Abdallah Ben ‘Amr a dit : « Un homme vint solliciter du Prophète l’autorisation de participer à la guerre sainte : - Tes parents sont-ils en vie ? lui demanda le Prophète. – Oui, répondit l’homme – Alors, c’est pour eux que tu dois faire la guerre sainte (travailler pour leur assurer la subsistance –ou encore- leur demander d’abord l’autorisation). »

Le fait d’habiller des prisonniers

Djâbir Ben ‘Abdallah a dit : « Le jour de Badr, on ramena des captifs et parmi eux se trouvait ‘Abbas. Comme il n’avait pas d’habits, le Prophète se mit à lui chercher un qamis (chemise). On s’aperçut que le qamis de ‘Abdallah Ben ‘Obay était à la mesure de ‘Abbas et le Prophète en recouvrit son oncle. C’est pour cette raison que le Prophète ôta plus tard son propre qamis pour envelopper le corps d’Ibn ‘Obay. » Ibn ‘Oyaïna ajoute : « Ibn ‘Obay avait apporté une aide au Prophète et celui-ci a tenu à s’acquitter de sa dette. »

Les prisonniers enchaînés

D’après Abou Horaïra, le Prophète a dit : « Dieu est satisfait des gens (musulmans) qui entrent au Paradis avec leurs chaînes (en étant prisonniers sur terre). »

Le meurtre des femmes et des enfants à la guerre

‘Abdallah Ben ‘Omar a dit : « Durant l’une des expéditions du Prophète, on découvrit une femme qui avait été tuée. Dès lors, l’Envoyé de Dieu interdit de tuer les femmes et les enfants. »

Il ne faut pas châtier avec la punition de Dieu

Selon ‘Ikrima, ‘Ali fit brûler des criminels. Quand il l’eut appris ‘Abbas dit : « Moi je ne les aurais pas brûlés car le Prophète a dit :- Ne châtiez pas avec le châtiment de Dieu. Il ajouta : - Je les aurais tués selon ce principe du Prophète : - Celui qui troque la vraie religion pour une autre, qu’on le tue. »

La colonie des fourmis

D’après Abou Horaïra, l’Envoyé de Dieu a dit : « Une fourmi avait piqué un des Prophètes et comme punition, celui-ci décida de brûler la fourmilière. Dieu lui fit alors cette Révélation : - Parce qu’une seule fourmi t’a piqué, tu as brûlé tout un peuple d’entre les peuples qui adorait le Seigneur ! »

La guerre est une tromperie

Selon Abou Horaïra, le Prophète a dit : « Cosroès disparaîtra et il n’y aura pas d’autre Cosroès après lui. César aussi disparaîtra et il n’y aura pas d’autre César après lui et leurs richesses seront consacrées au service de Dieu. Puis, il désigna la guerre comme une tromperie. »

Le chant Radjaz à la guerre et le fait d’élever la voix en creusant le Fossé

El Bara a dit : « J’ai vu l’Envoyé de Dieu, le Jour du Fossé alors qu’il transportait la terre en telle quantité, que sa poitrine velue fut recouverte de poussière. Il chantait à haute voix le Radjaz de ‘Abdallah Ben Raouaha en disant :

« Ô mon Dieu ! Sans Toi nous ne serions pas dirigés ;

Et ne ferions aumône, ni prière ; Fais descendre sur nous la tranquillité ;

Et fortifie nos pas lors des périlleuses rencontres ;

Les ennemis nous ont persécutés ;

Et quand ils ont voulu nous éprouver, nous les avons chassés.» (1)

Du cavalier qui manque d’assurance sur sa monture

Djâbir a dit : « Depuis que j’ai embrassé l’Islam, le Prophète ne s’est jamais montré à moi que sous un jour souriant. Un jour, je lui dis que je manquais d’assurance sur mon cheval. – Ô mon Dieu, s’écria-t-il, donne lui l’assurance, et fais de lui un guide éclairé dans la bonne direction. »

De la répugnance pour les dissensions et les divergences en temps de guerre

De ces Paroles de Dieu : « …Obéissez à Dieu et à Son Prophète ; Ne vous querellez pas, autrement vous fléchiriez et le succès vous échapperait. Soyez patients, Dieu est avec ceux qui sont patients.  » (Coran 8.46)

D’après Abou Moussa El Ach’ari, le Prophète députa Mo’ad et Abou Moussa au Yémen et leur fit les recommandations suivantes : « Facilitez les problèmes, ne les compliquez pas ; annoncez des nouvelles agréables et non celles qui font fuir ; usez de compromis, ne semez pas la discorde entre vous. »

La libération des prisonniers

D’après Abou Moussa, le Prophète a dit : « Libérez celui qui est dans le malheur – c’est-à-dire le prisonnier ; – nourrissez celui qui a faim et rendez visite au malade. »

Le recensement des Musulmans par l’imam

Selon Hodaïfa, le Prophète a dit : « Rédigez-moi les noms des Musulmans. - Nous nous exécutâmes, dit Hodaïfa et nous arrivâmes au chiffre de mille cinq cents hommes. Alors nous nous écriâmes : – Comment pouvons nous avoir peur, alors que nous sommes mille cinq cents ? Cependant, nous avons été confrontés depuis à de telles épreuves, que l’un de nous ne faisait plus la prière que tout seul, le cœur empli de peur. »

(1) : Le Fossé (khandaq) a été creusé autour de Médine pour contrer l’invasion des Mecquois polythéistes.

 De celui qui parle le persan et la langue des barbares

De ces Paroles de Dieu : « C’est un des signes de Sa Puissance, que d’avoir créé les cieux et la terre ainsi que la diversité de vos langues et de vos couleurs. Il y a là vraiment des signes pour ceux qui savent. » (Coran 30.20)

De ces Paroles de Dieu : « Chaque Prophète que Nous avons envoyé ne s’exprimait que dans la langue de son peuple afin de l’éclairer… » (Coran 14.4)

De la chair des animaux propres à la consommation

Selon ‘Abaya Ben Rifa’a… qui cite son grand-père, le Prophète a dit : « La chair de tout animal (qu’il est permis de manger selon les préceptes islamiques) qu’on aura tué à l’aide d’un instrument qui fait couler le sang, et sur lequel on aura prononcé le Nom de Dieu, est propre à la consommation. »

 



05/08/2011
0 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Ces blogs de Religion & Croyances pourraient vous intéresser

Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 8 autres membres