sourate al-fath (la victoire eclatante)
III. « Et l’image que l’on donne d’eux dans l’Evangile est celle d’une semence qui sort sa pousse, puis se raffermit, s’épaissit, et ensuite se dresse sur sa tige » (TSC[1], Al-Fat-h ‘La victoire éclatante’: 29)
Ce verset coranique remarquable figure à la fin de la sourate Al-Fat-h. Il s’agit d’une sourate révélée à Médine comptant 29 versets après la basmallah[2], et qui, comme son titre l’indique, débute par la mention de la victoire éclatante qu’Allah accorda au sceau des prophètes et messagers (BP sur lui), lors de la trêve d’Al-Hudaybiyah. La majorité des musulmans considéra cette trêve comme une concession excessive aux païens mecquois, et Omar Ibn Al-Khattâb (qu’Allah soit satisfait de lui) alla même jusqu'à s’adresser en ces termes au Messager d’Allah (BP sur lui) : « N’es-tu pas le Messager d’Allah ? » Celui-ci répondit (BP sur lui): « Si !» Omar reprit: « Ne sommes-nous pas des musulmans ». Il répondit (BP sur lui) : « Si ! » Il reprit : « Ne sont-ils pas païens ? » Il répondit (BP sur lui) : « Si ! » Alors Omar ajouta : « S’il en est ainsi, pourquoi devons-nous accepter l’humiliation de notre religion ? » Le Messager d’Allah (BP sur lui) renchérit : « Je suis le Serviteur d’Allah et son Messager, je ne contreviendrai pas à Son Ordre, et Il ne me perdra pas. »
Lorsque cette sourate fut révélée, avec le verset disant –ce qui peut être traduit comme: « En vérité Nous t’avons accordé une victoire éclatante », un homme parmi les compagnons du Messager (BP sur lui) dit : « Comment donc Messager d’Allah, quelle victoire que cela ? » Le Messager répondit (BP sur lui) : « Par Celui qui tient l’âme de Mohammad en Sa Main, c’est bien une victoire. »
En effet, la trêve d’Al-Hudaybiyah fut l’occasion qui permit aux musulmans de rassembler un grand nombre de tribus, et de les inviter à embrasser l’islam. Elle permit de faire connaître les mérites de cette dernière religion révélée, fondée sur l’unicité d’Allah, le Créateur, qui n’a ni associé, ni égal, ni rival, ni ami, ni fils, afin qu’Il soit purifié de tout attribut impropre à Sa Grandeur (exalté soit-Il). Elle fut l’occasion d’instaurer le culte tel qu’Allah l’imposa, et d’instaurer la soumission de l’Homme à tous ses devoirs de gérant sur Terre, responsable du développement et du règne de la justice divine. Cette trêve fournit également l’occasion aux musulmans de découvrir l’ampleur du fanatisme des païens mecquois à travers leur tentative de repousser de la Mosquée Sacrée le Messager d’Allah, ainsi que tous ceux qui embrassèrent l’islam avec lui. Six années durant, depuis l’émigration du Prophète (BP sur lui) vers Médine, jusqu’au jour d’Al-Hudaybiyah, ils leur interdirent obstinément l’entrée de La Mecque, adoptant ainsi une attitude provocatrice et contraire aux coutumes en vigueur à leur époque. Et cette ardeur aveugle se manifestait même durant les mois sacrés que les Arabes n’avaient jamais cessé de respecter même à l’époque païenne préislamique. Ainsi le contraste entre la tolérance de l’islam, la noblesse de caractère des musulmans, et l’obstination et l’aveuglement des païens, apparut clairement aux habitants de la péninsule arabe.
Au cours de la sixième année de l’Hégire, le Messager d’Allah (BP sur lui) vit dans son sommeil qu’il entrait sans crainte dans la noble Ka’ba avec un groupe de musulmans aux cheveux rasés ou coupés. Or les visions des prophètes se réalisent. Le Prophète partit donc pour le petit pèlerinage (Oumrah) au mois de Dhou-Al-Qui’dah de la même année avec un groupe de mille quatre cents personnes composé de Muhâjirîn (émigrés de La Mecque) et d’Ansâr (résidents de Médine). Il n’avait nulle intention de combattre les païens. Il appela les bédouins des alentours à se joindre à lui, et lorsqu’il atteignit l’endroit connu sous le nom de Thaniyyat-Al-Marâr, sa chamelle s’accroupit et les gens dirent : « La chamelle est rétive. » Le Messager d’Allah (BP sur lui) répliqua : « Elle n’est pas rétive, ce n’est pas son naturel, mais c’est Celui qui retint les éléphants de La Mecque qui l’a retenue. Si les Quraychites m’invitent aujourd’hui à un accord au nom du lien de parenté, je l’accepterai. » Et dans une autre version d’Al-Boukhârî, le Prophète (BP sur lui) dit : « Par Celui qui détient mon âme en Sa main, s’ils me demandent un accord qui prenne en considération les limites sacrées d’Allah, je l’accepterai. » Puis il poursuivit (BP sur lui) son chemin avec ceux qui l’accompagnaient jusqu'à ce qu’ils parvinrent à Al-Hudaybiyah. Cependant les Quraychites refusèrent de les autoriser à enter à La Mecque. Alors le Messager d’Allah (BP sur lui) envoya ‘Othmân-Ibn ‘Affân (qu’Allah soit satisfait de lui) avec un message disant qu’il n’avait pas l’intention de combattre, mais qu’il voulait accomplir le pèlerinage (Oumrah). Mais après qu’il leur eût délivré le message du Prophète, les Quraychites emprisonnèrent ‘Othmân-Ibn ‘Affân. Avant de l’arrêter, les chefs quraychites lui dirent : « Si tu veux accomplir une circumambulation (Tawâf) autour de la Maison (Ka’ba), fais-le ! » Il répliqua : « Comment l’accomplirais-je avant le Messager d’Allah (BP sur lui) ! » Le bruit se répandit qu’‘Othmân-Ibn ‘Affân avait été tué. Le Prophète (BP sur lui) dit : « Nous ne bougeons pas d’ici avant d’avoir combattu ce peuple. » Puis il rassembla les gens sous un arbre, où ils prêtèrent le fameux serment d’Al-Radwân. C’est alors que la rumeur de la mort d’‘Othmân-Ibn ‘Affân se confirma fausse, et les musulmans et les païens se mirent d’accord pour ne pas combattre, et décidèrent de dicter leurs conditions sur un document qui fut appelé l’acte de la trêve d’Al-Hudaybiyah. Le Messager d’Allah fit des concessions sur un certain nombre de ses droits pour éviter l’effusion de sang, et avec la certitude venant d’Allah (exalté soit-Il) que cette trêve mènerait prochainement à la victoire. La trêve accordait la sécurité aux tribus arabes qui désiraient entrer dans l’alliance du Messager, tout comme à celles désirant enter dans l’alliance quraychites. La tribu Khazâ’ah entra dans l’alliance du Prophète (BP sur lui), tandis que la tribu Bakr entrait dans l’alliance païenne quraychite. Les musulmans respectèrent les clauses de la trêve d’Al-Hudaybiyah, et appliquèrent tous ses termes. Mais les Quraychites violèrent le pacte en faisant triompher leur tribu alliée, la tribu Bakr, sur la tribu Khazâ’ah alliée du Messager d’Allah (BP sur lui) ce qui amena le Prophète à prendre la décision historique de mener une offensive sur La Mecque. L’armée musulmane, composée de dix mille (10 000) combattants, se mit donc en marche de Médine en direction de La Mecque, entre le 8 et le 10 du mois de Ramadan de la huitième année de l’Hégire. Par respect pour la sacralité de La Mecque, le Messager d’Allah (BP sur lui) instruisit ses soldats de ne combattre et de ne verser le sang qu’en cas d’absolue nécessité. Le Messager d’Allah (BP sur lui) entra dans la ville coiffé d’un turban noir et arborant un drapeau blanc. Monté sur sa chamelle « Al-Quassoua’ », il récitait la sourate Al-Fat-h. La tête baissée en signe d’humilité envers Allah (exalté soit-Il) et de gratitude pour la conquête de la Mère des Cités (le surnom de la ville de La Mecque), la ville qui reçut la révélation divine, le site de la Maison Sacrée, afin que les musulmans y entrent avec lui sans crainte et en toute sécurité, conformément à la vision prophétique. Ils purifièrent la Maison des idoles et accomplirent la circumambulation rituelle (Tawâf) tandis que le Messager répétaient ces nobles paroles : « Nulle divinité en dehors d’Allah, Il est unique et n’a pas d’associé. Sa promesse se réalise. Il fait triompher Son serviteur. Il donne la victoire à Ses soldats, et la défaite aux coalisés, Lui seul. » Puis il récitait le verset qui dit –ce qui peut être traduit comme:
« Ô hommes! Nous vous avons créés d’un mâle et d’une femelle, et Nous avons fait de vous des nations et des tribus, pour que vous vous entre-connaissiez. Le plus noble d’entre vous, auprès d’Allah, est le plus pieux. Allah est certes Omniscient et Grand Connaisseur. » (TSC, ‘Al-Houjourât ‘Les appartements’: 13)
La sourate Al-Fat-h fut révélée au cours de la sixième année de l’Hégire, juste après la trêve d’Al-Hudaybiyah, alors que le Messager et ses nobles compagnons revenaient d’Al-Hudaybiyah en direction de Médine. C’est pourquoi elle aborde cette trêve et toutes ses circonstances dans les moindres détails. La lendemain matin de la révélation de cette sourate bénie, on rapporte que le Messager d’Allah (BP sur lui) a dit : « Hier m’a été révélée une sourate qui m’est plus chère que le monde et tout ce qu’il contient : « En vérité Nous t’avons accordé une victoire éclatante… » (Hadith rapporté par Al-Boukhârî, Al-Nissâ’î et Al-Tarmizhî.)
La sourate Al-Fat-h commence en s’adressant au sceau des prophètes et messagers (BP sur lui) pour le rassurer et lui confirmer la véracité de ce que lui avait inspiré son Seigneur (exalté soit-Il), et sa réalisation dans un avenir proche. En dépit du fait que presque tous ceux qui assistèrent à la trêve virent le danger des concessions faites aux païens quraychites, et en dépit de leurs multiples provocations, le cœur du Prophète (BP sur lui) était rempli de la certitude de l’accomplissement de la promesse divine. Et c’est ce qui l’empêcha de céder aux provocations, malgré les excès des païens quraychites, et leurs exigences traduisant une arrogance et un fanatisme aveugles. A ce sujet, notre Seigneur (exalté soit-Il) dit en s’adressant au sceau des prophètes et messagers au début de la sourate Al-Fat-h –ce qui peut être traduit comme :
« En vérité Nous t’avons accordé une victoire éclatante, afin qu’Allah te pardonne tes péchés, passés et futurs, qu’Il parachève sur toi Son bienfait et te guide sur une voie droite; et qu’Allah te donne un puissant secours. » (TSC, Al-Fat-h ‘La victoire éclatante’: 1-3)
Puis les versets suivants viennent confirmer le fait que c’est Allah (exalté soit-Il) qui fit descendre la quiétude dans le coeur des musulmans afin que leur foi augmente, car la foi augmente et diminue. Il leur annonce la bonne nouvelle de Son pardon et de Sa récompense. Il leur annonce aussi Son soutien par des soldats venant de Lui (exalté soit-Il), et qu’à Allah appartiennent les armées des cieux et de la terre. Et qu’Il est Le Seul à connaître les armées de ton Seigneur, l’Omniscient, le Sage, le Puissant, l’Indulgent. Puis les versets parlent de la rétribution des croyants et des croyantes, et de la punition et de la torture qu’a préparées Allah pour les hypocrites et ceux et celles qui associent à Allah une autre divinité.
Car Allah a mis dans le cœur de Ses serviteurs croyants la pleine confiance en la Vérité afin que leur foi augmente. Et la récompense sera le Paradis après l’expiation de leurs fautes, tandis que la punition de l’hypocrite, de celui qui associe à Allah des divinités ou pense du mal de Lui (exalté soit-Il) sera Sa colère et Sa malédiction, puis le châtiment de l’enfer qui est la pire des destinations.
La sourate s’adresse ensuite à nouveau au sceau des prophètes (BP sur lui) en disant –ce qui peut être traduit comme : « Nous t’avons envoyé en tant que témoin, annonciateur de la bonne nouvelle et avertisseur,» (TSC, Al-Fat-h ‘La victoire éclatante’: 8)
Le Prophète (BP sur lui) est témoin de sa nation et de toutes les créatures, et annonciateur d’une bonne nouvelle pour les croyants, et avertisseur pour les infidèles, les associateurs et les hypocrites.
Puis les versets s’adressent directement aux croyants en disant : –ce qui peut être traduit comme :
« Pour que vous croyiez en Allah et en Son messager, que vous l’honoriez, reconnaissiez Sa dignité, et Le glorifiez matin et soir.» (TSC, Al-Fat-h ‘La victoire éclatante’: 9)
Puis les versets s’adressent à nouveau au Messager d’Allah (BP sur lui) pour faire l’éloge du serment d’Al-Radwân, annonçant à ceux qui s’y engagèrent une immense récompense de la part d’Allah, et mettant en garde contre sa violation. Car les versets le considère comme un serment à Allah (exalté soit-Il) disant –ce qui peut être traduit comme : « Ceux qui te prêtent serment d’allégeance ne font que prêter serment à Allah: la main d’Allah est au-dessus de leurs mains. Quiconque viole le serment ne le viole qu’à son propre détriment; et quiconque remplit son engagement envers Allah, Il lui apportera bientôt une énorme récompense.»(TSC, Al-Fat-h ‘La victoire éclatante’: 10)
Les versets de la sourate reprochent aux hypocrites d’avoir donné de fausses excuses, pensant que le Prophète (BP sur lui) ne serait pas vainqueur. Et en dépit de cela ils n’hésitent pas à demander au Prophète d’implorer pardon auprès Allah pour eux. Il s’agit des hypocrites parmi les Arabes qui ne sont pas partis avec le Messager d’Allah (BP sur lui) et ont inventé des excuses, puis réclamèrent leur part du butin récolté. Et Allah est parfaitement Connaisseur de ce qu’ils font. Il a préparé le feu de l’enfer pour les mécréants, les associateurs, et les hypocrites qui ne croient pas en Allah ni en Son Messager, et Allah dit à ce sujet –ce qui peut être traduit comme : « A Allah appartient la souveraineté des cieux et de la terre. Il pardonne à qui Il veut et châtie qui Il veut. Allah demeure cependant, Pardonneur et Miséricordieux.» (TSC, Al-Fat-h ‘La victoire éclatante’: 14)
Les versets coraniques s’adressent à ceux qui sont restés en arrière, en leur disant qu’ils seront appelés au djihad dans le sentier d’Allah à nouveau, mais que s’ils manquent à ce nouvel appel, Allah leur réserve un châtiment douloureux. Allah dit –ce qui peut être traduit comme: « Dis à ceux des Bédouins qui restèrent en arrière: «vous serez bientôt appelés contre des gens d’une force redoutable. Vous les combattrez à moins qu’ils n’embrassent l’Islam, si vous obéissez, Allah vous donnera une belle récompense, et si vous vous détournez comme vous vous êtes détournés auparavant, Il vous châtiera d’un châtiment douloureux»
(TSC, Al-Fat-h ‘La victoire éclatante’: 16)
Puis les versets confirment que ceux qui ont des circonstances spéciales tels que les aveugles, les handicapés, ou les malades, ne peuvent encourir aucun reproche pour ne pas avoir participé au djihad dans le sentier d’Allah. Allah dit –ce qui peut être traduit comme : «Nul grief n’est à faire à l’aveugle, ni au boiteux ni au malade. Et quiconque obéit à Allah et à Son messager, Il le fera entrer dans des Jardins sous lesquels coulent les ruisseaux. Quiconque cependant se détourne, Il le châtiera d’un douloureux châtiment.» (TSC, Al-Fat-h ‘La victoire éclatante’: 17)
Les versets font ensuite l’éloge des croyants qui ont participé au serment d’Al-Radwân, et affirme qu’Allah est satisfait d’eux, et qu’Il a fait descendre la quiétude dans leurs cœurs, et qu’Il s’est manifesté à eux par son soutien, en les raffermissant et en leur annonçant la bonne nouvelle de la conquête imminente de La Mecque et de la prise d’un abondant butin, car Il est Puissant et Sage. Et le bénéfice récolté comprend également la fin des hostilités avec les mécréants, et il s’agit là d’un signe pour les croyants, afin qu’Il les guide dans le droit chemin, car Allah est Omnipotent.
Les versets mentionnent ensuite que si les mécréants combattaient les croyants, ils ne trouveraient ni allié, ni secours. Car ceci est une règle qu’Allah appliqua aux générations passées, une règle constante, et immuable sauf par Son Ordre. Et les bonnes nouvelles annoncées aux croyants dans cette sourate se réalisèrent lorsqu’ils conquirent peu de temps après La Mecque sans livrer de combat, et lorsque plus tard l’islam domina toute la péninsule arabe, et que cette religion surpassa toutes les autres, par ordre et stratégie divins. Il s’agit là d’un honneur de la part d’Allah pour le sceau des Messagers (BP sur lui), et pour ceux qui embrassèrent l’islam avec lui et le suivirent sur le droit chemin. Et Allah (exalté soit-Il) voit les œuvres de ses serviteurs, et connaît leurs cœurs et leurs desseins. Mais Il se venge aussi des associateurs quraychites qui repoussèrent les croyants de la mosquée sacrée le jour d’Al-Hudaybiyah deux années plus tôt. A ce sujet Allah dit –ce qui peut être traduit comme: «Ce sont eux qui ont mécru et qui vous ont obstrué le chemin de la Mosquée Sacrée [et ont empêché] que les offrandes entravées parvinssent à leur lieu d’immolation. S’il n’y avait pas eu des hommes croyants et des femmes croyantes (parmi les Mecquois) que vous ne connaissiez pas et que vous auriez pu piétiner sans le savoir, vous rendant ainsi coupables d’une action répréhensible… [Tout cela s’est fait] pour qu’Allah fasse entrer qui Il veut dans Sa miséricorde. Et s’ils [les croyants] s’étaient signalés, Nous aurions certes châtié d’un châtiment douloureux ceux qui avaient mécru parmi [les Mecquois]. Quand ceux qui ont mécru eurent mis dans leurs cœurs la fureur, [la] fureur de l’ignorance... Puis Allah fit descendre Sa quiétude sur Son Messager ainsi que sur les croyants, et les obligea à une parole de piété, dont ils étaient les plus dignes et les plus proches. Allah est Omniscient.». (TSC, Al-Fat-h ‘La victoire éclatante’: 25-26)
Les versets traitent ensuite de la fureur aveugle qui poussa les mécréants et les païens mecquois à empêcher le Messager d’Allah (BP sur lui) et les croyants qui l’accompagnaient à entrer dans la Mecque pour accomplir le pèlerinage (Oumrah). Cette attitude provoqua la colère des croyants qui furent révoltés, mais Allah fit descendre Sa quiétude sur son Messager et sur les croyants et leur imposa une parole de piété. Et Allah (exalté soit-Il) a été véridique en la vision de son Messager (BP sur lui). Il dit –ce qui peut être traduit comme:
« Allah a été véridique en la vision par laquelle Il annonça à Son messager en toute vérité: vous entrerez dans la Mosquée Sacrée si Allah veut, en toute sécurité, ayant rasé vos têtes ou coupé vos cheveux, sans aucune crainte. Il savait donc ce que vous ne saviez pas. Il a placé en deçà de cela (la trêve de Houdaybiya) une victoire proche »
(TSC, Al-Fat-h ‘La victoire éclatante’: 27)
La sourate se termine par la confirmation de la prophétie et du message du sceau des prophètes et messagers (BP sur lui). Nombreux sont les mécréants, associateurs et hypocrites qui nièrent sa prophétie (BP sur lui) et ceux qui sont égarés continueront de la nier jusqu’au jour de la rétribution, mais Allah (exalté soit-Il) atteste et témoigne de sa véracité –ce qui peut être traduit comme :
« C’est Lui qui a envoyé Son messager avec la guidée et la religion de vérité [l’Islam] pour la faire triompher sur toute autre religion. Allah suffit comme témoin.» (TSC, Al-Fat-h ‘La victoire éclatante’: 28)
Notre Seigneur (exalté soit-Il) atteste et témoigne qu’Il a fait connaître les qualités du sceau des prophètes et messagers (BP sur lui) ainsi que celles de ceux qui crurent avec lui, dans les livres révélés, la Thora et les Evangiles. Il dit –ce qui peut être traduit comme: « Muhammad est le Messager d’Allah. Et ceux qui sont avec lui sont durs envers les mécréants, miséricordieux entre eux. Tu les vois inclinés, prosternés, recherchant d’Allah grâce et agrément. Leurs visages sont marqués par la trace laissée par la prosternation. Telle est leur image dans la Thora. Et l’image que l’on donne d’eux dans l’Evangile est celle d’une semence qui sort sa pousse, puis se raffermit, s’épaissit, et ensuite se dresse sur sa tige, à l’émerveillement des semeurs. [Allah] par eux [les croyants] remplit de dépit les mécréants. Allah promet à ceux d’entre eux qui croient et font de bonnes œuvres, un pardon et une énorme récompense. » (TSC, Al-Fat-h ‘La victoire éclatante’: 29)
Les signes cosmiques dans la sourate Al-Fat-h:
Le thème principal de la sourate est la trêve d’Al-Hudaybiyah. Toutes les circonstances liées à cet événement y sont abordées en détails. Et la sourate mentionne les leçons que les musulmans de toute époque et de toute génération doivent en tirer. En plus de cela, figure un certain nombre de vérités et de signes cosmiques qui peuvent être résumés dans les points suivants :
- Parmi ces vérités, le fait qu’à Allah appartiennent les soldats des cieux et de la terre. Cette vérité est mentionnée deux fois dans la même sourate, aux versets 4 et 7. Les anges, les hommes, et les djinns pieux font partie des armées des cieux et de la terre, ainsi que les divers phénomènes cosmiques tels que les mouvements de la Terre et des corps célestes, les pluies de météorites et de comètes, l’alternance de la nuit et du jour, la succession des saisons, le tonnerre et les éclairs, la variation des vents, les nuages soumis entre le ciel et la terre, la tombée des pluies, la coulée de l’eau et son stockage, les secousses sismiques, les éruptions volcaniques, les tempêtes et les ouragans sur terre et en mer, etc.
Ces phénomènes naturels font partie des armées d’Allah. Et même si les spécialistes savent en expliquer les mécanismes, il reste que c’est Allah (exalté soit-Il) qui les contrôle pour châtier les fautifs, éprouver les bienfaisants, et donner une leçon aux rescapés.
- Parmi les vérités absolues mentionnées des dizaines de fois dans le Coran, et notamment au verset 14 de la sourate Al-Fat-h, figure le fait que la souveraineté des cieux et de la terre appartient à Allah. En effet il est impossible à toute personne de bon sens d’imaginer cet univers sans un créateur et un souverain ayant la capacité, la science et la sagesse lui permettant une telle création! L’univers ne peut ni s’être créé de lui-même, ni être le résultat d’un hasard, car il est réglé par une quantité innombrable de lois et de règles inchangées et immuables qui ne peuvent être le fruit du hasard. Cet univers a donc nécessairement un créateur grandiose, dont la souveraineté n’est disputée par aucun partenaire ou rival, et rien dans sa création ne lui ressemble.
- Les lois de l’univers sont invariables et immuables. Elles ne se transforment que par Son Ordre (exalté soit-Il). La sourate Al-Fat-h y fait allusion au verset 23 lorsqu’Allah dit –ce qui peut être traduit comme : «Telle est la règle d’Allah appliquée aux générations passées. Et tu ne trouveras jamais de changement à la règle d’Allah.» (TSC, Al-Fat-h ‘La victoire éclatante’: 23)
- La mention dans la Thora et les Evangiles de certains des attributs du sceau des prophètes et messagers (BP sur lui) et des croyants qui sont avec lui.
- L’analogie entre le petit nombre de musulmans autour du Messager d’Allah (BP sur lui) au tout début de l’islam et leur accroissement progressif autour de ce dernier message divin, et l’une des méthodes de reproduction chez les végétaux, la reproduction végétative par les bourgeons qui poussent dans la région séparant la racine de la tige. Et en botanique, cette méthode de multiplication n’a été connue que récemment. Ainsi la présence d’une telle analogie, dans un livre révélé il y a 1 400 ans à un Prophète illettré (BP sur lui), au milieu d’un peuple en grande majorité analphabète vivant dans un désert aride, ne manque pas de signification pour tout être doué de raison et d’intelligence.
Tous les points mentionnés méritent d’être traités un par un, mais nous nous contenterons ici d’aborder le dernier point sur la reproduction végétative par bourgeonnement chez certains végétaux. Mais auparavant il convient d’examiner les commentaires des exégètes sur cette partie du dernier verset de la sourate Al-Fatħ.
Interprétation des exégètes :
Allah (exalté soit-Il) dit –ce qui peut être traduit comme: « Muhammad est le Messager d’Allah. Et ceux qui sont avec lui sont durs envers les mécréants, miséricordieux entre eux. Tu les vois inclinés, prosternés, recherchant d’Allah grâce et agrément. Leurs visages sont marqués par la trace laissée par la prosternation. Telle est leur image dans la Thora. Et l’image que l’on donne d’eux dans l’Evangile est celle d’une semence qui sort sa pousse, puis se raffermit, s’épaissit, et ensuite se dresse sur sa tige, à l’émerveillement des semeurs. [Allah] par eux [les croyants] remplit de dépit les mécréants. Allah promet à ceux d’entre eux qui croient et font de bonnes œuvres, un pardon et une énorme récompense. » (TSC, Al-Fat-h ‘La victoire éclatante’: 29)
Ibn Kathîr (qu’Allah lui accorde Sa miséricorde) mentionne en résumé : Cette communauté (la communauté de l’islam) est exaltée dans les derniers livres et les compagnons du Messager d’Allah (BP sur lui) sont ses membres les meilleurs et les plus nobles. Allah les a mentionnés dans les livres révélés et dans les récits transmis. C’est pourquoi Allah (exalté soit-Il) dit ici –ce qui peut être traduit comme: « Telle est leur image dans la Thora. » Puis Il ajoute –ce qui peut être traduit comme: « Et l’image que l’on donne d’eux dans l’Evangile est celle d’une semence qui sort sa pousse » c'est-à-dire son bourgeon, « puis se raffermit » c'est-à-dire s’étire, « s’épaissit » c'est-à-dire pousse et croît, « et ensuite se dresse sur sa tige, à l’émerveillement des semeurs » tels les compagnons du Messager d’Allah (BP sur lui) qui le fortifièrent, le soutinrent et le secoururent, pour être ensemble tels une semence qui sort sa pousse, et « [Allah] par eux [les croyants] remplit de dépit les mécréants. ».
Les autres exégèses (telles qu’Al-Jalaleïn, Al-Dhilâl, Safwat Al-Bayân, Al-Muntakhab, Safwat Al-Tafassîr) proposent des commentaires similaires qu’il est inutile de répéter ici.
Les indications scientifiques de ce verset :
Le verset que nous étudions indique que le Messager d’Allah (BP sur lui) et ses nobles compagnons sont tels qu’ils furent décrits dans les Evangiles révélés au Messager et Serviteur d’Allah, Jésus fils de Marie (sur lui la paix). Dans les Evangiles est annoncée la bonne nouvelle de la venue du sceau des prophètes et messagers (BP sur lui). Le verset dit –ce qui peut être traduit comme : « Et l’image que l’on donne d’eux dans l’Evangile est celle d’une semence qui sort sa pousse, puis se raffermit, s’épaissit, et ensuite se dresse sur sa tige »
« une semence qui sort sa pousse »
On dit que la plante a une pousse (bourgeon) ou des pousses, s’il en sort des tiges supplémentaires semblables à la tige, à partir des nœuds situés à la base de sa tige. Ces pousses diffèrent des rameaux qui sortent de n’importe quel emplacement sur la tige.
« puis se raffermit » :
La plante raffermit cette pousse c'est-à-dire qu’elle se charge de lui fournir les nutriments nécessaires à sa croissance. Puis lorsque la pousse est fortifiée, elle assiste la plante mère à sa base, tout comme on renforce les fondations d’un bâtiment. Il a été effectivement observé que les pousses dépendent entièrement de la plante mère lors de leur sortie, jusqu'à ce qu’elles développent trois feuilles, et quatre ou cinq racines. A ce stade, les pousses commencent à se nourrir elles-mêmes.
« s’épaissit »
A ce stade la pousse, qui était fine, s’épaissit, en renforçant les parois de ses cellules grâce à la sécrétion de grandes quantités de cellulose et de lignine, et grâce à l’apparition d’un certain nombre de nœuds couverts de gaines de feuilles.
« et ensuite se dresse sur sa tige »
Ce stade intervient après l’épaississement puisque les cellules commencent à se diviser afin que l’intervalle de l’entre-noeud s’allonge. Chaque entre-noeud repousse le suivant jusqu'à ce que s’achève la croissance de la tige. Les épis mûrissent sur la tige lorsque celle-ci termine toutes les phases de sa croissance.
En ce qui concerne les palmiers, il existe deux types de bouture : le premier type se développe à une certaine hauteur du tronc du palmier et n'a pas de système radiculaire; il est connu communément sous le nom de stolon. Le deuxième type se développe à partir de la base du palmier et contient ses propres racines. Il peut être séparé du palmier pour être replanté ailleurs.
Ce verset coranique qui fait allusion à la reproduction par des bourgeons poussant dans la partie séparant la racine de la tige, aborde donc un fait scientifique qui ne fut découvert que récemment en botanique. Ce type de reproduction concerne un grand nombre de plantes cultivées de grande importance économique telles que le blé, l'orge, le riz, le maïs, la canne à sucre et autres appartenant à la famille des graminées. Les plantes de cette famille se distinguent par des feuilles étroites et des tiges longitudinales minces dotées d’entre-nœuds consécutifs et dont les inflorescences en forme de corymbes formeront plus tard les épis et les panicules.
Les graminées se caractérisent aussi par des racines ligneuses dont beaucoup comportent des rhizomes à noeuds, et la plupart d’entre elles se reproduit par bourgeonnement, ce qui accroît le nombre de leurs fruits.
En effet, la famille des graminées, l'une des plus grandes familles du règne végétal, comporte environ quatre cent cinquante (450) genres différents, et plus de sept mille (7000) espèces représentant chacune des milliards d'individus. C’est pourquoi les plantes de cette famille sont très répandues et couvrent d'immenses espaces, surpassant toute autre famille de végétaux.
La famille des graminées contient des plantes herbacées annuelles ou vivaces, caractérisées par des tiges portant des nœuds, en général minces comme c’est le cas pour le gazon. Ainsi Allah (exalté soit-Il) dota ces plantes de la faculté de se reproduire par bourgeonnement, afin de renforcer leur tige, pour que celle-ci puisse faire face au vent, se redresser et multiplier ses fruits.
Les pousses sont des bourgeons axillaires qui poussent sur le collet de la plante, entre la racine et la tige. Dans le cas du blé, les racines comprennent donc des racines principales issues de la semence, et des racines secondaires horizontales issues des bourgeons axillaires. De même, il existe une tige principale issue de la radicelle arrivée à maturité après sa sortie de la semence, ainsi que de nombreuses autres tiges secondaires horizontales issues de la base de la tige principale issues des bourgeons axillaires.
Ainsi, les plantes qui se multiplient par bourgeonnement passent par les phases de l’ensemencement, de la formation des pousses et de leur sortie, puis la formation des fleurs et des fruits qui se multiplient grâce aux pousses jusqu'à atteindre la vingtaine par plante. Ainsi, à partir d’une seule graine pousse un nombre de tiges supplémentaires autour de la tige principale formant une gerbe composée de tiges reliées entre elles avec un seul système de racines ligneuses, issu d’une seule graine de blé ensemencée. Les pousses grandissent pour atteindre à peu près la même hauteur que la tige principale, puis forment des épis tout comme la tige principale, de sorte que chaque pousse donne naissance à son épi. Ainsi, une seule graine de blé produit une gerbe de plantes portant chacune son épi.
L’épi du blé est constitué de petits épis autour d’un axe, les épillets, rangés en alternance sur deux rangées opposées, tandis que l’axe comprend généralement un épillet à son extrémité. Dans chaque épillet se forment deux ou trois graines de blé, et chaque épi compte en moyenne entre quinze et vingt épillets.
Les pousses sortent successivement, l’une après l’autre. C’est la raison pour laquelle la pousse est mentionnée au singulier dans le verset coranique « une semence qui sort sa pousse » Et les phases qui suivent sont introduites par l’adverbe ‘puis’, suggérant une succession d’étapes ordonnées sur un certain temps. Allah (exalté soit-Il) dit : –ce qui peut être traduit comme: « une semence qui sort sa pousse, puis se raffermit, s’épaissit, et ensuite se dresse sur sa tige »
Les pousses se multiplient donc de sorte que la tige mère de la plante finisse par être entourée de plusieurs tiges secondaires. La plante devient ainsi une gerbe de tiges droites qui viennent augmenter l’épaisseur de la plante mère, épaissir son diamètre, et lui permettre de se dresser bien droite au dessus de son système radiculaire. Elle peut ainsi mieux faire face aux vents en occupant de plus grandes étendues du milieu dans lequel elle pousse. Sa récolte est accrue, et les mauvaises herbes ne peuvent proliférer à proximité de la tige mère et du système radiculaire. Quant aux boutures telles que les boutures de palmier, elles affaiblissent l’arbre mère, et réduisent l’apport de sève nutritive à l’arbre, surtout dans le cas des stolons poussant à une certaine hauteur du tronc du palmier. De plus, ces boutures sont des foyers de prolifération des parasites et insectes.
Ainsi le lecteur du Saint Coran ne peut que s’émerveiller de la précision dans l’emploi du terme ‘pousse’ et non pas ‘bouture’ dans le verset que nous étudions. Car les pousses diffèrent considérablement des boutures et des autres types de rejetons végétaux. En effet, les pousses ne se séparent pas de la plante mère, alors que les boutures et autres rejetons végétaux se séparent d’elle comme dans le cas du palmier dattier. Les recherches en botanique ont montré que le bourgeonnement empêche la plante mère d’entrer en repos végétatif, ce qui se produit généralement lors de la formation des épis.
Ce verset décrit la force des liens unissant le sceau des messagers (BP sur lui) à ses nobles compagnons, se traduisant par une affection, un attachement, une compassion inégalée dans les rapports entre individus et groupes d’individus. Ce lien rappelle celui des bourgeons autour de la plante mère qui s’entraident tandis qu’ils proviennent tous d’une même origine, et puisent à la même source. Le verset n’a pas employé le terme ‘ bouture’ pour établir cette comparaison car le rôle des boutures diffère totalement de celui des bourgeons.
Tandis que les bourgeons ainsi que la tige mère se nourrissent tous à partir d’un système radical unique sans lequel ils ne peuvent survivre, les boutures qui poussent à la base du palmier se séparent de leur origine en produisant des racines secondaires horizontales qui se développent et finissent par devenir la source principale de nutrition de la bouture qui ne dépend alors plus de la plante mère et qui peut être déplacée pour vivre parfaitement autonome.
La plante représente le Prophète (BP sur lui) qui fut envoyé pour inviter à l’islam, la religion parfaite et complète, tandis que ses compagnons rassemblés autour de lui, sont semblables, par leur attachement, leur loyauté, leur dévouement, et leur confiance totale en lui (après Allah (exalté soit-Il)) aux pousses se développant autour de la plante. Le terme ‘bouture’ n’aurait pas été approprié car la bouture se sépare de son origine. Or les compagnons du Prophète étaient extrêmement attachés à lui, très proches de lui toute sa vie et même après sa mort. Et le vœu de tous les compagnons du Prophète (qu’Allah soit satisfait d’eux) ainsi que de tout musulman est de vivre, selon la Sunna du sceau des prophètes, de mourir en ayant suivi sa religion, et d’être ressuscité en sa compagnie au Paradis. On ne peut trouver meilleure description de l’attachement des compagnons pour le Messager, que les paroles de ‘Ourwah Ibn Mas’oud Ath-Thaquafi qui fut dépêché au Prophète par les Quraychites le jour d’Al-Houdaybiyah. Il n’était pas encore musulman à l’époque, et revint pour leur dire : « Ô Quraychites, j’ai vu Chosroes dans son royaume, César dans son royaume, et le Négus dans son royaume, mais par Allah, je n’ai jamais vu de souverain dans son royaume tel que Mohammad parmi ses compagnons ; ils ne l’abandonneront jamais, alors décidez-vous. »
Ainsi l’analogie proposée par le verset entre la plante qui donne un bourgeon qui se raffermit, s’épaissit, et ensuite se dresse sur sa tige, et l’attitude des compagnons envers le Prophète, leur attachement, loyauté, soutien, et dévouement, émanant d’une source unique, ne laisse aucun doute sur le fait que le Coran ne peut être l’œuvre d’un être humain. Car personne ne connaissait la différence entre un bourgeon, un rameau et une bouture, il y a quatorze siècles, et même il y a seulement un siècle. Ceci confirme la véracité de la prophétie et du message du dernier des messagers. Que les prières et les saluts soient sur lui ainsi que sur sa famille et ses compagnons et sur ceux qui ont suivi sa voie et qui ont invoqué Allah comme lui, jusqu’au jour du jugement dernier. Louanges à Allah Seigneur des Univers.
[1] : Traduction des Sens du Coran. Cette traduction est celle du sens courant le plus connu jusqu'à présent de la sourate sus mentionnée.
[2] Basmalah: “Au nom de Dieu, le Miséricordieux, le très Miséricordieux’ c’est le premier verset du Coran, elle préface toutes les Sourates du Coran sauf le Chapitre 9.
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